Lutte contre le racisme

Le terme de « racisme systémique » est utilisé pour signifier que les lois ne suffisent pas à éradiquer le racisme. Le racisme systémique produit des comportements discriminatoires qui perpétuent les inégalités vécues par des « groupes de personnes » notamment en matière d’éducation, de revenus, d’emploi, d’accès au logement et aux services publics. Le racisme systémique est à distinguer du racisme d’État aux lois explicitement discriminatoires, comme ce fut le cas en Afrique du Sud.

« Le racisme se passe également au niveau des individus. Ils commettent des actes ou tiennent des propos haineux à l’encontre d’individus, sur base de leur couleur de peau, origine, ethnie, ascendance ou nationalité parce qu’ils ont des préjugés ou cultivent des stéréotypes, un sentiment ou une idéologie de supériorité plus ou moins explicite. » (UNIA)

Il est nécessaire de développer des actions contre le racisme et les discriminations raciales pour parvenir à créer un vivre ensemble juste et égalitaire, respectueux de toutes et tous. Le CAI a choisi une définition multidimensionnelle pour appréhender un phénomène complexe, en se basant sur la définition de la discrimination systémique du Conseil de l’Europe. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à parcourir notre note de positionnement (2022).

Mêlant dimensions sociales et politiques et constructions culturelles, le racisme doit être combattu de façon globale et dans sa complexité. Redéfinir les termes mêmes du combat antiraciste est obligatoire si l’on veut reconstruire une approche partagée par le plus grand nombre si l’on veut, tout simplement, qu’elle emporte la conviction que l’on vit mieux sans racisme et sans discriminations qu’avec la haine de l’Autre.
Résolution du 89e congrès de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) « La lutte contre le racisme ne se divise pas » – 05/06/2017

Par ailleurs, le CAI coordonne depuis 2016 une plateforme namuroise de lutte contre le racisme, composée de plus de quarante acteurs associatifs et institutionnels (Province, villes, PCS, associations, syndicats, organisme fédéral et centres culturels). Son objectif est de lutter contre le racisme et les discriminations qui en découlent dans l’ensemble de la province de Namur. À cette fin, la plateforme organise des activités de sensibilisation pour des publics variés et se mobilise afin d’agir concrètement contre les discriminations raciales.

Personne de contact : Sami Pieczynski- sami@cainamur.be – 081 71 35 28

Plateforme namuroise de lutte contre le racisme

Le CAI coordonne, depuis 2016, une plateforme composée de plus de quarante acteurs associatifs et institutionnels.

Positionnement du CAI

Plans de lutte contre le racisme


En avril 2023, la Fédération Wallonie Bruxelles et la Wallonie publient leurs plans de lutte contre le racisme.




Communiqué de presse – Coalition NAPAR


L’approbation d’un futur plan d’action contre le racisme rappelle la nécessaire alliance entre politiques et société civile.

Aujourd’hui, après dix-neuf ans, la Conférence interministérielle sur la lutte contre le racisme a enfin donné le feu vert à l’élaboration d’un plan d’action national contre le racisme. La note de démarrage, qui décrit les premières étapes vers un plan d’action, a été approuvée par les
ministres présent.e.s. « Nous pouvons enfin nous penchez sur les actions concrètes du futur plan d’action », déclare Sakina M. Ghani co-coordinatrice de la coalition NAPAR, regroupant 60 organisations belges.

La note de démarrage du plan d’action contre le racisme, que la Coalition a pu consulter cet été, contient les grandes lignes de méthodologie et une liste de domaines sociétaux pour lesquels des actions devraient être prévues. « Toutefois, il est primordial que la note soit complétée. Il faut également s’attaquer au racisme au sein de la politique migratoire. La criminalisation des personnes migrantes, qui sont invariablement présentées comme une menace, conduit à beaucoup de racisme et de discrimination. Le plan d’action devrait également s’attaquer résolument à la violence policière raciste et à la discrimination sur base du port de signes convictionnels ». En effet, après la mort de Georges Floyd, plus de 10 000 personnes sont descendues dans les rues de Bruxelles pour demander à la Belgique de s’attaquer avec force au racisme au sein de la police et au racisme structurel. La manifestation #HijabisFightBack, qui a dénoncé la question de l’exclusion des personnes sur la base de signes convictionnels, a également beaucoup mobilisé en juillet. Ce signal ne peut être ignoré car il signifie également que la société civile est prête à se mobiliser et à travailler aux côtés des politiques.

