Inscription à la Cérémonie d’anniversaire CAI du 28 novembre 2025
Inscription à la Soirée privée du CAI le vendredi 28 novembre 2025
Dans le cadre de la célébration des 40 ans du CAI, une soirée festive privée se tiendra à 19 h, réservée aux travailleurs (anciens et actuels), aux administrateurs en fonction, aux fondateurs et à quelques proches.
Au programme : apéritif, buffet fromage, animation musicale, avec un temps privilégié de convivialité et de partage de souvenirs autour de quarante années de vie associative et collective.
Soirée privée – 40 ans du CAI
Vendredi 28 novembre 2025 à 18h30
La Nef (Namur)
Inscription
Évaluation : Journée d’inscription FLE 2025
2022 – Recherche-action et cadastre des associations issues de l’immigration, pour valoriser leur rôle dans les processus d’intégration des personnes étrangères et d’origine étrangère
2022 – Recherche-action et cadastre des associations issues de l’immigration, pour valoriser leur rôle dans les processus d’intégration des personnes étrangères et d’origine étrangère
Depuis la création du Centre (CSCIN à l’époque), les associations issues de l’immigration ont toujours occupé une place active et proactive au sein de l’ASBL, mais aussi dans le développement des initiatives et des politiques en matière d’intégration, d’interculturalité et de lutte contre le racisme. Le CAI coopère avec elles et s’est toujours investi dans l’accompagnement de celles-ci. En 2022, il collabore à une étude pour recenser ces acteurs, mais aussi pour définir leurs besoins et identifier les freins qui se posent à leur développement et à leur action. Ce travail lui permet de dresser un état des lieux et une cartographie actualisée du secteur et de proposer des plans de formation et d’accompagnement adaptés.
Depuis la création du CSCIN, les associations issues de l’immigration font l’objet d’une attention particulière dans la coopération et le développement d’initiatives favorisant la mise en pratique de la démarche interculturelle pour faciliter le processus d’intégration. L’objectif est de permettre aux populations étrangères d’accéder, au même titre que les autochtones, aux droits fondamentaux.
Avant même la création du Centre en 1983, une large consultation avait été réalisée auprès des représentants de ces associations et de la société civile de la province de Namur. Cette démarche allait être à la base de la constitution des instances de l’ASBL, composées de représentants des pouvoirs publics, d’opérateurs de la société civile et d’associations issues de l’immigration.
Depuis 1998, dans le cadre de sa mission décrétale, le CAI accompagne les Initiatives locales d’intégration (ILI) dans différents domaines : administratif, juridique, financier, dans la gestion et la création de projets, la communication et le graphisme, mais aussi pour la mise en réseau. Lorsque la Région wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles font part de leur intention de mettre en place un parcours d’accueil pour les primo-arrivants, le CAI interpelle les pouvoirs publics. Il souhaite alors renforcer la collaboration avec les associations de terrain en leur offrant la possibilité d’être des lieux d’accueil des primo-arrivants : en permettant en particulier à celles issues de l’immigration de jouer le rôle de premier accueil et d’être financé pour ce faire. Malheureusement, cette idée n’est pas soutenue par les décideurs. Parallèlement, les changements décrétaux imposent de nouvelles contraintes et modifient le rôle dévolu au secteur associatif.
En 2002, le nouveau ministre donne pour mandat à chaque CRI de créer un Conseil représentatif. Celui-ci est constitué d’acteurs de la société civile, de représentants des services publics à finalités sociales et des associations issues de l’immigration. Il s’organise en diverses commissions. Cependant, les associations d’immigrés éprouvent rapidement des difficultés à s’investir dans les travaux menés au sein de ces différentes commissions thématiques. La connaissance de ces opérateurs met en exergue le statut qu’elles occupent d’une part et, d’autre part, l’absence de moyens structurels, de professionnalisation liée à leur précarité financière, et à leur manque de moyens humains et logistiques.
