Analyse de l’IRFAM (2022)


Le lundi 26 septembre 2022 était l’occasion pour le CAI de rencontrer les associations issues des migrations afin de leurs présenter les résultats d’une analyse menée, avec eux,  par l’Irfam et le CAI.

Cette analyse se veut le reflet des préoccupations relevées par ces associations sur le terrains avec leurs publics respectifs. Elle est le résultat d’un travail de concertation des associations débutée au début de l’année 2022. Chacun a alors pu, via un questionnaire, mettre en avant les objectifs poursuivis, les problématiques auxquels ils répondent et les difficultés pour y parvenir.

Les résultats analysés et traduit par l’Irfam ont conduit les équipes du CAI à construire tout une série de propositions, soumises aux associations pour répondre à ces problèmes : de la mise en place de séances d’information à la rencontre avec des organismes pour les interpeller sur les publics cibles, la volonté du CAI est de pouvoir assurer à ces associations un soutien et un suivi nécessaire dans les missions d’intérêts publics qu’elles remplissent au quotidien.

Cette réunion a également été l’occasion de confronter l’analyse aux représentants des associations pour vérifier si celle-ci était bien le reflet de leurs préoccupations et envisager ensemble des nouvelles pistes d’actions.

Les associations issues de l’immigration constituent un maillage important et nécessaire du tissu associatif que le CAI s’engage à soutenir encore plus.

Synthèse des résultats

Durant le premier semestre 2022, le CAI a réalisé un sondage auprès de 23 associations de la Province de Namur, avec l’appui de l’IRFAM. L’objectif de cette démarche est d’actualiser le cadastre des associations de la province et de proposer des activités utiles pour ces associations.

Les associations consultées sont pour la plupart créées au début des années 2010 et se répartissent sur l’ensemble de la Province de Namur. Au sein de l’échantillon, une majorité apparaît comme structurée et oriente ses actions dans le champ de l’intégration. Pour autant, moins de la moitié des associations disposent de subsides publics comme les activités et les dons sont leurs principales, et parfois uniques, sources de financement. Les associations manifestent une volonté de mise en réseau et d’échange. La plupart d’entre elles mènent déjà des partenariats de longue durée.

« Parmi les thématiques suivantes, quelles sont celles qui vous préoccupent le plus ? »

Les principales préoccupations des responsables associatifs concernent les champs de l’éducation et l’avenir professionnel des jeunes. Dans ces domaines, les équivalences de diplômes et la validation des compétences sont jugées comme problématiques. Par ailleurs, le racisme et les discriminations sont fortement dénoncés. Ils semblent particulièrement manifestes au sein de l’enseignement, de l’insertion socioprofessionnelle et de l’accès au logement, de même que dans les relations avec les services publics.

Les répondants soulignent aussi un besoin de formations permettant le développement de leur structure, à savoir des formations en gestion associative, en gestion de projets, ainsi qu’en matière d’interculturalité et un appui pour l’obtention de subsides. Les associations souhaitent en outre développer des actions de co-développement au sein d’une région extra-européenne, ou développer leurs activités déjà existantes en ce domaine. Cependant, ce type d’actions semblent particulièrement souffrir d’un déficit de financement.

Pour lire l’analyse complète, cliquez ici





Réforme APE – que faire si j’ai un problème avec le VGE avant le 30 septembre 2022

Nous avons tous reçu en décembre 2021 ou janvier 2022 un courrier du Forem ainsi qu’un arrêté ministériel nous informant du montant de notre subvention APE, du nombre minimum de travailleurs et surtout de ce fameux VGE (volume global de l’emploi).

Comment est calculé ce Volume Global de l’Emploi ?

Le VGE est calculé par rapport à l’effectif de référence, à savoir la moyenne annuelle des travailleurs exprimée en équivalent temps plein pour les années 2017, 2018 et 2019. L’employeur est tenu de respecter ce nombre d’ETP.

Comment contrôler que le VGE repris sur l’arrêté ministériel est bien correct ?

En questionnant directement l’ONSS : https://www.onss.be/contactez-nous

En remplissant donc le formulaire de contact, le sujet à choisir étant : statistiques.
L’ONSS vous enverra par retour de mail, un formulaire reprenant vos ETP pour les années 2017 et suivantes.