Enfin, la coalition NAPAR signale un écueil : « ce ne serait pas la première fois qu’un plan d’action est élaboré sans prendre en compte l’expérience des personnes concernées. Nous attendons donc que la société civile antiraciste soit étroitement associée à la poursuite des travaux pour l’élaboration du plan. Ce n’est qu’ainsi que le plan d’action sera ambitieux et réaliste, avec des objectifs concrets, des critères de réussite mesurables et les moyens correspondants », conclue Sakina M. Ghani.La coalition NAPAR

La Coalition NAPAR est composée d’environ 60 organisations belges. Elle milite pour un plan d’action interfédéral contre le racisme. Le 22 mai 2018, la Coalition NAPAR a organisé une séance d’information au Parlement avec des témoignages et des propositions concrètes. Au cours de la précédente législature, les propositions d’action ont également été envoyées à tous les membres du Parlement belge ainsi qu’aux ministres et secrétaires d’État de tous les gouvernements. La coalition a entamé un dialogue avec diverses administrations, des cabinets ministériels, des parlementaires et des partis politiques.
Contact francophone : Sakina M. Ghani 0471 69 83 05

La Coalition pour un plan d’action interfédéral contre le racisme est composée des organisations suivantes : ACLI Vlaanderen vzw, ACOD cultuur, ACV-CSC, AIF+ vzw, Asbl Objectif – mouvement pour l’égalité des droits, Asbl Union, Balkan LGBTQIA+, Bamko asbl, BePax, Beweging.net, BOEH !, Bruxelles Panthères, Café Congo, Les Cannelles asbl, Centre d’action interculturelle de la province de Namur, Centre régional d’intégration de Charleroi, Centre Régional d’Intégration du Brabant-Wallon, Centre Régional de La Louvière – Wallonie Picarde Nord, Centre Régional d’intégration de Liège, Centre Régional d’Intégration du Luxembourg, Centre Régional d’intégration de Mons Borinage et Wallonie Picarde Sud, Centre Régional de Verviers pour l’Intégration, CSC Bruxelles, Collectif Contre l’Islamophobie en Belgique, Collectif Féministe Kahina, Een Andere Joodse Stem, ella vzw Kenniscentrum gender en etniciteit, ENAR, Federatie van Marokkaanse Verenigingen, FENIKS vzw, Furia, Hand in Hand tegen racisme vzw, Hand-in-Hand Gent, Hart boven Hard, Internationaal Comité vzw, Job@Ubuntu, Karamah EU, Kif Kif vzw, Le Collectif Mémoire Coloniale de Lutte contre les Discriminations, Le Monde des Possibles – Liège, Liga voor Mensenrechten, Ligue des droits Humains, Merhaba vzw, Minderhedenforum, Mouvement Ouvrier Chrétien, MRAX, Mwinda Kitoko, Netwerk tegen Armoede, ORBIT vzw, Platform Allochtone Jeugdwerkingen, RainbowHouse, Réseau de Soutien aux Victimes Brésiliennes de la Violence Domestique, RIMO Limburg vzw, RoSa vzw, Samenlevingsopbouw sector, School zonder Racisme vzw, SEER vzw (Social Enhancement and Empowerment of Roma), SHARE (Forum des Migrants), Tayush, Union des Progressistes Juifs de Belgique, Vie féminine, VZW Jakoeboe – Welzijnsschakel Vluchtelingen Oostende, Welzijnszorg.
Découvrez le mémorandum pour un plan NAPAR ici





Pour qu’il n’y ait pas de George Floyd en Belgique… – CARTE BLANCHE DES CRI


Pour qu’il n’y ait pas de George Floyd en Belgique…

L’image de l’américain George Floyd mort après de longues minutes d’agonie, le cou compressé sous le genou d’un policier, a fait le tour des médias et des réseaux sociaux de la planète. Dramatique fait divers survenu de l’autre côté de l’Atlantique, preuve accablante de la répression d’une police violente et raciste, ces images ont choqué l’opinion publique mondiale. Mais que se cache-t-il dans notre pays derrière le voile d’émotion qui a enveloppé ce décès devenu symbole ?

