1985 –  Lancement du bulletin de liaison Devenir du Migrant


1985 –  Lancement du bulletin de liaison Devenir du Migrant

Le Centre (CSCIN) lance l’édition d’un périodique trimestriel à destination des immigrés. Cet outil de communication est complémentaire aux actions menées sur le terrain. Il joue le rôle de trait d’union entre les membres d’une même origine linguistique, tout en servant de lien entre les différentes associations actives sur le territoire hors des trois centres urbains (Andenne, Namur et Sambreville).

Au départ, ce périodique est édité en français, mais également traduit en plusieurs langues –italien, arabe, turc et espagnol, et sert d’organe de liaison entre les différentes associations d’immigrés de la province de Namur. Son objectif est de favoriser leur connaissance mutuelle et de les tenir informées des dernières dispositions légales concernant les immigrés : à propos notamment du séjour, de la sécurité sociale, du travail, de la santé, du chômage ou de l’école. Mais également, de permettre à ces associations de découvrir les initiatives menées par leurs homologues dans d’autres régions. Son contenu mêle ainsi des articles traitant d’aspects juridiques, des articles de fond, des comptes-rendus, des données statistiques, de la poésie, promeut différentes activités et initiatives locales et propose un agenda culturel.

 

Tiré initialement à 3000 exemplaires, le bulletin voit le nombre d’exemplaires progressivement augmenter pour atteindre 5500 en 1986, puis 7000 l’année suivante. Ceux-ci sont envoyés par la poste à toutes les familles immigrées de la province de Namur, ainsi qu’à quelques deux cents organismes de la province. En plus des associations d’immigrés, des mouvements d’éducation permanente et des organisations syndicales, le périodique est aussi envoyé aux administrations communales (services sociaux et service population), aux différentes antennes des CPAS, aux services sociaux privés ou aux mutuelles.

 

En 1987, le périodique Devenir du migrant change de nom pour celui d’Horizons 2000 (qui deviendra simplement “Horizons” en 1998). Ce nouveau titre fait référence aux origines variées des destinataires (provenant de tous horizons), mais aussi à la volonté d’étendre sa diffusion tous azimuts et à la volonté d’avancer ensemble, Belges et étrangers, vers le cap symbolique du nouveau millénaire. À partir de 1991, chacun de ses numéros traite un dossier ou un thème d’actualité, tout en continuant à relayer les activités et services des associations et à promouvoir ses propres actions. Cette publication aborde des sujets comme la guerre du golfe, les demandes d’asile, le racisme, le rôle de la famille, l’acquisition de la nationalité, l’intégration ou la politique communale et permet au Centre de diffuser ses outils pédagogiques. Elle s’accompagne à partir de 2004 de la revue Coaxions, qui se concentre alors essentiellement sur des dossiers thématiques liées aux activités du Centre (devenu CAI). L’objectif de cette évolution est de « favoriser l’expression, la prise de parole critique et d’assurer la diffusion de cette parole et des expériences de terrain comme éléments majeurs d’une meilleure connaissance de l’autre »[1].

 

Le Centre collabore aussi à la revue trimestrielle Osmoses, éditée cette fois par la Fédération des Centres régionaux d’intégration (FéCRI) entre 1996 et 2009 et qui totalise 57 numéros. Il y propose des articles de réflexion sur différents sujets de fond, tire les bilans de ses expériences et revient sur les projets qu’il a initiés, permettant ainsi de nourrir le dialogue inter-centres. Parmi les sujets traités figurent par exemple : l’action sociale, le décret CRI, les défis des migrations et de l’intégration, la question de la diversité, celle de la participation des étrangers, la position de l’Europe, la médiation interculturelle dans les hôpitaux, l’inhumation des musulmans, la question des sans-papiers, les initiatives en matière d’apprentissage du français.

 

Ces outils évolueront jusqu’à disparaître petit à petit sous leur forme matérielle, au profit des canaux de communication numériques (mailing, newsletter, réseaux sociaux,…).

 

[1] « Horizons survivra »,  Couverture de Horizons, n° 2003-3 (2003), Centre d’action interculturelle de la province de Namur.

Couverture Horizons (2003/2)

Couverture de Horizons, n° 2003-2 (2003), Centre d’action interculturelle de la province de Namur.

