Découverte du répertoire alpha-FLE et foire aux outils

Le mardi 21 février 2023 de 9h00 à 12h30
Maison Administrative de la Province de Namur

rue Henri Blès 190C, Namur (Parking aisé)

 

Le Centre d’action interculturelle et la Province de Namur organisent une matinée de présentation du Répertoire d’outils pour l’alphabétisation et le français langue étrangère, avec la mise en pratique et la découverte dynamique d’une sélection d’outils pédagogiques sortis de l’outilthèque de la Province de Namur.

 Programme de la matinée

08h45 : accueil
09h00 : présentation du répertoire
09h30 : ateliers*
10h30 : pause 
10h45 : ateliers*
11h45 : Foire aux outils
12H15 : sandwichs 

Atelier 1

Kit pédagogique  » L’histoire des mutualités en Belgique  » et  » La solidarité en Belgique « 
Animé par Cultures et Santé

Atelier 2

Photolangage  » Arbres de vie « 
Animé par Les Filles du Baobab

    Atelier 3

    Kit pédagogique sur l’hygiène
    Animé par le Centre d’action interculturelle

    Atelier 4

    Recueil  » Carré genre junior  » 
    Animé par Le Monde Selon les Femmes

     

     

    Inscription gratuite mais obligatoire
    via le formulaire en ligne

    > Rendez-vous sur www.cainamur.be/outils-et-publications-sur-lapprentissage-du-francais/ pour télécharger la brochure

    Contact : Béatrice Vandeputte – Province de Namur
    081 77 55 29 – beatrice.vandeputte@province.namur.be

     




    Séance d’info sur l’Appel à projets PCI 2025

    Les Centres régionaux d’intégration pour les personnes étrangères et d’origine étrangère des provinces de Namur, du Brabant wallon et de Luxembourg ont le plaisir de vous convier à la présentation de l’appel à projets « Promotion de la citoyenneté et de l’interculturalité 2025 » lancé par la Fédération Wallonie-Bruxelles et qui sortira fin février.

    Séance d’information hybride sur l’appel à projets PCI

    Promotion de la citoyenneté et de l’interculturalité 2025

    Cette séance aura lieu le jeudi 20 février 2025 à 14h (accueil dès 13h45)

    14h : Présentation

    15h : Questions-réponses

    Dans un souci d’organisation, nous vous invitons à vous inscrire au plus tard pour le 14 février 2025 inclus au moyen du formulaire ci-dessous

    Pour toute information complémentaire, vous pouvez prendre contact auprès du centre régional de votre province en cliquant sur le logo approprié ci-dessous.

     

    Plus d’infos sur l’appel à projets sur www.pci.cfwb.be.

        

     

     




    Regards croisés sur la lutte contre le racisme : colloque

    C’est avec plaisir que nous vous invitons au colloque, réalisé par l’ensemble des centres régionaux d’intégration, autour de la question de la lutte contre le racisme.

    Regards croisés sur la lutte contre le racisme
    Enjeux et perspectives en Wallonie

    En 2013, le mouvement Black Lives Matters naissait et mettait en lumière de nouvelles manières de penser la lutte contre le racisme avec de nouveaux acteurs et de nouveaux enjeux. Cette visibilité n’a pas été sans créer des émules partout autour du globe et donc en Belgique. Par rapport à l’ensemble de ces courants, le Discri souhaite aujourd’hui mener une réflexion de fond autour des nouveaux courants et des polarisations qui apparaissent aujourd’hui dans la lutte contre le racisme pour pouvoir faire la synthèse de ceux-ci et trouver un moyen de construire des ponts entre des acteurs aux objectifs communs.  C’est en ce sens que nous avons le plaisir de vous inviter aujourd’hui au colloque  qui sera organisé le 30 novembre à la Marlagne de 9h30 à 16h.

    Le programme est le suivant :

    Matinée :

    • Accueil
    • Introduction : Approfondir nos connaissances sur les fondements du racisme
      Plénière thématique 1 : Le racisme systémique (explication du concept et zoom sur une bonne pratique chez Actiris)
      Plénière thématique 2 : Les différents courants de la lutte contre le racisme

       Après-midi :

      • Plénière thématique 3 : Blanchité et privilège blanc – Qui sont les victimes du racisme ? Qui sont les « chevilles ouvrières » du combat antiraciste ?
      • Plénière thématique 4 : Intersectionnalité
      • Conclusion générale par les Centres Régionaux d’Intégration

      Le programme plus détaillé ainsi que le nom des différents intervenants vous seront communiqués sous peu. Nous soulignons que le nombre de places est limité et vous invitons donc, si le programme vous intéresse, à vous inscrire au plus vite via le lien suivant : cliquez ici.