Malgré les différents contextes politiques et les orientations prises par le gouvernement, le CAI maintient toujours son souhait d’impliquer les associations dans les questions liées à l’intégration de migrants et dans la construction d’une société interculturelle. Tout au long de son évolution, le Centre s’est appuyé sur l’expertise et la représentativité des associations communautaires en menant des initiatives contribuant à la reconnaissance de ces communautés immigrées et à la valorisation des différentes cultures, dans la perspective d’un meilleur vivre-ensemble. Parmi ces initiatives, on peut citer : la Semaine maghrébine ; « Sens d’ailleurs » ; la participation à différents projets menés par ses partenaires, dont Multicité à Namur, Multicouleurs à Sambreville ; le colloque sur le codéveloppement, Equal-Vitar ; la co-coordination avec la Province de Namur d’une plateforme « Femmes migrantes » (2013).
En outre, depuis plusieurs années en Wallonie, des acteurs publics et privés s’impliquent dans la réflexion et l’action pour le codéveloppement. En 2008, une recherche-action est ainsi menée par l’Institut de recherche et de formation sur la migration (IRFAM). Cette démarche fait l’objet d’une coopération avec l’ensemble des acteurs impliqués dans ce secteur spécifique. Cette recherche contribue à définir le statut des OSIM – Organismes de Solidarité internationale issues des migrations –, à les identifier, à les reconnaître et à créer des synergies avec d’autres structures spécialisées en la matière.
En 2014, un nouveau décret précise les modalités d’accès à l’appel à projets liés aux « Initiatives locales d’intégration » (ILI) et les axes financés. Il en ressort que la Wallonie abandonne le financement des actions liées à la valorisation culturelle et au codéveloppement. Cette réorientation exclut également les petites associations issues de l’immigration.
Depuis le secteur a connu une transformation importante, liée à sa professionnalisation et à la mise en place du parcours d’intégration. Ce changement a eu un impact gravement la vie des associations issues de l’immigration, qui n’ont pas pu s’y adapter. Face à la réalité de ces partenaires, le CAI s’investit davantage encore à renforcer la collaboration et la prise en compte de ces associations en les impliquant, en les informant, en les formant dans la perspective qu’elles soient reconnues et visibilisées dans le secteur. Car pour le CAI, leur rôle est essentiel au sein du processus d’inclusion sociale, professionnelle et culturelle des populations immigrées.
En 2019, la Ville de Namur était interpellée par la Commission de l’ONU à la suite d’une recherche menée dans différentes villes belges. De ces rencontres émergeait un rapport bouleversant qui identifiait clairement des problématiques liées au racisme et à la discrimination à l’égard des afrodescendants sur son territoire. La Ville de Namur demande alors que le cadastre des associations de migrants soit actualisé et transmis à celle-ci. En 2022, le CAI sollicite l’IRFAM pour engager un partenariat afin de réaliser une étude qui permettra d’identifier ces acteurs, de définir leurs besoins et d’identifier les freins qu’ils rencontrent dans le développement de leur structure, d’une part, et dans le travail qu’ils mènent avec leur public d’autre part. Au terme de ces travaux, une cartographie actualisée, un état des lieux, un plan de formation adapté et un accompagnement spécifique sont développés.
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Axes stratégiques d’intervention :
☑ Accompagnement
☑ Interpellation
☑ Travail en réseau
Thématiques traversées par l’activité :
Générales :
☑ Citoyenneté
☑ Enseignement / formation / emploi
☑ Juridique / justice
☑ Logement
☑ Mobilité
☑ Santé
Spécifiques :
☑ Intégration
☑ Interculturalité
☑ Lutte contre les discriminations
☑ Lutte contre le racisme
2007 – « Sens d’ailleurs » : un outil pédagogique pour célébrer la diversité
2007 – « Sens d’ailleurs » : un outil pédagogique pour célébrer la diversité
Le nouvel outil pédagogique, intitulé « Sens d’ailleurs », vise à explorer la richesse culturelle des pays de l’ex-URSS. Il propose des panneaux d’exposition, des affiches et photographies, ainsi qu’un dossier pédagogique, qui s’articulent autour des traditions, voyages, lettres, jeux, fiches documentaires, etc.
