Solidarité Maroc 2023
Nos communes se mobilisent :


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Nos communes se mobilisent :
On peut observer l’émergence d’un type d’action expérimentaliste dans le cadre des nouveaux modes de gouvernance démocratique. Il s’agit de rechercher la participation la plus large et la coopération autour de situations problématiques. Des acteurs confrontés à un même problème, mais pouvant agir à des niveaux différents et avoir des intérêts divergents, sont amenés à construire progressivement une représentation commune de la problématique pour ensuite imaginer des solutions. Dans une approche expérimentaliste, la qualité des expérimentations et des apprentissages est un enjeu aussi important que la résolution du problème lui-même. Ce mode d’action présenterait l’avantage de dépasser les faiblesses inhérentes aux méthodes de gestion et d’évaluation de l’action publique et associative actuelles : freins à la coopération, aux transformations et aux apprentissages sociaux.
Le Réseau Egalité et PhiloCité Recherches organisent deux journées de formation autour de l’action et de l’évaluation collectives dans une visée expérimentaliste. Les journées de formation en atelier visent à pratiquer l’action collective et l’évaluation autour de situations sans recourir à la planification et à la segmentation du projet. À travers le travail en atelier chaque groupe de participants (Hainaut, Namur-Luxembourg, Brabant Wallon-Bruxelles et Liège) contribuera à l’élaboration de processus d’action et d’évaluation expérimentalistes. Ces différentes contributions seront partagées dans le cadre d’un séminaire organisé à Namur en décembre.
Les deux jours de formation en atelier sont organisés dans quatre lieux différents :
Horaire : de 9h30 à 16h – participation gratuite
Inscription : reseaupourlegalite@gmail.com – 081/77 51 91
Important : Les participants doivent obligatoirement se libérer aux deux dates choisies pour des raisons évidentes de cohérence. Le nombre maximal de participants est limité à 20 personnes.
Le Réseau Egalité en Belgique francophone s’est développé comme un réseau de ressourcement de professionnels provenant de différents secteurs qui se donnent l’occasion de penser, de s’outiller, sur la question de l’égalité. Plusieurs partenaires réunis au sein du réseau mènent actuellement une recherche autour des modes d’action locale des acteurs associatifs et publics. La recherche est animée par Philocité Recherches et des professionnels de différents secteurs de l’action publique et associative membres du réseau égalité : la Province de Namur, le CeRAIC du Hainaut, le Centre d’Action Interculturelle de la province de Namur, la Fédération des Maisons Médicales, l’IWEPS, Cultures & Santé, le Centre culturel de Floreffe, le plan de cohésion sociale d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, le Centre culturel du Brabant wallon, le CEFOC, la DICS, l’AVIQ, l’Association Marcel Hicter pour la démocratie culturelle, les Centres locaux de Promotion de la Santé de Namur et du Brabant wallon.
Votre fonction
Le C.A.I. est agréé comme Centre régional d’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère (CRI) et est reconnu, en Province de Namur, comme organe de référence en matière de politique d’intégration, d’interculturalité et de lutte contre le racisme. Il veille à inscrire ses actions dans une complémentarité avec ses partenaires associatifs, publics et syndicaux.
En tant qu’accompagnateur interculturel et/ou d’ISP, la personne sera en charge de l’accueil , l’accompagnement et l’orientation de première ligne des publics.
Elle aura donc pour fonction de :
Profil du candidat :
Formation(s) | Baccalauréat assistant social, ou formation ou expérience professionnelle équivalente. Avoir une expérience utile probante est un plus. |
Expérience(s) professionnelle(s) |
Une expérience d’accompagnement social auprès des migrants est un plus. Une expérience de travail au sein du tissu associatif namurois est un plus. Une expérience de travail dans le secteur de l’insertion socio-professionnelle est un plus. |
Compétences
Aptitudes particulières :
Une bonne connaissance du tableur Excel constitue un atout.
Le.a candidat.e portera les valeurs suivantes : sens de l’équité, solidarité, coresponsabilité, altérité, engagement, responsabilité, proactivité et cohérence.