En voici pour exemple 2017 :

Il vous restera donc à calculer la moyenne de toutes ces années et de comparer le résultat avec l’arrêté de subvention.

Que faire si il y a une différence entre la moyenne calculée de l’ONSS et l’arrêté de subvention ?

Vous devez vous rendre sur le site du Forem, sur la plateforme sécurisée, avec vos mots de passe et aller dans la rubrique :

https://www.leforem.be/espace-entreprise/aides/aides-promotion-emploi/Reforme-APE/recalculVGE

Il convient donc de compléter ce formulaire et d’y annexer la preuve que vous aurez reçue de l’ONSS.

N’hésitez pas à nous contacter pour toutes questions : fabienne@cainamur.be – 081 71 35 17




Mener des projets interculturels avec des jeunes

En 2019, le CAI lançait le projet « Devenir ambassadeur.drice intercuturel.le », en partenariat avec l’Organisation européenne de formation par les pairs, mieux connue sous l’acronyme « EPTO ».

Retardée par la crise sanitaire, cette formation à destination des jeunes s’est terminée cette année avec trois journées d’intervisions avec les animatrices ayant participé au projet. De ces journées est né un rapport.

Cette publication est destinée aux professionnel.les du secteur jeunesse désireux.euses de mettre en place des projets interculturels. Outre quelques apports conceptuels, elle résume les réflexions, les points d’attention ainsi que les perspectives de solutions amenées par les participantes au départ de leur expérience de terrain respective.

 > Téléchargez la brochure en cliquant ici ou sur l’image ci-contre

Une version papier est disponible à la demande au CAI.

Merci à nos partenaires et aux participants à la formation :

  • EPTO, l’organisation européenne de formation par les pairs
  • PCS de Sambreville
  • Mentor Escale
  • Jeunes et Citoyens
  • Infor Jeunes Couvin
  • Maison des Jeunes de Florennes
  • Le Delta
  • Jagora

Contact : Véronique Bourgeois – veronique@cainamur.be – 081 71 35 28

En savoir plus sur le projet

Au-delà de la coordination de la plateforme de lutte contre le racisme en province de Namur, le CAI a souhaité élargir son champ d’action et par là, agir auprès d’un public plus jeune. Avec son projet financé par l’appel à projet PCI (promotion à l’interculturalité et à la citoyenneté), il a eu pour ambition d’offrir une place aux jeunes dans la société en tant que futur.es citoyen.nes actif.ves, critiques, responsables et solidaires en :

  • leur donnant l’occasion d’exprimer leur questionnement, leur déception, leur malaise par rapport à la société dans laquelle il/elles évoluent
  • leur permettant de travailler sur leurs propres représentations : celles qu’ils/elles ont d’eux-mêmes, celles qu’ils/elles ont des autres et de la société en général.
  • leur faisant prendre conscience qu’il existe une multitude de cultures dans notre société et que cette pluralité peut être envisagée comme une richesse.
  • les invitant à être les ambassadeur.rices de la lutte contre les préjugés et les discriminations en allant à la rencontre d’autres jeunes qui à leur tour pourront engager le dialogue avec d’autres jeunes ».
  • leur donnant la possibilité de prendre part activement au travail sur la société mené par la Plateforme de lutte contre le racisme en province de Namur depuis quelques années.
  • leur permettant de trouver une place au sein de réseau de jeunes futur.es citoyen.nes engagé.es dans la lutte contre les stéréotypes et les préjugés en province de Namur.

Durant trois ans, le CAI a mis en en œuvre :

  • des ateliers de formation à destination des jeunes les encourageant, au départ de leurs propres représentations, à devenir les ambassadeur.rices de l’interculturalité et du vivre-ensemble ;
  • une formation à destination des professionnel.les sur les méthodes pédagogiques proposées par EPTO afin d’outiller les travailleur.euses et de les familiariser avec le processus pédagogique de formation par les pairs ;
  • un accompagnement adapté aux besoins des jeunes et de l’institution dans la perspective de la mise en projet concrète du groupe de jeunes
  • la réalisation d’un guide méthodologique construit au départ de la systématisation des expériences vécues par les professionnel.les.