L’outil « Sens d’ailleurs » est présenté début mai 2007 à la Maison de la Culture de Namur à l’occasion d’un événement interculturel inédit intitulé « Sens et (re)connaissance des pays de l’Est ». Ce dernier met en lumière les histoires, talents et traditions des migrants issus des quinze nations formant autrefois l’Union soviétique. En partenariat avec la Province et la Ville de Namur, le CAI y dévoile le projet « Sens d’ailleurs », qui se décline en une série d’activités visant à explorer la richesse culturelle des pays de l’ex-URSS, à travers notamment des rencontres, des découvertes, des moments culturels et des échanges.
La programmation de « Sens d’ailleurs » débute, le 3 mai, avec une exposition à la Galerie du Beffroi, présentant des photographies de Patricio Diez et Evangeline Masson-Diez, ainsi que de Lillo Canta. Ces clichés offrent une perspective unique sur la vie quotidienne de l’ex-URSS et sont appréciés par plus de mille visiteurs. Le vernissage avait été suivi d’une projection-débat du film L’été d’Isabelle, réalisé par Nurbek Egen, explorant les rencontres interculturelles.
Le 4 mai, un concert classique enchante le public avec des artistes venus de Géorgie, de Russie et du Kazakhstan, comme Arthur Boursmitrov et l’ensemble « Vent d’Est ». La soirée du 5 mai conclut l’événement avec le gala « Ça vient de l’Est », mettant en avant des artistes tels que la pianiste Naïra Mnoian ou le chanteur Vadim Piankov, accompagnés de danses traditionnelles du groupe Droesjba d’Anvers.
En parallèle, des conférences enrichissent la compréhension des dynamiques migratoires des pays de l’Est, à l’exemple de l’intervention d’Aude Merlin, de l’ULB, invitée à discuter de l’espace postsoviétique lors de la conférence « Les immigrants des Pays de l’Est ».
Le projet « Sens d’ailleurs » démontre, une fois encore, que le dialogue interculturel est non seulement possible, mais aussi nécessaire pour construire une société harmonieuse et respectueuse des différences. En renforçant les liens entre les communautés et la société d’accueil, cet événement participe à célébrer la diversité.
Loin d’être le seul outil de sensibilisation du CAI :
De sa création à aujourd’hui, selon les besoins et moyens disponibles, le CAI développe des outils pédagogiques adaptés et dans l’air du temps. À travers des supports variés, allant de la brochure explicative à l’outil multimédia complexe, il s’efforce d’apporter des réponses aux besoins pédagogiques de ses publics et de sensibiliser la population générale. Parmi les outils élaborés par le Centre, nous pouvons citer : la malle pédagogique intitulée « La manne à pains », la brochure sur les Migrants en transit, l’exposition Mots d’ailleurs, le CD-Rom « Voyage au pays des quatre i », le PDF interactif sur les causes des migrations, des vidéos diffusées sur la chaîne YouTube du CAI, des affiches sur la mobilité, des brochures de vulgarisation sur les discriminations, etc. Le Centre collabore aussi à deux recueils d’outils pédagogiques de la Province de Namur, respectivement sur les thèmes de la diversité et de la lutte contre le racisme.
De la même manière, le Centre coorganise ou soutient depuis toujours des manifestations culturelles et festives valorisant les communautés et permettant les échanges interculturels. Pensons, à titre d’exemples, à celles organisées à Andenne, Namur et Sambreville dans le cadre des commémorations des accords bilatéraux conclus pour fournir de la main-d’œuvre étrangère à la Belgique, à la participation du Centre à la fête des enfants turcs, au festival Carré d’As et Mundo pour la communauté congolaise, à sa participation aux « anniversaires » de l’indépendance (de l’Albanie notamment), aux fêtes de fin d’année des cours de français du Centre, de la participation à Multicité à Namur ou à Multicouleurs à Sambreville, etc.