Confrontés à la réalité du terrain sur tout le territoire de la Wallonie, les Centres Régionaux d’Intégration (CRI) n’ont pas vu dans ce cas dramatique la révélation soudaine d’une réalité lointaine et ignorée. Sur leur zone géographique de compétence, même si elle est heureusement moins tragique et spectaculaire, cette réalité est connue. Les discriminations dans toutes les matières (emploi, santé, logement, éducation, etc.) sont systémiques. Depuis longtemps. Tout comme la violence d’État. Et la voix des acteurs de terrain comme les CRI qui essaient de les dénoncer sont peu entendues, rarement écoutées.

Le racisme est structurel en Belgique. Les CRI le savent. Les CRI le vivent. Les CRI le disent. Les CRI se battent pour que cette réalité crue recule. Pour qu’elle disparaisse. Ils n’ont pas attendu une onde de choc et de dégoût comme celle suscitée par l’affaire George Floyd pour s’atteler au quotidien à éradiquer le phénomène du racisme qui frappe quotidiennement le public migrant, tout comme les Belges d’origine étrangère. Le mal est profond, récurrent, omniprésent et demande une réponse forte, incessante et coordonnée. Pour les CRI, ce mal a une réponse : la lutte. C’est la raison pour laquelle ils se sont notamment impliqués dans la coalition bilingue NAPAR qui couvre tout le territoire national pour impulser la création d’un plan d’actions interfédéral de lutte contre le racisme au niveau de la Belgique. Un combat de plus pour marcher vers l’égalité de tous et la participation citoyenne.

Ce plan porté par une cinquantaine d’associations repose sur un mémorandum co-construit et validé par ces associations pour s’attaquer au racisme institutionnel et structurel. Ensemble. L’affaire George Floyd, pour les Centres Régionaux d’Intégration, c’est la mise en lumière d’un combat juste, inlassable, à recommencer et à réinventer encore et encore.

Les directeurs des CRI de La Wallonie


DisCRI ASBL – Place Gustave Falmagne 5, 5000 Namur – E-mail : info@discri.be – Numéro d’entreprise : 0463 756 505 – RPM : Namur – IBAN : BE98 1325 3291 3593





Non au délit de faciès. Ni à Blankenberge, ni ailleurs ! – CARTE BLANCHE


CARTE BLANCHE

Non au délit de faciès. Ni à Blankenberge, ni ailleurs !

Bruxelles, 17 août 2020

La lutte contre l’épidémie de COVID-19 occupe la scène sanitaire, politique, médiatique, et préoccupe l’ensemble de nos sociétés depuis plusieurs mois maintenant. Au nom de cette lutte, de nombreuses mesures ont été adoptées. Les politiques mises en place ont été largement observées, analysées, critiquées, parfois avec virulence.

Une part des critiques formulées s’est axée sur les conséquences des mesures prises sur les droits et libertés fondamentales de la population, avec notamment un accent sur le caractère différencié des effets de certaines décisions politiques. Celles-ci impactent encore actuellement les personnes plus ou moins violemment en fonction de différents critères possibles, tels que leur niveau de richesse, leur lieu d’habitation, voire même leur couleur de peau.

Il est, somme toute, assez fréquent que le monde politique ne tienne pas assez compte des effets collatéraux que ses décisions peuvent avoir en matière de discriminations sociales.

Dès le mois d’avril, le MRAX attirait donc l’attention sur l’aggravation des inégalités causée par l’instauration du télétravail et la fermeture des crèches et des écoles, et soulignait que pour rester « chez soi », encore faut-il disposer d’un logement, décent qui plus est[1]. Au même moment, Amnesty s’inquiétait déjà, aussi, « d’informations émanant de rapports faisant état d’une sévérité accrue de la police dans le maintien des mesures de confinement dans des quartiers où vivent de nombreuses personnes issues de groupes ethniques minoritaires, faisant craindre une recrudescence du profilage ethnique lors des contrôles de police »[2].

