1985 –  Formation d’animateurs en milieu immigré


1985 –  Formation d’animateurs en milieu immigré

Différents cycles de formation complémentaires sont organisés par le Centre pour permettre aux animateurs d’origines étrangère travaillant en milieu immigré d’élaborer des projets d’animation sur la base de techniques diverses. C’est le début d’un axe de travail important pour le Centre.

Cette formation est organisée en collaboration avec l’ASBL ATAC (Association Travail-Amitié-Culture – service formation de la FGTB Namur). 

Le premier cycle aborde les thèmes suivants : 

  • L’analyse et la construction de l’histoire de l’immigration au travers des histoires individuelles. 
  • L’insertion sociale, culturelle et politique des immigrés, aujourd’hui dans la société d’accueil.
  • Les éléments de synthèse pour une photographie de l’immigration et son devenir. 
  • L’analyse de stéréotypes, leurs origines et leurs significations. 
  • Le rôle social et la communication, analyse de la communication par le jeu de rôles. 
  • Comment construire un projet d’animation à partir de cultures différentes ? Pistes d’action. 

Le second cycle permet, quant à lui, d’aborder des domaines plus spécifiques de l’animation. Il propose une introduction aux techniques d’animation et d’affiner les connaissances dans certains domaines tels que : la scolarisation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes migrants ; l’insertion sociale, culturelle et politique du migrant ; le développement de la personnalité ou l’élaboration d’un projet d’animation. Le troisième cycle approfondit certains points traités lors des deux premiers cycles.

Par la suite, cette formation évoluera vers une formation à la relation interculturelle et en développement de projets interculturels (à partir de 1995). Celle-ci ne s’adresse alors plus spécifiquement aux animateurs d’origine étrangère, mais plus largement aux intervenants sociaux de la société d’accueil. 

* Légende

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Catégories :

Axes stratégiques d’intervention :

☑ Accompagnement
☑ Interpellation
☑ Travail en réseau

Thématiques traversées par l’activité :

Générales :

☑ Citoyenneté
☑ Enseignement / formation / emploi
☑ Juridique / justice
☑ Logement
☑ Mobilité
☑ Santé

Spécifiques :

☑ Intégration
☑ Interculturalité
☑ Lutte contre les discriminations
☑ Lutte contre le racisme

 





1985 –  Diffusion d’émissions de radio interculturelles sur les ondes locales de Namur


1985 –  Diffusion d’émissions de radio interculturelles sur les ondes locales de Namur

Face au constat que les associations de personnes d’origine immigrée manquent de lieux et de moyens d’expression de leur culture, le Centre socioculturel des immigrés (CSCIN) s’implique dans un projet de radio interculturelle. L’initiative débute avec l’émission Interculture sur la radio locale 081, puis se poursuit en 1985, avec la diffusion de « Radio Côte à Côte » sur les ondes de Namur centre. Ouverte aux communautés immigrées de la région namuroise, celle-ci propose, à plusieurs moments de la semaine, différents contenus : agenda culturel, musique interculturelle, revue de presse, rencontres d’immigrés, etc. Le temps d’antenne y est géré par les communautés elles-mêmes. Ces émissions proposent des moments d’échanges sur la vie culturelle et sociale et permettent la diffusion d’informations utiles. Elles visent à offrir, tant aux Belges qu’aux personnes d’origine immigrée, l’opportunité de mieux connaître la culture et les réalités des différentes communautés étrangères.

Différentes communautés immigrées de la région namuroise participent à partir de 1985 à « Radio Côte à Côte » diffusée sur les ondes de Namur centre (101.5 FM). Les émissions ont généralement une dimension interculturelle, mais certaines sont plus communautaires, à l’exemple de celle animée par des immigrés turcs. L’émission Interculture, qui y est diffusée en français, est menée en collaboration entre le CASIT-UO et le CSCIN. Elle se scinde en deux parties : la première est liée à l’information sur les modifications de la législation en vigueur pour les migrants et les activités associatives dans la région et propose de la musique provenant de différents pays ; la seconde est orientée sur la rencontre d’un migrant, sur son parcours socioprofessionnel, ses souhaits culturels, ses doutes et ses projets.