Condition d’aide à l’emploi | APE |
Régime de travail |
38 heures/semaine Temps plein de jour |
Contrat |
Contrat – à durée déterminée REMUNERATION SELON BAREME CP 329.02: 4.1 Baccalauréat Barème 0 ancienneté : 2 485,04 euros Barème 5 ans d’ancienneté : 2 948,14 euros Reprise d’ancienneté : 5 ans maximum 12 jours de congé extralégaux Gratuité SNCB : domicile- lieu de travail Télétravail structurel (1 jour par semaine)
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Modalités de contact :
Votre dossier de candidature doit impérativement comporter une lettre de motivation, un curriculum vitae et une copie du diplôme.
Ce dossier doit être introduit pour le 7 juillet 2023 au plus tard par mail ou courrier. Un entretien oral sera organisé le lundi 10 juillet à 9h pour les personnes qui seront sélectionnées.
Engagement prévu le 12 juillet 2023.
Candidature à envoyer au : Centre d’action interculturelle (C.A.I.) à l’attention de Madame Benoite Dessicy, directrice – rue Docteur Haibe 1 à 5002 SAINT-SERVAIS ou par mail à l’attention de Madame Khadija Akantayou : khadija@cainamur.be .
En transmettant votre candidature et les documents annexes sollicités, vous acceptez expressément l’utilisation et le traitement de données à caractère personnel. Ces informations seront utilisées de façon sécurisée, conformément au RGPD, et uniquement aux fins du recrutement concerné.
Le C.A.I. adhère à la Charte wallonne de la diversité et recrute, dans le respect de la diversité, sur base des compétences attendues pour la fonction à exercer.
Horaires de cours, activités culturelles et de loisirs, changements d’adresses, ouverture d’un nouveau service,… Souvent, nous recevons des tas d’informations qui pourraient vous intéresser. Mais comment vous les transmettre ? Réseaux sociaux, emails,… Les outils numériques sont nombreux et nous avons besoin de mieux vous connaître ! En remplissant ce petit questionnaire, vous nous aiderez à mieux vous informer !
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– REPORTE EN 2024
Cette matinée de formation, assurée par le Service Droit des Jeunes de Namur, se compose dans un premier temps d’une partie théorique sur la « Loi modifiant le Code pénal en ce qui concerne le droit pénal sexuel » du 21 mars 2022. Plusieurs concepts essentiels vont êtes abordés tels que : la majorité sexuelle, le consentement, l’atteinte à l’intégrité sexuelle, le voyeurisme, la diffusion non consentie, le viol et l’exploitation sexuelle des mineurs. Un retour sur les réalités de terrain depuis la réforme sera également abordé.
Dans un second temps, une analyse de situations sera proposée afin de vous approprier la matière de manière plus concrète.
Présentation de la « Loi modifiant le Code pénal en ce qui concerne le droit pénal sexuel » du 21 mars 2022
Des pistes, ressources, échanges de pratique concernant l’accompagnement et l’orientation en Fédération Wallonie Bruxelles de personnes étrangères ou d’origine étrangère, dont les MENA, auteur ou victime de délits tombant sous cette loi
Les travailleurs et travailleuses de terrain qui sont en contact avec les personnes étrangères ou d’origine étrangère dans leur travail quotidien (services d’accompagnement social), ainsi que les bénévoles et le grand public intéressés par la thématique, et non juristes.
Dispositif interactif, mêlant apports théoriques, temps d’échanges entre participant·e·s et intervenantes, analyse de cas. Un support visuel et écrit type PowerPoint, un feuillet reprenant la réforme et un carnet d’exercices.
Courant 2024 (de 9h30 à 12h30 au CAI)
Le 13 avril dernier, nous organisions une conférence sur la situation problématique dans l’Est du Congo, dans le cadre de la tenue de l’exposition Sakife (pour rappel, des photographies que Christophe Smets a réalisées aux deux Kivu, illustrant les initiatives des femmes pour améliorer notamment l’infrastructure des soins de santé).
Au fil de son exposé, Hubert Leclercq, intervenant du jour, journaliste spécialiste de la RDC à La Libre Belgique, a expliqué comment la guerre, les conflits ethniques, l’exploitation des ressources naturelles et la corruption s’auto-entretiennent dans l’Est du Congo.
