MENA

L’article 5 de la loi-programme du 24 décembre 2002 : « Tutelle des Mineurs Étrangers Non Accompagnés (MENA) » (ci-après : « Loi tutelle ») définit un mineur étranger non accompagné comme toute personne  :
-  de moins de dix-huit ans ;
-  non accompagnée par une personne exerçant l’autorité parentale ou la tutelle ;
-  ressortissante d’un pays non membre de l’Espace économique européen (EEE) ;
-  et étant dans une des situations suivantes :

  1. soit, avoir demandé la reconnaissance de la qualité de réfugié ;
  2. soit, ne pas satisfaire aux conditions d’accès au territoire et de séjour déterminées par les lois sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers.

Un mineur qui est reconnu comme réfugié ou qui reçoit un autre titre de séjour illimité ne sera donc plus considéré comme un MENA. Cela a de lourdes conséquences. Il ne pourra plus bénéficier de l’aide de son tuteur désigné en vertu de la Loi tutelle, et une tutelle civile ou une tutelle CPAS devra être mise en place. Or, il n’est ni toujours possible (notamment lorsque le décès des parents ou leur « impossibilité durable » de reprise en charge de l’enfant n’est pas établie), ni facile (lorsque l’enfant n’a pas de famille en Belgique) de mettre en place une tutelle civile pour un MENA et la tutelle des CPAS est rarement adaptée, surtout pour des jeunes MENA. Même avec un titre de séjour, ces jeunes restent des mineurs non accompagnés.
Les mineurs européens non accompagnés ont également droit, depuis 2014, à un tuteur. En effet la loi inclut depuis ce moment tout mineur non accompagné européen qui se trouve dans une situation de vulnérabilité.
Le service des Tutelles assure une permanence 7 jours sur 7 et peut être contacté de 8h à 22h via le numéro 078.15.43.24. Il est également joignable par mail à l’adresse tutelles@just.fgov.be ou voogdij@just.fgov.be

 

PRISE EN CHARGE DES MENA EN BELGIQUE

Prise en charge des MENA en Belgique

Voir les outils en lien avec la thématique MENA

Consulter la liste des classes DASPA en province de Namur




Le racisme ne mène nulle part – Campagne de sensibilisation de la FWB


Nouvelle campagne de sensibilisation au racisme de la Fédération Wallonie-Bruxelles « Le racisme ne mène nulle part ».

Les propos racistes et discriminatoires, notamment sur les réseaux sociaux, se banalisent de par leur nombre et participent à un effet de libéralisation des violences et des paroles racistes dans toutes les sphères de la société.
La campagne a pour objectif de démontrer que le racisme est néfaste à la société dans son ensemble et qu’il n’a jamais généré aucune solution mais plutôt l’injustice, la souffrance et le conflit, montrer que le racisme ne mène nulle part.

Dans ce but, l’initiative vise plus particulièrement un public de 15 à 35 ans dit ambivalent. Les moyens de communications sont donc essentiellement numériques. Plusieurs spots vidéos relatent les témoignages de personnes, plus et moins connues, qui ont été victimes de racisme. Les agissements racistes sont mis en perspective avec le récit de vie de ces personnes afin de déconstruire les stéréotypes. En parallèle, ces spots mettent en lumière le caractère profondément néfaste et injuste de ces actes.

> WWW.NULLEPART.BE <

Vous pouvez retrouver la campagne via un site internet, en radio ainsi que sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram via les pages officielles de la campagne et le relais d’influenceurs et influenceuses. Différents supports et outils sont disponibles via les plateformes. Retrouvez-y notamment des filtres pour les réseaux sociaux, des vidéos, des autocollants et des répliques simples et efficaces aux commentaires racistes.

Contact : MFW-B : nathalie.vandenplas@cfwb.be





2020 Covid-19 Les droits humains mis à l’épreuve

Un rapport d’Unia sur l’impact de la crise sanitaire sur les droits humains épingle des éléments alarmants

Un article de D. Watrin

Première vague, deuxième vague, confinement, déconfinement, reconfinement, drames et vies perdues en cascade, la crise sanitaire mondiale autour de la pandémie de Covid-19 aura été l’événement marquant de l’année 2020. Au-delà des conséquences médicales, économiques et financières directes de la pandémie, il est des dégâts humains moins flagrants dont il conviendra de tenir compte au moment de faire le bilan de celle-ci. Unia, le service public indépendant de lutte contre la discrimination et de promotion de l’égalité des chances, vient de publier un rapport intitulé « 2020 Covid-19 Les droits humains mis à l’épreuve » dont le contenu sera à ajouter au dossier à l’heure de ce bilan.