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☑ Citoyenneté
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☑ Lutte contre les discriminations
☑ Lutte contre le racisme
1994 – Ouverture d’un bureau des plaintes contre le racisme (Ouverture du Service local de lutte contre le racisme – SLLCR)
1994 – Ouverture d’un bureau des plaintes contre le racisme (Ouverture du Service local de lutte contre le racisme – SLLCR)
Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, sur la base d’un partenariat avec le CSCIN, ouvre un bureau dans les locaux de ce dernier qui sera actif jusqu’en 2009. Une collaboratrice du Centre pour l’égalité des chances est chargée de recueillir et de traiter les signalements des victimes et témoins de racisme, les situations de non-respect des droits des étrangers et de participer aux activités locales en lien avec les missions de l’institution qu’elle représente. Ces dernières se déclinent, par exemple, dans le fait de participer aux débats sur la lutte contre le racisme, de défendre le droit de votre des étrangers au niveau communal ou la création de parcelles pour la population musulmane dans les cimetières, l’acquisition de la nationalité belge ou la naturalisation, la loi de 1980 régissant l’accès au territoire belge, l’établissement ou l’éloignement des étrangers etc.
Tant dans la recherche d’un logement (très fastidieuse lorsque l’on est « noir » ou « bronzé », avec une famille nombreuse, un père et une mère au chômage, etc.) que dans d’autres domaines de la vie quotidienne et sociale, les manifestations de racisme et de xénophobie devraient être plus durement sanctionnées.
Le projet de « bureau des plaintes » a pour objectif d’être au plus proche du public afin de trouver des solutions adaptées au contexte local. C’est la raison pour laquelle le CSCIN décide de proposer ce service au sein même de ses locaux, facilitant ainsi l’orientation des personnes victimes de discrimination. Cela est rendu possible grâce à un partenariat noué avec le Centre pour l’égalité des chances.
Le « bureau des plaintes » est ouvert à toute personne, belge ou non belge, victime ou témoin d’actes racistes. En effet, l’expérience démontre que, bien souvent, les victimes de discrimination ont du mal à faire valoir leurs droits, la législation antiraciste étant mal connue et peu utilisée.
L’objectif est donc de cerner au plus près la nature des discriminations, de contribuer au respect de la loi et de donner aux publics concernés les moyens de remédier à des situations discriminatoires.
Parallèlement à un règlement du problème, le « bureau des plaintes » permet une dépersonnalisation des situations perçues comme xénophobes. Par la discussion et l’analyse du problème posé, le permanent est à même de mettre à jour les causes de ces sentiments discriminatoires parfois liés à l’ignorance du plaignant dans ses démarches administratives ou pour toutes autres raisons.
Celui-ci est orienté vers un organisme qui est à même de trouver une solution au problème. Ce type d’intervention constitue une démarche préventive d’importance.
En résumé, l’objectif est d’identifier les situations de racisme, qu’elles soient individuelles ou collectives et d’y remédier. Il s’agit de contribuer au respect de la loi et de la faire connaître au plus grand nombre.
Dans le cas des plaintes qui n’entrent pas dans le cadre de la loi Moureaux-Herman contre le racisme et la xénophobie, une collaboration structurée est organisée avec le service de médiation interculturelle du CSCIN. Cette collaboration permet la prévention et la négociation, afin d’apaiser les conflits et d’éviter d’entrer dans une logique de plainte susceptible de déboucher sur un affrontement judiciaire. Le relais et/ou la communication avec certains autres services, tels que le Centre des immigrés Namur-Luxembourg ou les administrations communales, permet de faire avancer les choses et d’éviter des plaintes liées à une mauvaise communication.
La collaboratrice du Centre pour l’égalité des chances est alors l’intermédiaire entre les associations et les services subsidiés par le FIPI (le Fonds d’impulsion à la politique des immigrés).
En 2003, un projet vise à élargir les critères de la loi contre le racisme et la xénophobie pour prendre en compte d’autres formes de discriminations. Dans la « loi anti-discrimination » du 10 mai 2007, ces critères sont étendus au nombre de 19. Le Centre pour l’égalité des chances s’adapte à ce progrès législatif en défendant désormais également les citoyens victimes d’homophobie, de discriminations basées sur le handicap, l’état de santé, les convictions politiques ou philosophiques, les convictions syndicales, etc. Ceci explique qu’il lui faut une structure plus adaptée à l’accueil des nouveaux requérants. Il conclut donc une convention de collaboration avec les Espaces Wallonie, tout en gardant les différents centres d’intégration régionaux comme partenaires privilégiés sur le terrain. Les permanences au sein du CSCIN, devenu entretemps le CAI, prennent fin en 2009.
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