L’initiative se poursuit au cours des années 1990. Vers le milieu de la décennie, une association albanaise exprime sa volonté de réaliser une émission dans sa langue, permettant l’échange et la diffusion d’informations sur la situation de ses ressortissants dans la province. Conscient de l’intérêt que peut susciter cet espace radiophonique multiculturel chez d’autres associations d’immigrés à Namur, le Centre invite d’autres communautés à collaborer. En 1996, une émission se met en place réunissant les associations albanaise, maghrébine, turque et zaïroise, et la participation du mouvement d’éducation permanente PAC (Présence et action culturelles). Intitulée ALMATUZA (Albanie-Maghreb-Turquie-Zaïre), elle est rebaptisée ALMATUCO en 1998 (après que le Zaïre est devenu le Congo). Toutes adhèrent au projet de production et de réalisation d’une émission multiculturelle sur Namur, que coordonne le CAI. Cette initiative qui ouvre aux communautés un espace de parole, permet aussi aux cadres d’associations d’immigrés de se perfectionner dans la technique radiophonique et dans la gestion d’un projet commun.

De 1996 à 2009, la diffusion des émissions de « Radio Côte à Côte » se poursuit sur la station Equinoxe FM. Elles proposent alors :

  • de développer le dialogue entre les communautés, en créant un lieu d’échange et de diffusion radiophonique sur la vie sociale et culturelle des personnes et des communautés d’origine étrangère.
  • de promouvoir un outil d’information, de sensibilisation et de dialogue et ainsi contribuer aux actions d’éducation permanente.
  • de permettre aux minorités culturelles de s’exprimer par le biais d’un outil radiophonique et aux auditeurs namurois de prendre connaissance de la dynamique et des initiatives des associations et communautés d’origine étrangère.
  • de faire partager à la communauté d’accueil les atouts et la richesse culturelle des populations d’origine étrangère.
  • d’assurer la promotion des manifestations organisées par les associations d’immigrés et belges.
  • de sensibiliser les communautés d’origine étrangère sur la citoyenneté active.

En 2009, à l’émission ALMATUCO succède la « Radio interculturelle namuroise », diffusée sur les ondes de la Radio universitaire namuroise (RUN 107.1 FM), disponible également en ligne. Le contenu et la méthodologie changent : le CAI invite l’ensemble des associations à participer, mais désormais c’est lui qui coordonne et anime les espaces de diffusion, quatre heures d’antenne par semaine. L’objectif diffère alors de ceux d’ALMATUCO : des créneaux sont réservés aux différentes associations, mais des émissions d’échanges et de débat voient également le jour. Celles-ci traitent de nombreuses thématiques, telles que la scolarité, le genre, les migrations d’hier et d’aujourd’hui, la politique européenne ou encore la mort. Certaines de ces émissions spéciales sont enregistrées hors des studios habituels et en public, afin d’être au cœur de l’activité namuroise.

En 2013, contraint à une réduction de temps d’antenne, le CAI se retire de la gestion du projet et laisse peu à peu la place aux associations qui y prennent leur autonomie.

* Promotion pour l’émission Almatuza sur Radio Equinoxe (dernier page de Horizons 2000, mars 1997), Centre socioculturel des immigrés de la province de Namur (CSCIN/CAI).