Dans une analyse détaillée courant sur 72 pages, l’ex-Centre pour l’Égalité des Chances et la Lutte contre le Racisme dresse un tableau panoramique de la pandémie en quatre chapitres distincts reprenant chacun un volet de la thématique. D’abord, en premier lieu, la question des vulnérabilités, des droits fondamentaux et de la participation. Ensuite, en deuxième lieu, la protection des droits fondamentaux. En troisième lieu, la mesure de l’impact de la crise. Et enfin, en quatrième lieu, la liste des recommandations de l’institution. Et, dans cet ensemble, une attention particulière est forcément accordée au public des personnes étrangères ou d’origine étrangère.
Avec quelques constats qui n’incitent pas vraiment à l’optimisme…

Une analyse sur 200 jours

Les premiers signalements d’actes discriminatoires en lien avec la propagation du coronavirus qui sont parvenus à Unia sont apparus au début du mois de février 2020, à une époque où la Covid-19 était encore considérée comme un virus limité à la Chine. Sans surprise, ces actes concernaient les personnes d’origine asiatique et témoignaient d’une peur latente. Le phénomène a alerté d’emblée le personnel de l’organisme.

Particulièrement réactif sur la question, Unia a démarré une double action. La première consistait à assister les victimes de ces discriminations et à prévenir les phénomènes discriminatoires. Il s’agissait de mobiliser différents dispositifs réglementaires d’« anti-discrimination », ainsi que la jurisprudence qui y est associée, pour cerner les situations dans lesquelles le cadre légal peut être convoqué. La seconde était de positionner la crise sanitaire comme un facteur de risque en matière de respect des droits humains fondamentaux. C’est cette deuxième dimension qui sert de base au rapport publié aujourd’hui en se basant sur les signalements reçus, la première prenant place ultérieurement dans le rapport annuel d’Unia.

Le corpus servant de support à l’analyse est constitué de témoignages importants de ce que la population a vécu pendant la période étudiée, c’est-à-dire 200 jours entre le 1er février et le 19 août 2020. L’idée de l’institution est, comme elle le fait dans chaque rapport et dans l’approche de chaque thématique, de prendre en compte le vécu des diverses catégories de population impactées. Dans le cas présent, il s’agit notamment des jeunes, des personnes âgées, des personnes handicapées, des personnes vivant en institution, des personnes à la santé précaire et des personnes étrangères ou d’origine étrangère.

Une augmentation de 32% du nombre de signalements

Le propos du rapport a été construit sur base des situations rapportées à Unia. Il s’agit donc de signalements pris en compte avant toute analyse sur leur fondement et leur véracité, mais qui sont intéressants en tant que reflet de ce que vit une partie de la population. Cette option s’explique par la nécessité de formuler rapidement des observations. Il s’agit de proposer une photographie des signalements à trois niveaux  : les témoignages des requérants au sujet de leur quotidien, le climat de méfiance au sein de la population et un éclairage des faits évocateurs positionnés sur un fil temporel.

Le principal indicateur qui peut être considéré comme le chiffre choc de l’étude est l’augmentation de 32% du nombre de signalements reçus pour la même période, par rapport à l’année 2019. Et, parmi ces signalements reçus de février à août 2020, 29,4% sont liés à la Covid. Sur le plan de la répartition par sexe, un peu moins de 6 signalements sur 10 proviennent d’hommes (1055 sur 1846 pour 745 femmes, le reste relevant de personnes morales ou autres). L’évolution mensuelle de ces signalements montre une grande variabilité qui peut être imputée au fait que ceux-ci s’inscrivent dans les réactions aux mesures prises successivement par les autorités.

Les tableaux établis sur les sept mois d’étude illustrent parfaitement cette irrégularité, avec deux mois de pic (mai et août avec respectivement 472 et 580 signalements) et des mois beaucoup plus calmes comme février (15 signalements, mais la crise ne faisait que démarrer), mars (181), avril (267), juin (215) et juillet (133). En ce qui concerne les personnes étrangères ou d’origine étrangère, les faits évoqués relèvent de thématiques individuelles personnelles parmi lesquelles, on peut mentionner la séparation avec des partenaires hors Union Européenne suite à la fermeture des frontières (124), la situation d’enfants d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (103) ou le refus de rapatriement du Maroc (23).

L’imbroglio des configurations non « classiques »

D’une manière générale, ce sont les situations sortant des configurations dites « classiques » qui ont donné lieu à des problèmes entraînant des signalements. Unia a, par exemple, reçu les signalements de personnes ayant la double nationalité. Il s’agissait de Belgo-Marocains retenus au Maroc, des ressortissants pour lesquels les autorités belges ont organisé des vols de rapatriement, mais pas assez nombreux pour ramener tout le monde en Belgique. Parmi les individus concernés, il y avait entre autres des personnes en urgence médicale, des enfants mineurs séparés de leurs parents, etc., avec une coopération parfois réticente des autorités marocaines vis-à-vis de personnes qu’elles considéraient comme leurs propres ressortissants.

