1985 –  Mise en place des cours de français


1985 – Mise en place des cours de français

Outre sa participation à la coordination « Alpha » de la province de Namur et sa collaboration active à la campagne de sensibilisation à l’alphabétisation dans diverses villes de la province, le Centre socio-culturel des immigrés de la province de Namur (CSCIN) anime et programme des cours de français et d’alphabétisation.

À partir de 1985 et pendant plusieurs années, le Centre organise des cours d’alphabétisation pour adultes et des écoles de devoirs pour leurs enfants à Namur, Andenne et Sambreville.

A Namur, Les associations d’alpha à Namur ont un passé relié notamment par le fait de trois personnalités namuroises (Philippe Mahoux, pour RTA, André Boulvin pour le MOC et André Chapotte pour Alpha 5000).

André Chapotte sera durant de longues années actif dans ce domaine, il sera aussi le deuxième directeur du CSCIN.

À Namur, cette expérience est d’abord menée en collaboration avec différents mouvements namurois, dont ATAC (Association Travail-Amitiés-Culture, une asbl créé au sein de la FGTB pour former les chômeurs), les FPS (Femmes prévoyantes socialistes), le PAC (Présence et action culturelles) et et le collectif d’alphabétisation de Bruxelles qui ensemble constituent une association de fait : alpha 5000 en 1985. Cette association deviendra une ASBL en 1994.

C’est en effet André Chapotte, formateur à l’ATAC et partie prenante du CSCIN, qui contribue à la création de la maison Alpha 5000. Il se rend rapidement compte qu’au-delà des chômeurs et des analphabètes qui fréquentent Alpha 5000, ce service attire aussi des personnes lettrées dans leur langue maternelle, mais qui ne maîtrisent pas le français. Ce constat mène à la création, au sein du Centre socio-culturel des immigrés , de cours de français langue seconde, d’abord de façon expérimentale. Des contacts sont ensuite noués avec l’Institut Ilon-Saint-Jacques et l’école des Cadets (EAFC Namur-Cadets) – pour couvrir les deux réseaux libre et officiel, dans une démarche pluraliste – de manière à offrir des cours de français au plus grand nombre.

 Cette maison de l’alphabétisation Alpha 5000, qui fonctionne comme une association de fait animée par des volontaires pendant dix ans, avant d’acquérir le statut d’ASBL en 1994. Celle-ci rencontre plus particulièrement les besoins des immigrés au chômage – qui bénéficient d’une dérogation de l’ONEM pour suivre les cours – et des nouveaux réfugiés. Le Centre contribue à cette initiative par le biais d’un appui technique – formation des bénévoles et sensibilisation aux spécificités de travail en milieu immigré –, d’une aide matérielle – participation aux frais de fonctionnement –, et de la mise à disposition de personnes ressources.

 

À la même époque au sein de RTA (Réalisation Téléformation et Animation), une association pluraliste réalisant un travail de formation à l’insertion socioprofessionnelle (ISP), l’ancêtre de Boukè, une commission « Lire et Écrire » est créée en 1883, d’abord pour des chômeurs, puis des personnes analphabètes. C’est ainsi que Lire et écrire Namur devient une asbl en 88.

Le CSCIN qui en fait partie y fait à nouveau apparaître que les personnes étrangères connaissent aussi des problèmes de maîtrise de la langue. Lorsque la Communauté française prévoit des subsides pour y remédier, la commission Lire & Écrire de Namur devient une ASBL à part entière.

Les associations composant cette nouvelle ASBL hormis RTA dispensent des cours organisés conjointement par les associations Alpha 5000, le CAI, Vie Féminine ou le CIEP.

L’équipe du CISCN, elle, se renforce grâce à l’engagement d’un nouvel animateur, ce qui permet de répondre aux demandes individuelles, ainsi qu’à celles de l’ONEM.

A Andenne,

Une collaboration avec l’administration communale d’Andenne permet d’obtenir des locaux pour assurer ces services. C’est à l’initiative du Centre qu’est alors créée une nouvelle maison d’alphabétisation à Andenne Anden’Alpha, et ce, en collaboration avec le Centre d’information et d’éducation populaire (CIEP), le Centre d’expression et de créativité (CEC), Vie féminine et le Centre d’action sociale italien -Université ouvrière (CASIT-UO).

À Sambreville s’implante aussi une nouvelle maison d’alphabétisation dénommée Sambr’Alpha, pour laquelle le Centre met à disposition pendant des années une animatrice.

En 1985, les cours de français pour adulte à destination des immigrés touchent d’abord les communautés suivantes : à Namur, les immigrés d’expression espagnole, vietnamienne et turque ; à Andenne, les immigrés de la première vague, italiens surtout, mais aussi marocains, a Sambreville des marocains et turcs.

À l’heure où le CSCIN est reconnu comme Centre régional d’intégration, en 1997, il perd son rôle d’acteur de première ligne, qui n’est plus une mission reconnue dans le cadre du nouveau décret.  Il doit dès lors abandonner ces cours.