* Logo de la radio interculturelle namuroise

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Evaluation des intervisions sociojuridiques 2025

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Expo et publication pour les 50 ans de l’immigration marocaine et turque en Belgique (2014)

Introduction

Dans le cadre de son anniversaire, le Centre d’action interculturelle de la province de Namur tient à rappeler les rôles fondamentaux qu’il a pu développer tout au long de son existence, en fonction des réalités de terrain. Aujourd’hui, plus que jamais, il réaffirme au coeur de son projet stratégique son rôle d’expert, d’aiguillon et de lobbying en matière d’interculturalité. Ces rôles ont été, sont et seront aussi longtemps que le C.A.I. existe assurés particulièrement auprès des communautés immigrées. En ce qui concerne les mosquées, par exemple, le C.A.I. a été et est toujours un agent de cohésion sociale. Faisons d’ailleurs référence à un Coaxions écrit en 2006 sur « L’Islam dans l’espace public » ; une partie était consacrée aux lieux de culte pour lesquels le C.A.I. a joué un rôle important, notamment lors de la fête du sacrifice.

En 2014, Coaxions met le focus sur l’aspect local de l’immigration marocaine et turque à Namur. Cependant, de nombreux acteurs en province de Namur se sont mobilisés à plus d’un titre, par exemple à Andenne et Sambreville où les centres culturels ont organisé des commémorations et des festivités pour saluer ces 50 ans de présence.

Le C.A.I. tient également à réaffirmer son implication dans la sensibilisation du grand public quant aux questions liées à l’interculturalité. Dans le cadre des 50 ans de la signature des accords bilatéraux entre la Belgique d’une part et le Maroc et la Turquie d’autre part, il avait organisé en collaboration avec Canal C une émission (Point Barre) réunissant des jeunes issus de la seconde génération. Nés pour la plupart à Namur, ils y travaillent et parlent de leur quotidien.

C’est fort de nos 30 ans d’expérience que nous avons souhaité rendre un bel hommage aux premiers marocains et trucs arrivés à Namur il y a 50 ans pour répondre à nos besoins de maind’oeuvre et démographiques. Nous vous souhaitons bonne lecture de ce Coaxions, réédité pour cette occasion incontournable.




Mémorandum régional 2024

Dans le cadre des prochaines élections régionales, fédérales, européennes et communales, nous, les Centres Régionaux d’Intégration et les fédérations d’ILI (Initiatives Locales d’Intégration), souhaitons réaffirmer notre attachement à cette vision de l’intégration et encourager les futurs gouvernements à assurer son inscription dans leurs réflexions comme dans leurs décisions. 

> Mémorandum pour l’intégration des personnes étrangères – 11/2023 (PDF)

Nous souhaitons attirer l’attention sur certains freins et obstacles que rencontrent les personnes étrangères en Région wallonne et qui les empêchent de participer à la vie économique, sociale, politique et culturelle.

Dans la plupart des situations, les difficultés que rencontrent les personnes sont identiques à celles rencontrées par tout·e autre citoyen·ne, surtout vivant dans des conditions de précarité. Ce sont notamment :

  • Des problèmes d’accès à l’emploi, au logement, aux services (publics notamment) ou encore aux soins de santé ;
  • Des problèmes de mobilité dans les zones rurales ;
  • Des problèmes pour faire garder leurs enfants en bas âge ;
  • Des problèmes de discrimination (handicap, orientation sexuelle, âge, fortune, état civil, convictions politiques, religieuses ou syndicales, état de santé, caractéristiques physiques ou génétiques, naissance, origine sociale).

S’y ajoutent, en sus, des spécificités qui leur sont propres :

  • Des problèmes liés à la langue ;
  • Des problèmes liés à la méfiance qui leur est portée sur fond de stéréotypes ou de préjugés ;
  • Mais aussi des problèmes de discrimination et de racisme (les critères dits « raciaux » : la prétendue race, la couleur de peau, la nationalité, l’ascendance et l’origine nationale ou ethnique, ainsi que d’autres critères tels que les convictions philosophiques ou religieuses).
  • Des solutions existent pour remédier à ces difficultés. Le présent document reprend les nombreuses recommandations que formulent les fédérations d’ILI et les Centres Régionaux d’intégration, acteurs clés de la politique wallonne d’intégration, quant à l’accès aux droits fondamentaux et à la construction d’une société inclusive et harmonieuse.
  • De manière générale, nous souhaitons que le futur Gouvernement régional mette une priorité sur les questions de vivre ensemble, de fracture numérique, d’exercice de la citoyenneté et de lutte contre le racisme et les discriminations. Nous plaidons pour de la transversalité et des mesures spécifiques aux différentes compétences régionales (emploi, formation, logement…) voire ressortant d’autres niveaux de pouvoir (séjour, nationalité, reconnaissance de diplôme…).