Le cas des couples dont un des membres était ressortissant de certains pays de l’UE est également symptomatique. Alors que d’autres pays avaient fait une exception pour ces cas de figure, d’autres s’étaient montrés intransigeants, entraînant l’impossibilité pour les partenaires de se rejoindre. De plus, le déblocage général de la situation à partir du 1er septembre n’a pu s’appliquer qu’aux couples s’inscrivant dans une relation « durable », soit deux ans (ou avec un an de cohabitation, ou avec un enfant en commun).

L’émergence de propos et comportements haineux

Dans un registre plus général, grâce aux signalements, Unia a observé l’émergence de discours stigmatisants, voire d’attitudes haineuses. Grosso modo, à travers ces comportements, il s’agissait d’attribuer la responsabilité de la diffusion du virus à certains groupes (essentiellement les personnes asiatiques), d’effectuer un contrôle social avec des signalements de non-respect supposé des mesures en faisant un lien entre celui-ci et une caractéristique des personnes (comme leur origine, leur droit de séjour sur le territoire…) et de remettre en question des mesures semblant favoriser certains groupes de population. Des cas de propos ou d’attitudes vexatoires ont été signalés. Par exemple, des insultes dans les transports en commun, des refus de réservation hôtelière, des violences raciales, etc., tous liés à des accusations d’être responsable de la propagation du virus en Belgique touchant des personnes aux caractéristiques asiatiques.

Des comportements et propos similaires ont également visé les sans-papiers, les accusant de divers problèmes. Une fake news diffusée en avril par le Vlaams Belang a, par exemple, affirmé que « le stock stratégique de millions de masques (et son renouvellement) a dû céder la place à l’accueil des réfugiés », propos également relayé par le Parti National Européen. Des requérants se sont aussi inquiétés des pratiques du bourgmestre de Coxyde envers les résidents du centre d’accueil de Fedasil présent sur la commune. Ces personnes accusaient l’homme de refuser que les enfants hébergés dans ce centre se rendent à l’école, allant jusqu’à dépêcher des policiers aux portes de l’école pour leur en empêcher l’accès.

D’autres signalements ont épinglé des propos touchant au critère de la couleur de peau, notamment un tweet de Filip De Winter (Vlaams Belang) s’exprimant sur les consignes de lavage des mains. Les convictions religieuses et philosophiques n’ont pas non plus été épargnées durant cette période. Ce volet a bien sûr concerné les musulmans et l’islam, avec des signalements de propos choquants (émanant notamment, une fois de plus, des politiciens du Vlaams Belang). Les personnes juives n’ont pas non plus échappé au phénomène, tant dans la vie quotidienne que sur la toile et les réseaux sociaux.

Les minorités ethniques surreprésentées

L’analyse d’Unia concerne également directement la pandémie. Un des éléments relevés par l’organisme est l’absence en Belgique d’indicateurs sur l’origine ethnique ou le passé migratoire des personnes contaminées et décédées, alors que ces chiffres sont disponibles au Royaume-Uni, aux États-Unis et même en France, pourtant longtemps réfractaire à l’établissement de telles statistiques. Ces chiffres mettent en lumière une surreprésentation des minorités ethniques au sein des populations contaminées et décédées du virus.

Les recherches effectuées dans ces pays avancent toutes les mêmes raisons pour expliquer cette surreprésentation. La principale est que ces personnes travaillent plus dans des secteurs de première ligne comme les soins de santé ou d’autres services essentiels où le télétravail n’est pas possible. Elles vivent également dans des logements plus exigus et dans des quartiers défavorisés et très peuplés, les familles sont plus souvent nombreuses et sont de santé plus précaire. Autant de facteurs nettement défavorables dans le cadre de la pandémie…

Le rapport complet « 2020 COVID-19 Les droits humains mis à l’épreuve » est disponible ici




Le racisme vu par le CAI

Particulièrement actif dans la lutte contre le racisme depuis plusieurs années, et attentifs au diverses approches parfois clivantes, le CAI a pris le temps de réfléchir et expliciter sa position sur la question…

La posture adoptée par l’ASBL peut se résumer par le refus de l’enfermement par des dogmes et la mise en avant des synergies de ces différentes approches au travers d’actions concrètes. Ainsi, même des acteurs qui ne sont pas d’accord entre eux, sur la manière de parvenir à une société débarrassée du fléau que constitue le racisme, peuvent agir ensemble dans des projets concrets. Pour cela, le CAI propose des ressources pour créer ces synergies par des moyens humains, logistiques, etc.