En juin, alors que le coronavirus s’était bien installé, et qu’avec lui semblaient se renforcer certaines dérives, s’organisait une grande manifestation contre les violences policières. Pieter de Crem, Ministre de l’Intérieur, répondait : « Il n’y a pas de problème de racisme structurel au sein de la police ». Moins d’une semaine plus tard, la Ligue des Droits Humains sortait un rapport spécifiquement centré sur la période du confinement qui, a minima, nuançait fortement son constat, voire le contredisait sérieusement sur base d’une centaine de témoignages[3].

Aussi, lorsqu’au milieu de l’été, cette période « molle » du monde de l’informations, une échauffourée entre policiers et plagistes, s’est trouvée faire la une, et, rapidement qualifiée d’« émeute » – décidément, si l’on en croit les images disponibles, l’émeute du 21e siècle est bien légère par rapport à ce qu’elle était encore 50 ans auparavant –, fut reprise jusque dans jusque dans Paris-Match[4], cela ne nous a finalement que modérément surpris…

Quoi de moins étonnant que les possibles « débordements » d’une jeunesse trop longtemps enfermée, soumise à des mesures, indispensables peut-être, mais d’autant plus contraignantes pour ceux qui n’ont pas forcément l’opportunité de s’évader une semaine entière du quotidien bruxellois plus ou moins asphyxiant d’un été coronaviré ? Et comment n’y voir que des problèmes de comportement ou d’« incivilités », sans envisager d’analyser la situation de manière globale, et notamment le contexte socio-économique désastreux ?

Le jour même, cependant, les jeunes « émeutiers » étaient requalifiés par certains plaisantins à la culture ou aux scrupules un peu légers en « Amoks », un terme pour le moins déplacé, pour peu que l’on s’attarde une minute sur ce qu’il signifie, et employé en l’espèce de façon totalement raciste et néo-coloniale[5]. C’était déjà inacceptable, et d’autant plus qu’il a rapidement essaimé, de l’extrême-droite, pour être repris un peu partout, et jusque par le personnel des forces de police.

Ainsi, alors que nous nous étonnions que les « touristes d’un jour » ne soient plus les bienvenus sur la Côte, nous avons assisté consternés à l’interview d’un commissaire de police de Blankenberge annonçant que ses services arrêteraient certains jeunes dès la sortie des trains en fonction de critères pour le moins discutables : « Nous regardons qui quitte le train. Si nous constatons qu’il y a des jeunes avec le même profil que les « amoks » de samedi, nous les arrêterons ». Le tout au JT de 19h de la VRT, l’un des plus suivis du pays[6].

Que devons-nous comprendre de ces propos ? Que le comportement délictueux d’une personne se lit sur ses caractéristiques physiques, sur le lieu de son domicile, et/ou sur la manière dont il s’habille ou se coiffe ? Les justifications apportées après coup[7] nous paraissent à tout le moins discutables. Sur quels autres éléments les policiers ont-ils le temps de se baser, alors qu’un train se vide sur les quais, et qu’ils doivent donc « trier » les personnes qui en descendent sans provoquer d’attroupements massifs, sous peine de provoquer des situations propices aux contagions ?

Et, donc, comment comprendre ce programme d’action autrement que comme une légitimation du profilage ethnique et du délit de faciès, alors que l’on aura déjà largement entendu, ces derniers jours, les récriminations de syndicats policiers contre la « racaille bruxelloise »[8], ou leurs commentaires à propos de l’existence de « bandes bruxelloises »[9] de délinquants ?

Pour Muriel Sacco, chercheuse à l’ULB, « parler de bandes bruxelloises, c’est déjà généraliser… Les préjugés jouent beaucoup dans la lecture de ces événements. Par préjugés, j’entends une racialisation des comportements déviants, la réduction de ceux-ci à des origines : le délit de faciès à proprement parler. Ces préjugés jouent comme de véritables lunettes à travers lesquelles les événements sont lus »[10].

Or le « délit de faciès », ou profilage ethnique, que nos autorités se défendent à grands cris de pratiquer, est évidemment illégal. On ne peut arrêter des personnes qui n’ont commis aucune infraction uniquement sur base de stéréotypes liés à un « profil ». La déclaration du commissaire que nous mentionnions plus haut pourrait à ce titre relever de la loi du 30 juillet 1981 tendant à réprimer certains actes inspirés par le racisme ou la xénophobie en tant qu’elle incite à la discrimination.