En cohérence avec ces ambitions politiques, nous formulons une série de constats et de propositions en vue de renforcer le secteur de l’intégration en Wallonie. Celui-ci en a grand besoin. De nombreux opérateurs professionnels, en particulier les ILI, souffrent en effet d’une insécurité et d’un sous-financement chroniques qui pénalisent leurs publics et leurs travailleur·euses. Nous invitons dès lors les futurs mandataires wallons à agir en faveur :

Du déploiement d’une offre de services adaptée à la demande émanant des publics étrangers et d’origine étrangère résidant sur le territoire ;

D’un investissement accru sur des axes d’intégration trop peu investis (interculturalité, insertion socioprofessionnelle) ;

Du renforcement des opérateurs par le biais d’une véritable reconnaissance structurelle et d’un subventionnement à la hauteur des moyens engagés pour mettre en oeuvre leurs activités ;

D’une gouvernance plus collaborative, d’une valorisation des professionnel·les du secteur et d’une concertation constructive avec leurs représentant·es.

—ALEAP, CAIPS, CODEF, COPILI, DisCRI, FdSS, Risome

Le monde d’aujourd’hui est confronté à de nombreux défis qu’il va devoir surmonter pour assurer des conditions de vie dignes pour l’ensemble des populations à l’avenir.

En Belgique, les crises se succèdent et la numérisation d’une grande partie des services s’accélère, entraînant le développement d’une société clivée, où les inégalités se creusent et où de plus en plus de personnes sont réduites à vivre en marge de la société voire en sont exclues.

Or, sans cohésion sociale, définie par la Région wallonne comme « l’ensemble des processus, individuels et collectifs qui contribuent à assurer à chacun l’égalité des chances et des conditions, l’équité et l’accès aux droits fondamentaux et au bien-être économique, social et culturel, et qui visent à construire ensemble une société solidaire et coresponsable pour le bien-être de tous », il ne peut y avoir de justice sociale, de stabilité démocratique et encore moins de développement durable. Elle est, en outre, une condition incontournable pour garantir l’État de droit. L’intégration des personnes étrangères, telle que développée dans les politiques régionales jusqu’à présent, s’inscrit dans le champ de l’Action sociale et met en oeuvre les mêmes principes que la Cohésion sociale. Il s’agit, sur le plan individuel, de développer l’autonomie des personnes qui arrivent sur le territoire et de leur faciliter l’accès aux droits fondamentaux. Cependant, l’intégration dépend aussi de la capacité de notre société à susciter, entre des personnes ayant des ancrages socioculturels différents, un vivre ensemble solidaire fondé sur des façons partagées de vivre en société et le respect des diversités individuelles et collectives. Sur le plan collectif, il s’agit donc de favoriser la construction d’un vivre ensemble interculturel à travers les échanges positifs entre les membres des différentes communautés qui composent la société belge.

Pour l’Europe, pour la Région wallonne, comme pour les acteurs du secteur, cette conception de l’intégration à double sens, reposant à la fois sur les personnes étrangères et sur la société d’accueil, est la seule qui garantit une insertion sociale réussie des personnes primo-arrivantes.




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Extra-européen·ne +18 ans avec 5 ans de résidence en Belgique (en séjour légal)

Elections communales
le 13 octobre 2024

Avant le 31 juillet 2024
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Belge depuis peu ? Pas besoin de s’inscrire ! En tant que Belge, vous êtes automatiquement inscrit·e comme électeur/électrice aux élections européennes, fédérales et régionales du 9 juin 2024 ainsi qu’aux élections communales et provinciales du 13 octobre 2024.

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