L’interculturalité est une pièce composée de deux faces, à savoir la lutte contre le racisme et les discriminations et le vivre ensemble. Les actions qui seront menées sont donc larges et recouvrent des réalités à la fois très locales mais également très généralisables à des situations similaires un peu partout sur le territoire namurois. L’objectif du CAI est de comprendre les enjeux locaux qui sont vécus par les opérateurs de terrain et les personnes dans leur quotidien et les mettre en relation avec des associations compétentes ou d’autres opérateurs, issus d’autres localités mais qui se trouvent confrontés aux mêmes problématiques, afin de travailler ensemble à la résolution de celles-ci.

Le CAI traite et tente de solutionner les problématiques.
Chacun est considéré comme légitime pour mener cette lutte avec lui en fonction de ses actions et non de son identité.

 

 

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Le CAI propose annuellement des formations autour de stéréotypes, préjugés, discrimination et racisme.
> Vers les formations

Enfin, il coordonne la plateforme provinciale de lutte contre le racisme, qui réunit une quarantaine d’acteurs locaux.

Personnes de contact
Sami Pieczynski – sami@cainamur.be – 081 71 35 28

Autres acteurs de lutte contre le racisme en Wallonie
UNIA, centre interfédéral pour l’égalité des chances
MRAX, Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie
BEPAX




Lutte contre le racisme

Le terme de « racisme systémique » est utilisé pour signifier que les lois ne suffisent pas à éradiquer le racisme. Le racisme systémique produit des comportements discriminatoires qui perpétuent les inégalités vécues par des « groupes de personnes » notamment en matière d’éducation, de revenus, d’emploi, d’accès au logement et aux services publics. Le racisme systémique est à distinguer du racisme d’État aux lois explicitement discriminatoires, comme ce fut le cas en Afrique du Sud.

« Le racisme se passe également au niveau des individus. Ils commettent des actes ou tiennent des propos haineux à l’encontre d’individus, sur base de leur couleur de peau, origine, ethnie, ascendance ou nationalité parce qu’ils ont des préjugés ou cultivent des stéréotypes, un sentiment ou une idéologie de supériorité plus ou moins explicite. » (UNIA)

Il est nécessaire de développer des actions contre le racisme et les discriminations raciales pour parvenir à créer un vivre ensemble juste et égalitaire, respectueux de toutes et tous. Le CAI a choisi une définition multidimensionnelle pour appréhender un phénomène complexe, en se basant sur la définition de la discrimination systémique du Conseil de l’Europe. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à parcourir notre note de positionnement (2022).

Mêlant dimensions sociales et politiques et constructions culturelles, le racisme doit être combattu de façon globale et dans sa complexité. Redéfinir les termes mêmes du combat antiraciste est obligatoire si l’on veut reconstruire une approche partagée par le plus grand nombre si l’on veut, tout simplement, qu’elle emporte la conviction que l’on vit mieux sans racisme et sans discriminations qu’avec la haine de l’Autre.
Résolution du 89e congrès de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) « La lutte contre le racisme ne se divise pas » – 05/06/2017

Par ailleurs, le CAI coordonne depuis 2016 une plateforme namuroise de lutte contre le racisme, composée de plus de quarante acteurs associatifs et institutionnels (Province, villes, PCS, associations, syndicats, organisme fédéral et centres culturels). Son objectif est de lutter contre le racisme et les discriminations qui en découlent dans l’ensemble de la province de Namur. À cette fin, la plateforme organise des activités de sensibilisation pour des publics variés et se mobilise afin d’agir concrètement contre les discriminations raciales.

Personne de contact : Sami Pieczynski- sami@cainamur.be – 081 71 35 28

Plateforme namuroise de lutte contre le racisme

Le CAI coordonne, depuis 2016, une plateforme composée de plus de quarante acteurs associatifs et institutionnels.

Positionnement du CAI

Plans de lutte contre le racisme


En avril 2023, la Fédération Wallonie Bruxelles et la Wallonie publient leurs plans de lutte contre le racisme.




Guide des propriétaires de Namur

Un nouveau guide des propriétaires de Namur est disponible !

Vous souhaitez vous engager dans le processus de la location et vous vous posez de nombreuses questions ? Désormais, celles-ci peuvent trouver réponse dans le nouveau guide des propriétaires.
Une boîte à outil au service des propriétaires et des locataires namurois
Fruit d’un travail collectif mené par le groupe Logement de la Plateforme Namuroise du Social, dont le CAI est membre, ce tout nouveau guide a pour objectif d’outiller les propriétaires qui souhaitent s’engager dans le processus de location ou de mise en gestion à l’agence immobilière sociale par exemple. C’est également un recueil qui permet de connaitre les structures publiques et associatives actives dans le domaine du logement à Namur afin de pouvoir faire appel à celles-ci.

> Téléchargez-le dès maintenant : Le guide des propriétaires : « les clés pour une location réussie » (Namur – 2021)