📄 Voir le document

Courrier du lecteur, Le devenir du migrant ?, n° 1/85 (français), 1985, Archives du CAI.

Ressources à télécharger :

  • Ajouter liens

Jargon, abréviations, sigles et acronymes : 

  • Ajouter liens

Sources :

  • Ajouter liens

Catégories :

Axes stratégiques d’intervention :

☑ Accompagnement
☑ Interpellation
☑ Travail en réseau

Thématiques traversées par l’activité :

Générales :

☑ Citoyenneté
☑ Enseignement / formation / emploi
☑ Juridique / justice
☑ Logement
☑ Mobilité
☑ Santé

Spécifiques :

☑ Intégration
☑ Interculturalité
☑ Lutte contre les discriminations
☑ Lutte contre le racisme

 





Mémorandum régional 2024

Dans le cadre des prochaines élections régionales, fédérales, européennes et communales, nous, les Centres Régionaux d’Intégration et les fédérations d’ILI (Initiatives Locales d’Intégration), souhaitons réaffirmer notre attachement à cette vision de l’intégration et encourager les futurs gouvernements à assurer son inscription dans leurs réflexions comme dans leurs décisions. 

> Mémorandum pour l’intégration des personnes étrangères – 11/2023 (PDF)

Nous souhaitons attirer l’attention sur certains freins et obstacles que rencontrent les personnes étrangères en Région wallonne et qui les empêchent de participer à la vie économique, sociale, politique et culturelle.

Dans la plupart des situations, les difficultés que rencontrent les personnes sont identiques à celles rencontrées par tout·e autre citoyen·ne, surtout vivant dans des conditions de précarité. Ce sont notamment :

  • Des problèmes d’accès à l’emploi, au logement, aux services (publics notamment) ou encore aux soins de santé ;
  • Des problèmes de mobilité dans les zones rurales ;
  • Des problèmes pour faire garder leurs enfants en bas âge ;
  • Des problèmes de discrimination (handicap, orientation sexuelle, âge, fortune, état civil, convictions politiques, religieuses ou syndicales, état de santé, caractéristiques physiques ou génétiques, naissance, origine sociale).

S’y ajoutent, en sus, des spécificités qui leur sont propres :

  • Des problèmes liés à la langue ;
  • Des problèmes liés à la méfiance qui leur est portée sur fond de stéréotypes ou de préjugés ;
  • Mais aussi des problèmes de discrimination et de racisme (les critères dits « raciaux » : la prétendue race, la couleur de peau, la nationalité, l’ascendance et l’origine nationale ou ethnique, ainsi que d’autres critères tels que les convictions philosophiques ou religieuses).
  • Des solutions existent pour remédier à ces difficultés. Le présent document reprend les nombreuses recommandations que formulent les fédérations d’ILI et les Centres Régionaux d’intégration, acteurs clés de la politique wallonne d’intégration, quant à l’accès aux droits fondamentaux et à la construction d’une société inclusive et harmonieuse.
  • De manière générale, nous souhaitons que le futur Gouvernement régional mette une priorité sur les questions de vivre ensemble, de fracture numérique, d’exercice de la citoyenneté et de lutte contre le racisme et les discriminations. Nous plaidons pour de la transversalité et des mesures spécifiques aux différentes compétences régionales (emploi, formation, logement…) voire ressortant d’autres niveaux de pouvoir (séjour, nationalité, reconnaissance de diplôme…).

En cohérence avec ces ambitions politiques, nous formulons une série de constats et de propositions en vue de renforcer le secteur de l’intégration en Wallonie. Celui-ci en a grand besoin. De nombreux opérateurs professionnels, en particulier les ILI, souffrent en effet d’une insécurité et d’un sous-financement chroniques qui pénalisent leurs publics et leurs travailleur·euses. Nous invitons dès lors les futurs mandataires wallons à agir en faveur :

Du déploiement d’une offre de services adaptée à la demande émanant des publics étrangers et d’origine étrangère résidant sur le territoire ;

D’un investissement accru sur des axes d’intégration trop peu investis (interculturalité, insertion socioprofessionnelle) ;

Du renforcement des opérateurs par le biais d’une véritable reconnaissance structurelle et d’un subventionnement à la hauteur des moyens engagés pour mettre en oeuvre leurs activités ;

D’une gouvernance plus collaborative, d’une valorisation des professionnel·les du secteur et d’une concertation constructive avec leurs représentant·es.