Il a commencé par retracer les origines des conflits ethniques : le tracé des frontières du continent africain par les Européens lors de la Conférence de Berlin en 1885, sans tenir compte des ethnies qui occupaient les territoires ; la politique de migration des Rwandais vers le Nord Kivu, encouragée par la Belgique entre 1934 et 1957, pour y développer l’agriculture ; et à partir de 1963, après l’indépendance, la guerre du Kanyarwanda.
Monsieur Leclercq a ensuite mis en lumière l’exportation des conflits entre Hutus et Tutsis par le Rwanda dans l’Est du Congo, l’ingérence de l’Ouganda et du Burundi, le pillage des ressources naturelles (or, coltan, caoutchouc, …) par ces pays voisins, les pays occidentaux, les mutlinationales. On comprend ainsi l’intérêt pour les pouvoirs en place de ne pas sécuriser l’est du Congo afin de continuer ce pillage. Il a aussi rappelé la complexité de gérer un pays gigantesque (2e pays d’Afrique après l’Algérie, 80 fois plus grand que la Belgique), dont la partie Ouest et la partie Est, Kinshasa et Bukavu par exemple, sont distantes d’au minimum 1517 km à vol d’oiseau !
Si cette exploitation des ressources naturelles était à l’origine un moyen de financement des conflits, elle en est devenue le but, et donc la cause de la continuité de la guerre, et l’explosion du nombre de mouvements rebelles : plus de 120 groupes dans les trois provinces. Or, pour Global Witness, « la situation actuelle dans l’est de la RDC illustre le fait que l’on ne s’attaque pas, à l’échelle internationale, aux liens entre le conflit armé et le commerce mondial des ressources naturelles ». Lorsque l’on sait que des proches des chefs d’État de la région sont impliqués, et que le pouvoir congolais en place « régularise » une petite quantité du Traffic d’or par des contrats de vente officiels avec Dubaï….
Et Tshisekedi de continuer sa politique du mensonge, et son discours de haine « M23 = Tutsis = Rwandais » pour fédérer et assurer sa réélection, afin de poursuivre la spoliation d’un peuple par une petite élite.
Monsieur Leclercq nous a gracieusement transmis son intervention par écrit. Dominique Watrin, travailleur du Discri, était présent lors de cette rencontre, et nous a partagé une synthèse de son contenu et des nombreux échanges entre participants et intervenant.
Lors de leur long et dangereux parcours migratoire, parfois sous forme d’une errance de plusieurs années, les MENA, en tant que mineurs étrangers non accompagnés, sont particulièrement à risque de subir différents traumas : des maltraitances, abus sexuels, viols. Expériences douloureuses qui les marqueront à vie et fragiliseront leur construction identitaire et leur sentiment d’appartenance. L’arrivée et l’accueil en Belgique ne signifient pas une élimination de tous les risques : l’attente de l’obtention d’un droit de séjour, le risque d’expulsion à leurs 18 ans, leur isolement, leur solitude, leur vulnérabilité ne les mettent pas à l’abri d’être victime de traite des êtres humains, de réseaux de prostitution. Ou, a contrario, de prendre un rôle d’agresseur envers d’autres personnes encore plus vulnérables qu’eux, lorsque toute confiance envers autrui a été blessée voire rendue impossible, lorsque tout repère culturel est perdu, lorsque les valeurs sont en question. Lors de cette formation de deux journées, nous envisagerons comment accompagner au mieux les jeunes dans la construction de leur identité, de leur vie relationnelle, affective et sexuelle, dans une optique de prévention. Les intervenants aborderont les thèmes et concepts suivants : l’adolescence en tant que période particulière de vie, comment elle est vue et vécue dans différentes sociétés dont les sociétés traditionnelles, les différents profils et parcours de MENA, les traumas et leurs manifestations à l’adolescence, l’identité et le genre, la sexualité, la nouvelle « loi sur le droit pénal sexuel qui modifie le droit pénal » du 21 mars 2022, l’éducation relationnelle et affective. Enfin, durant cette formation, les participant.e.s pourront mener des analyses de cas et découvrir la démarche interculturelle.
Professionnel.le.s ou volontaires en lien avec un public MENA. De même que toute personne intéressée par le sujet.
Lieu : CAI
Date(s) : 19 et 23 juin 2023, de 9h30 à 16h30