Cependant, des négociations avec les Villes d’Andenne et de Sambreville aboutissent à l’introduction de ce type d’activités dans le cadre des projets FIPI, permettant ainsi aux travailleurs du CAI de poursuivre leurs activités via un contrat Ville.

À Namur, l’activité de première ligne peut, de même, continuer via des contrats avec Lire & Écrire et avec un personnel encadré par le Centre. Les cours sont toujours donnés au sein des locaux d’Alpha 5000. La coordinatrice du Centre participe aux réunions pédagogiques organisées par la coordination de Lire & Écrire qui est composée de plusieurs associations, dont le CAI, mais aussi Alpha 5000, le CIEP ou Vie féminine.

C’est dans le cadre de Lire & Écrire Namur que se développe l’offre de cours spécifique pour les personnes non-francophones proposée par le secteur « Français Alpha oral » du Centre (CSCIN, puis CAI). Au-delà des cours qu’elle dispense, la maison Alpha 5000 est un réel lieu d’accueil, proposant diverses activités socioprofessionnelles et culturelles. En janvier 2009, ce secteur, composé de cinq travailleurs et de plusieurs bénévoles et stagiaires – soit une équipe d’une dizaine de personnes –, rejoint l’ASBL Alpha 5000. La réorientation des financements européens ne permet plus au Centre de financer ce type d’activités.

* Légende

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Catégories :

Axes stratégiques d’intervention :

☑ Accompagnement
☑ Interpellation
☑ Travail en réseau

Thématiques traversées par l’activité :

Générales :

☑ Citoyenneté
☑ Enseignement / formation / emploi
☑ Juridique / justice
☑ Logement
☑ Mobilité
☑ Santé

Spécifiques :

☑ Intégration
☑ Interculturalité
☑ Lutte contre les discriminations
☑ Lutte contre le racisme

 





17e Rencontre FLE/S : Pratiques acrobatiques en classe de FLE – traiter les images-guides

23 mai

9h - 16h

Journée ouverte à toute personne intéressée par l’enseignement du français comme langue étrangère ou seconde.

Danièle CRUTZEN (philologue, enseignante, spécialiste de l'interculturalité, du FLE/S et de la communication de crise)

Présentation

En 2024, nous avons goûté aux acrobaties du FLE en jonglant avec les zones sensibles : de celles qui peuvent surgir en classe à tout moment, en particulier de celles qui génèrent scandales, émois et autres grands fracas.

Cette année, nous proposons de mettre en scène quelques situations afin de les retravailler en clés interculturelles.

  • Quelles sont les images-guides que nous pouvons identifier dans nos pratiques quotidiennes ?
    Quelles sont les connexions personnelles, relationnelles, éducationnelles, culturelles, historiques, systémiques, etc. que nous pouvons mobiliser ?
    Comment les esquiver ou les désamorcer lorsqu’elles mènent où nous ne souhaitons pas aller ?

Les comédiens nous miment ; nous nous voyons sous un angle décalé ; ils choisissent leurs instruments et nous nous connectons à leurs propositions.

Avec la participation de « Une petite compagnie » : unepetitecompagnie.be 

Objectifs

Se décentrer pour mieux revenir au centre de soi-même ! Curieux, apaisé, agacé, amusé, frustré, inspiré, dubitatif, … peu importe pour autant que nous soyons consciemment à la manœuvre.




Enseigner et former en contexte multiculturel

les vendredis 29 août et 5, 12, 19, 26 septembre

9h30 - 16h30

à destination de volontaires et citoyens - des enseignants - des professionnels et volontaires des initiatives locales d'intégration

CAI Namur

Présentation

Qu’il s’agisse d’une formation en français langue étrangère ou en citoyenneté, de modules d’insertion socio-professionnelle ou même, en classe DASPA, le formateur ou la formatrice fait face à une multiplicité de cultures, de parcours de vie et de profils qui peuvent, parfois, générer des situations d’incompréhension, de chocs et de tensions. Comprendre les situations par lesquelles sont passés ou passent ces apprenant.e.s et les prendre en considération est une première étape pour développer une posture pédagogique interculturelle qui s’ajuste à cette réalité.

Durant cette formation, les contenus suivants seront abordés :

Journée 1 : L’accès au territoire et la politique d’intégration : éclairage sur le contexte de la politique d’accueil et d’intégration.

Cette première journée invite les participant.e.s à découvrir les voies d’accès légales qui permettent aux personnes étrangères d’entrer en Belgique et les titres de séjours que ces personnes peuvent obtenir . Après avoir obtenu l’autorisation de séjour, différents parcours s’entament avec un ensemble de démarches propres en fonction des profils : parcours du demandeur d’asile, parcours d’intégration, insertion socio-professionnelle, etc.

Journée 2 : Les causes et dynamiques des migrations : Histoire et actualités de l’immigration en Belgique et politique des migrations.