—ALEAP, CAIPS, CODEF, COPILI, DisCRI, FdSS, Risome

Le monde d’aujourd’hui est confronté à de nombreux défis qu’il va devoir surmonter pour assurer des conditions de vie dignes pour l’ensemble des populations à l’avenir.

En Belgique, les crises se succèdent et la numérisation d’une grande partie des services s’accélère, entraînant le développement d’une société clivée, où les inégalités se creusent et où de plus en plus de personnes sont réduites à vivre en marge de la société voire en sont exclues.

Or, sans cohésion sociale, définie par la Région wallonne comme « l’ensemble des processus, individuels et collectifs qui contribuent à assurer à chacun l’égalité des chances et des conditions, l’équité et l’accès aux droits fondamentaux et au bien-être économique, social et culturel, et qui visent à construire ensemble une société solidaire et coresponsable pour le bien-être de tous », il ne peut y avoir de justice sociale, de stabilité démocratique et encore moins de développement durable. Elle est, en outre, une condition incontournable pour garantir l’État de droit. L’intégration des personnes étrangères, telle que développée dans les politiques régionales jusqu’à présent, s’inscrit dans le champ de l’Action sociale et met en oeuvre les mêmes principes que la Cohésion sociale. Il s’agit, sur le plan individuel, de développer l’autonomie des personnes qui arrivent sur le territoire et de leur faciliter l’accès aux droits fondamentaux. Cependant, l’intégration dépend aussi de la capacité de notre société à susciter, entre des personnes ayant des ancrages socioculturels différents, un vivre ensemble solidaire fondé sur des façons partagées de vivre en société et le respect des diversités individuelles et collectives. Sur le plan collectif, il s’agit donc de favoriser la construction d’un vivre ensemble interculturel à travers les échanges positifs entre les membres des différentes communautés qui composent la société belge.

Pour l’Europe, pour la Région wallonne, comme pour les acteurs du secteur, cette conception de l’intégration à double sens, reposant à la fois sur les personnes étrangères et sur la société d’accueil, est la seule qui garantit une insertion sociale réussie des personnes primo-arrivantes.




Marché public de la Ville de Namur

La Ville de Namur fait de la lutte contre toutes les formes de racisme et de discriminations une priorité. Dans ce cadre, elle vient de publier un marché public dont l’objet est la mise en place d’actions, sur le territoire namurois, visant à renforcer la lutte contre les discriminations envers les personnes d’ascendance africaine. Ce marché entend placer la parole et le vécu des populations afro-descendantes namuroises au centre tant de la finalité que du processus.

Pour découvrir le cahier des charges et déposer une offre, vous pouvez vous rendre sur la plateforme E-tendering https://eten.publicprocurement.be/etendering/home.do.

Vous devez alors vous enregistrer en tant qu’entreprise et ensuite rechercher le marché en question. La date limite de remise des offres sur la plateforme E-tendering est fixée au 13 décembre 2022 à 10 heures. Sur cette plateforme, vous avez également accès à un forum ouvert jusqu’au 12/12 inclus et sur lequel vous pouvez poser vos éventuelles questions. Nous insistons sur le fait que toute autre forme de communication ne sera pas prise en considération, considérant le fait que les soumissionnaires doivent être informés de manière équitable.

L’introduction du marché public ne doit pas constituer un frein pour rentrer sa candidature. Le CAI peut vous aider dans cette formalité technique. N’hésitez pas à nous contacter : info@cainamur.be.




Réforme APE – que faire si j’ai un problème avec le VGE avant le 30 septembre 2022

Nous avons tous reçu en décembre 2021 ou janvier 2022 un courrier du Forem ainsi qu’un arrêté ministériel nous informant du montant de notre subvention APE, du nombre minimum de travailleurs et surtout de ce fameux VGE (volume global de l’emploi).

Comment est calculé ce Volume Global de l’Emploi ?

Le VGE est calculé par rapport à l’effectif de référence, à savoir la moyenne annuelle des travailleurs exprimée en équivalent temps plein pour les années 2017, 2018 et 2019. L’employeur est tenu de respecter ce nombre d’ETP.

Comment contrôler que le VGE repris sur l’arrêté ministériel est bien correct ?