La méthode et les outils mis en œuvre dans le processus se sont basés sur la formation par les pairs “Diversité et anti-discrimination” d’EPTO (http://epto.org/), développée par l’Institut ADL A WORLD OF DIFFERENCE®, pour former ces jeunes. Confortés par les expériences positives menées en Province de Liège, le CAI a fait le pari que les jeunes sont les mieux à même de porter un message d’ouverture et de respect d’autrui vers leurs congénères que lorsqu’il est transmis par un adulte.

Un projet en pandémie

Si en septembre 2019, le projet avait bien démarré et les actions suivaient le processus pensé à l’écriture du projet, le CAI, comme d’autres structures, s’est retrouvé confronté aux confinements successifs et les activités prévues s’en sont trouvées fortement compromises.

Ce qui a été le plus difficile, c’est d’arriver à conserver l’engagement et l’implication des jeunes sur le long terme avec des périodes d’arrêt et des reports d’activités en raison de la situation sanitaire. Malgré tout, les projets menés à terme à Sambreville, à Namur et à Couvin ont généré des retours positifs tant des professionnel.les que de leur public quant au processus ce qui conforte le CAI dans la pertinence de la formation entre pairs pour construire une société interculturelle avec ces citoyen.nes de demain.

Les partenaires du projet :

      • PCS de Sambreville
      • Mentor Escale
      • Jeunes et Citoyens
      • Infor jeunes Couvin
      • Maison de jeunes de Florennes
      • Le Delta

Dominique Watrin, du DISCRI, a lu la brochure et en a fait un article pour en parler ! 




Soirée de clôture du projet « Devenez ambassadeur.rice interculturel.le »

Soirée de clôture du projet « Devenez ambassadeur.rice interculturel.le »

Le 1er septembre 2022 de 18h à 20h30

Au Centre Culturel des Anciens Abattoirs de Bomel

En 2019, le CAI lançait le projet « Devenir ambassadeur.drice intercuturel.le », en partenariat avec l’Organisation européenne de formation par les pairs, mieux connue sous l’acronyme « EPTO ».

Retardée par la crise sanitaire, cette formation à destination des jeunes s’est terminée cette année avec trois journées d’intervisions avec les animatrices ayant participé au projet. De ces journées est né un rapport qui vous sera présenté en primeur ce 1er septembre.

Cette publication est destinée aux professionnel.les du secteur jeunesse désireux.euses de mettre en place des projets interculturels. Outre quelques apports conceptuels, elle résume les réflexions, les points d’attention ainsi que les perspectives de solutions amenées par les participantes au départ de leur expérience de terrain respective.

Vous êtes donc les bienvenu.e.s à notre soirée de clôture du projet ce 1er septembre 2022 au Centre Culturel des Anciens Abattoirs de Bomel de 18h à 20h30.

Au programme

  • Présentation du rapport d’intervision des animatrices du projet « Devenir abassadeur.drice interculturel.le » et témoignages des formatrices et des participant.e.s
  • « Mener des projets interculturels avec des jeunes » – intervention de Foued Bellali, formateur et animateur à l’asbl 2Bouts
  • Convivialité, échanges et petite restauration disponible toute la soirée

Cette soirée est gratuite et ouverte à tout public. Cependant, pour une question d’organisation logistique, nous vous demanderons de confirmer votre présence en vous inscrivant sur le formulaire en ligne ci-dessous.

En savoir plus sur le projet

Au-delà de la coordination de la plateforme de lutte contre le racisme en province de Namur, le CAI a souhaité élargir son champ d’action et par là, agir auprès d’un public plus jeune. Avec son projet financé par l’appel à projet PCI (promotion à l’interculturalité et à la citoyenneté), il a eu pour ambition d’offrir une place aux jeunes dans la société en tant que futur.es citoyen.nes actif.ves, critiques, responsables et solidaires en :

  • leur donnant l’occasion d’exprimer leur questionnement, leur déception, leur malaise par rapport à la société dans laquelle il/elles évoluent
  • leur permettant de travailler sur leurs propres représentations : celles qu’ils/elles ont d’eux-mêmes, celles qu’ils/elles ont des autres et de la société en général.
  • leur faisant prendre conscience qu’il existe une multitude de cultures dans notre société et que cette pluralité peut être envisagée comme une richesse.
  • les invitant à être les ambassadeur.rices de la lutte contre les préjugés et les discriminations en allant à la rencontre d’autres jeunes qui à leur tour pourront engager le dialogue avec d’autres jeunes ».
  • leur donnant la possibilité de prendre part activement au travail sur la société mené par la Plateforme de lutte contre le racisme en province de Namur depuis quelques années.
  • leur permettant de trouver une place au sein de réseau de jeunes futur.es citoyen.nes engagé.es dans la lutte contre les stéréotypes et les préjugés en province de Namur.