Les personnes qui fréquentent les formations ont quitté leur pays pour différentes raisons. Lors de cette deuxième journée, les participant.e.s s’attarderont sur les causes des migrations, en se focalisant sur les profils des personnes arrivées en Belgique mais en mettant également en perspective ces « vagues migratoires » au regard de l’Histoire et de l’évolution des politiques migratoires belges.

Journée 3 : Les stéréotypes et préjugés : mécanismes de ces concepts.

Nous sommes tous véhiculaires de stéréotypes et de préjugés. Les personnes étrangères et d’origine étrangères ne font pas exception. Lors de cette journée, les participant.e.s prendront conscience de la distinction entre ces deux termes et seront amenés à comprendre en quoi ces stéréotypes et préjugés peuvent influencer les comportements.

Journées 4 et 5 : Enseigner, communiquer et apprendre en contexte migratoire et multiculturel : introduction à l’approche interculturelle.

Ces deux dernières journées abordent les fondamentaux de la démarche interculturelle, telle que pensée par Margalite Cohen-Emerique. Les participant.e.s seront amenés, par différents exercices, à expérimenter les différentes phases de la démarche et à questionner leurs pratiques en tant que formateur ou formatrice, enseignant ou enseignante.

Ouvertes à toutes et tous, ces 5 journées de formation s’inscrivent dans le cadre du certificat en didactique du Flesco* et en pédagogie interculturelle et en font partie intégrante.

Objectif
  • Permettre aux participants de mieux appréhender les cadres de références des apprenants de leur formation ou de leur classe.
Formulaire d'inscription à cette formation

Les photos prises par le C.A.I. sont utilisées pour mémoire et promotions des activités du C.A.I. exclusivement. Notre association s’efforce de respecter le Règlement européen pour la protection des données (RGPD). N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.




Enseigner et former en contexte multiculturel

les vendredis 29 août et 5, 12, 19, 26 septembre

9h30 - 16h30

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Durant cette formation, les contenus suivants seront abordés :

Journée 1 : L’accès au territoire et la politique d’intégration : éclairage sur le contexte de la politique d’accueil et d’intégration.

Cette première journée invite les participant.e.s à découvrir les voies d’accès légales qui permettent aux personnes étrangères d’entrer en Belgique et les titres de séjours que ces personnes peuvent obtenir . Après avoir obtenu l’autorisation de séjour, différents parcours s’entament avec un ensemble de démarches propres en fonction des profils : parcours du demandeur d’asile, parcours d’intégration, insertion socio-professionnelle, etc.

Journée 2 : Les causes et dynamiques des migrations : Histoire et actualités de l’immigration en Belgique et politique des migrations.

Les personnes qui fréquentent les formations ont quitté leur pays pour différentes raisons. Lors de cette deuxième journée, les participant.e.s s’attarderont sur les causes des migrations, en se focalisant sur les profils des personnes arrivées en Belgique mais en mettant également en perspective ces « vagues migratoires » au regard de l’Histoire et de l’évolution des politiques migratoires belges.

Journée 3 : Les stéréotypes et préjugés : mécanismes de ces concepts.

Nous sommes tous véhiculaires de stéréotypes et de préjugés. Les personnes étrangères et d’origine étrangères ne font pas exception. Lors de cette journée, les participant.e.s prendront conscience de la distinction entre ces deux termes et seront amenés à comprendre en quoi ces stéréotypes et préjugés peuvent influencer les comportements.

Journées 4 et 5 : Enseigner, communiquer et apprendre en contexte migratoire et multiculturel : introduction à l’approche interculturelle.

Ces deux dernières journées abordent les fondamentaux de la démarche interculturelle, telle que pensée par Margalite Cohen-Emerique. Les participant.e.s seront amenés, par différents exercices, à expérimenter les différentes phases de la démarche et à questionner leurs pratiques en tant que formateur ou formatrice, enseignant ou enseignante.

Ouvertes à toutes et tous, ces 5 journées de formation s’inscrivent dans le cadre du certificat en didactique du Flesco* et en pédagogie interculturelle et en font partie intégrante.

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Les personnes qui fréquentent les formations ont quitté leur pays pour différentes raisons. Lors de cette deuxième journée, les participant.e.s s’attarderont sur les causes des migrations, en se focalisant sur les profils des personnes arrivées en Belgique mais en mettant également en perspective ces « vagues migratoires » au regard de l’Histoire et de l’évolution des politiques migratoires belges.

Journée 3 : Les stéréotypes et préjugés : mécanismes de ces concepts.

Nous sommes tous véhiculaires de stéréotypes et de préjugés. Les personnes étrangères et d’origine étrangères ne font pas exception. Lors de cette journée, les participant.e.s prendront conscience de la distinction entre ces deux termes et seront amenés à comprendre en quoi ces stéréotypes et préjugés peuvent influencer les comportements.

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