En questionnant directement l’ONSS : https://www.onss.be/contactez-nous

En remplissant donc le formulaire de contact, le sujet à choisir étant : statistiques.
L’ONSS vous enverra par retour de mail, un formulaire reprenant vos ETP pour les années 2017 et suivantes.

En voici pour exemple 2017 :

Il vous restera donc à calculer la moyenne de toutes ces années et de comparer le résultat avec l’arrêté de subvention.

Que faire si il y a une différence entre la moyenne calculée de l’ONSS et l’arrêté de subvention ?

Vous devez vous rendre sur le site du Forem, sur la plateforme sécurisée, avec vos mots de passe et aller dans la rubrique :

https://www.leforem.be/espace-entreprise/aides/aides-promotion-emploi/Reforme-APE/recalculVGE

Il convient donc de compléter ce formulaire et d’y annexer la preuve que vous aurez reçue de l’ONSS.

N’hésitez pas à nous contacter pour toutes questions : fabienne@cainamur.be – 081 71 35 17




Concours d’expression artistique du MRAX pour lutter contre le racisme et le harcèlement scolaire

Le MRAX asbl lance l’édition 2021-2022 de son concours d’expression artistique « ma plume contre le racisme », avec pour thème « Harcèlement et discriminations à l’école.

Le concours s’ouvre aux élèves du secondaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du 10 janvier au 6 mars 2022.

Comment participer au concours ? 

Les élèves sont invités à faire cours à leur imagination et créativité sur le thème du harcèlement scolaire et discrimination : 

        • soit, en réalisant une production écrite (peu importe la forme : poème, nouvelle, texte argumentatif, etc.) de maximum de 2 pages
        • soit en produisant une vidéo de maximum 2 minutes (ici aussi la forme n’a pas d’importance : slam, lecture, performance, montage vidéo etc.) 

Il n’y a pas réellement de contrainte, le but est vraiment de laisser les élèves s’exprimer ! 

> Toutes les infos ici




Territoire zéro chômeur de longue durée (appel à projet)

En matière de lutte contre le chômage de longue durée et d’intégration des personnes privées d’emploi, le Plan de relance de la Wallonie (2021) prévoit le renforcement des dispositifs déjà existants et l’expérimentation de nouveaux modèles ou d’approches innovantes en faveur de l’intégration des personnes les plus éloignées de l’emploi, privées d’emploi de longue durée.

Dans cette perspective, le Cabinet de la Ministre Morreale prépare le lancement sous peu en Wallonie d’un Appel à projets-pilotes s’inspirant du dispositif « Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée » (TZCLD) dont l’exemple nous vient de France.

La finalisation de l’Appel étant prévue pour le début de l’année 2022, l’Instance Bassin Enseignement qualifiant Formation Emploi (IBEFE) de Namur et sa Chambre Emploi Formation (CEF), ont souhaité pouvoir informer et sensibiliser rapidement les acteurs de son territoire concernant ce nouveau dispositif. 

Voici les premières informations dont nous disposons déjà mais qui peuvent encore évoluer :

La première phase de l’Appel à projets porterait sur 5 ans (2022-2026).

L’objectif des projets-pilotes est de permettre l’émergence de réponses innovantes face au chômage de longue durée :

  • Démarche volontaire partant des envies et compétences des personnes durablement privées d’emploi et visant à leur permettre d’exercer un travail répondant à celles-ci.
  • Le public cible prioritaire étant les personnes privées d’emploi de longue durée, depuis plus de cinq ans, peu ou pas accompagnées.
  • Les projets devant viser un territoire précis (max. 15.000 habitants).
  • Les emplois concernés devant apporter une réponse à des besoins non satisfaits sur le territoire concerné (principes de complémentarité et de non-concurrence avec l’existant) ;
  • Les projets devant émerger du terrain, mobiliser une diversité d’acteurs locaux, être portés par un « porteur de projet », explorer de nouveaux partenariats, …

 La Chambre Emploi formation de l’IBEFE de Namur organisera, en visio-conférence, une séance d’information à destination des personnes intéressées dès que les modalités plus précises relatives à l’Appel à projets seront disponibles.

 Vous désirez rester informé.e.s ? Manifestez votre intérêt en cliquant sur le lien : formulaire ou via le QR-Code avant le 17 décembre.

Contact : Madame Murielle Norro (murielle.norro@forem.be)