Que les forces de l’ordre et leurs supérieurs politiques, et notamment certains bourgmestres, assument désormais ouvertement sélectionner les « profils » des personnes qui auraient le droit d’accéder à certains lieux nous semble plus qu’inquiétant. Il s’agirait en effet d’une aggravation non-négligeable du niveau de racisme structurel assumé au sein de notre société, en opposition radicale avec les valeurs de droits et de libertés que nous défendons.

Nous avons assisté ces derniers jours à un appel massif de certaines forces politiques à commettre de manière massive des délits de faciès. C’est inadmissible. Dans un État de droit, les mesures sanitaires nécessaires pour protéger la population doivent aussi respecter la loi, ne serait-ce que dans un souci d’acceptabilité par la population.

Nous demandons donc à Mme Daphné Dumery, bourgmestre de Blankenberge, et à tous les bourgmestres, spécialement ceux de la Côte, mais aussi à M. Pieter De Crem, ministre de l’Intérieur, de rappeler publiquement le cadre légal dans lequel doit s’exercer l’autorité des forces de police : il est absolument interdit de discriminer des individus sur une base ethnique et/ou sociale. Nous exigeons, aussi, que cette interdiction soit pleinement et entièrement respectée.

[1] http://mrax.be/wp/3628-2/
[2] https://www.amnesty.be/infos/actualites/covid-belgique
[3] https://www.liguedh.be/abus-policiers-et-confinement/
[4] https://www.parismatch.com/Actu/International/Emeute-sur-une-plage-belge-apres-le-refus-des-gestes-barrieres-1697750
[5] Rappelons que ce terme désigne une personne prise d’une rage meurtrière, et qu’il a été intégré au vocabulaire psychiatrique depuis fort longtemps…
[6] Celui du 9 août.
[7] Et notamment celles du Ministre de Crem, le 11 juin, à la Chambre qui, interrogé sur la question du profilage ethnique, s’est contenté de répondre que : « Er is geen etnische profilering gebeurd. Er is wel controle uitgevoerd en opgetreden op basis van een aantal parameters zoals samenscholingen en potentieel drank- of drugsmisbruik ». Source : https://www.lalibre.be/belgique/societe/de-crem-cible-de-critiques-apres-les-debordements-a-blankenberge-condamnez-la-violence-des-propos-tenus-par-les-forces-de-l-ordre-qui-avouent-faire-du-delit-de-facies-5f3264509978e2322f0bd18e
[8] https://www.lalibre.be/belgique/societe/a-la-cote-les-syndicats-policiers-veulent-la-meme-approche-qu-en-festival-5f3264439978e2322f0bd18c
[9] https://plus.lesoir.be/318495/article/2020-08-11/bagarre-blankenberge-faut-il-parler-de-bandes
[10] Idem.

Contact MRAX
Francine Esther Kouablan, Directrice du MRAX
Email : esther.kouablan@mrax.be
Tél : 0471 91 33 69
Site web : www.mrax.be Page Facebook : https://www.facebook.com/mrax.mrax

Signataires de la carte blanche :

Amandine Kech (animatrice-coordinatrice, Magma asbl)
CeRAIC
Ella vzw
Europe Belgium Diversity
La Ligue des droits humains
Le Centre d’action interculturelle de la province de Namur
Le Centre de Médiation des Gens du Voyage et des Roms
Le Collectif Contre l’Islamophobie en Belgique
Le Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers
Le Collectif liégeois de soutien aux sans-papiers
Le Collectif Migrations Libres
Le Groupe montois de Soutien aux Sans-Papiers
Le Monde des Possibles
Le Mouvement ouvrier chrétien
Michel Arnould
Noémie Emmanuel (militante associative)
Observatoire de la Négrophobie en Europe
Présence et Action Culturelles
Simone Susskind (Ancienne députée bruxelloise et sénatrice)
SOS Migrants
Thomas Peeters (Orbit vzw)
SAP
Solidair Gent
Stand Up tegen racisme en fascisme
Vie Féminine