Durant trois ans, le CAI a mis en en œuvre :

  • des ateliers de formation à destination des jeunes les encourageant, au départ de leurs propres représentations, à devenir les ambassadeur.rices de l’interculturalité et du vivre-ensemble ;
  • une formation à destination des professionnel.les sur les méthodes pédagogiques proposées par EPTO afin d’outiller les travailleur.euses et de les familiariser avec le processus pédagogique de formation par les pairs ;
  • un accompagnement adapté aux besoins des jeunes et de l’institution dans la perspective de la mise en projet concrète du groupe de jeunes
  • la réalisation d’un guide méthodologique construit au départ de la systématisation des expériences vécues par les professionnel.les.

La méthode et les outils mis en œuvre dans le processus se sont basés sur la formation par les pairs “Diversité et anti-discrimination” d’EPTO (http://epto.org/), développée par l’Institut ADL A WORLD OF DIFFERENCE®, pour former ces jeunes. Confortés par les expériences positives menées en Province de Liège, le CAI a fait le pari que les jeunes sont les mieux à même de porter un message d’ouverture et de respect d’autrui vers leurs congénères que lorsqu’il est transmis par un adulte.

Un projet en pandémie

Si en septembre 2019, le projet avait bien démarré et les actions suivaient le processus pensé à l’écriture du projet, le CAI, comme d’autres structures, s’est retrouvé confronté aux confinements successifs et les activités prévues s’en sont trouvées fortement compromises.

Ce qui a été le plus difficile, c’est d’arriver à conserver l’engagement et l’implication des jeunes sur le long terme avec des périodes d’arrêt et des reports d’activités en raison de la situation sanitaire. Malgré tout, les projets menés à terme à Sambreville, à Namur et à Couvin ont généré des retours positifs tant des professionnel.les que de leur public quant au processus ce qui conforte le CAI dans la pertinence de la formation entre pairs pour construire une société interculturelle avec ces citoyen.nes de demain.

Les partenaires du projet :

      • PCS de Sambreville
      • Mentor Escale
      • Jeunes et Citoyens
      • Infor jeunes Couvin
      • Maison de jeunes de Florennes
      • Le Delta

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Répertoire d’outils pour l’alphabétisation et le français langue étrangère

En partenariat avec la Province de Namur, nous avons le plaisir de vous transmettre notre dernier outil en date, le

Répertoire d’outils pour l’alphabétisation et le français langue étrangère

Celui-ci a pour but d’outiller les acteurs de première ligne de l’Alpha-FLE, constamment en recherche d’améliorer ou de diversifier leurs pratiques de formation. En effet, nous avons souhaité rassembler, organiser et présenter une sélection d’outils en tous genres, facilement accessibles et proches des besoins des formateurs et des apprenants : romans, livres, manuels, jeux, valises pédagogiques, kamishibai,… mais aussi des activités extérieures comme les visites adaptées proposées par les musées de la Province de Namur. Les ressources sont accessibles via un téléchargement, des padlets en ligne, un rendez-vous à la bibliothèque d’appui ou à l’Outilthèque de la Province de Namur.

Les outils sont présentés par thème et par éditeur et s’accompagnent d’un commentaire décrivant les aspects de l’outil qui le rendent intéressant pour l’Alpha-FLE. 

Ces outils ont également été sélectionnés parce qu’ils facilitent la rencontre, la communication, la création de liens et donc une dynamique de groupe porteuse d’apprentissages. Nous avons veillé à retenir des supports, des graphismes et des contenus qui conviennent à tous les âges et présentent une opportunité pour les formateurs de construire des séquences d’apprentissage variées et adaptables autour de la langue française.

Nous espérons que les professionnels, les bénévoles et les apprenants trouveront du plaisir à explorer de nouveaux contenus sous des formes innovantes et originales. 

Contact : Catherine Hachez
catherineh@cainamur.be

Téléchargez la brochure ici !