      Inscrivez-vous gratuitement

      Découvrez le positionnement du CAI sur la question de la lutte contre le racisme




      Améliorer l’accès à l’avortement pour les femmes sans-papiers !

      Journée mondiale du droit à l’avortement :
      le parcours du combattant pour les femmes sans-papiers

      A l’occasion de la journée mondiale du droit à l’avortement, le mercredi 28 septembre, Médecins du Monde publie un rapport qui décrit les obstacles auxquels les femmes sans-papiers sont confrontées lorsqu’elles souhaitent recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Médecins du Monde adresse notamment des recommandations, en collaboration avec une cinquantaine d’organisations, dont La Fédération Laïque des Centres de Planning Familial, le CHU Saint-Pierre et la Fédération des Associations des Médecins Généralistes de Bruxelles.

      Entre 4 à 9 semaines d’attente administrative pour une demande d’avortement
      En Belgique, les filles et femmes qui n’ont pas accès aux soins de santé doivent entamer une procédure afin de bénéficier de l’Aide Médicale Urgente (AMU), une intervention financière du CPAS dans les frais médicaux d’une personne en séjour précaire en Belgique. Elles doivent parfois entrer en contact avec 6 à 8 prestataires de soins, obtenir une dizaine de rendez-vous et attendre 9 semaines avant d’avoir accès à une IVG prise en charge par le CPAS.

      Cette procédure qui conditionne l’accès aux soins de santé pour les personnes sans-papiers manque de clarté, comprend des contradictions et de nombreux obstacles. De plus, les délais imposés concernant l’IVG étant très courts (avant la fin de la 12e semaine de grossesse), les femmes et les prestataires doivent donc entreprendre une véritable course contre la montre afin de mettre un terme à la grossesse dans le délai légal.

      Cette lourdeur administrative est renforcée par le fait que tous les CPAS n’interprètent pas la procédure de la même manière, ce qui complique l’accès à l’avortement dans certaines communes. De plus, de nombreux CPAS collaborent avec un nombre limité de centres de planning familial: « Prenons l’exemple d’une commune où il y aurait 5 centres de planning familial pratiquant l’IVG, mais que le CPAS de cette commune n’est conventionné que avec deux d’entre eux. Si ces deux centres conventionnés n’ont pas de disponibilité et qu’une femme doit donc se rendre dans un autre centre de planning familial, elle va devoir entamer une procédure administrative supplémentaire dans son CPAS afin d’avoir accès à une IVG dans cet autre centre», explique Céline Glorie, référente santé et droits sexuels et reproductifs pour Médecins du Monde. Cette procédure supplémentaire peut encore prendre 30 jours.

      « De nombreuses femmes, le personnel de santé ainsi que les centres pratiquant l’IVG  sont dépendants de la réponse du CPAS, ce qui engendre une série de dilemmes moraux et financiers inacceptables : les prestataires de soins doivent-ils prendre à leur charge les soins de santé ? Ou bien faut-il demander aux patientes d’avancer les frais ou de les payer ? », commente Sarah Melsens, chargée de plaidoyer pour Médecins du Monde.
      Manque de connaissances de la part des travailleurs.euses sociaux
      De plus, au fil des entretiens et des études de cas, il est apparu que des travailleur.euses sociaux manquaient de connaissances relatives à l’IVG et à l’AMU, et ne faisaient pas toujours preuve de neutralité: « Il arrive, par exemple, que des femmes soient encouragées à ne pas avorter par certains membres du personnel, en fonction de leurs propres valeurs morales. Ce n’est pas acceptable dans un pays comme la Belgique, qui défend fermement les droits des femmes. D’autant plus qu’il est fréquent que les femmes concernées aient subi des violences sexuelles», ajoute Céline Glorie. « L’accès à l’IVG sécurisé et pris en charge est donc compliqué pour les femmes sans-papiers en Belgique, et cette situation n’est pas acceptable », conclut Sarah Melsens.

      Médecins du Monde et les organisations partenaires adressent donc des recommandations politiques urgentes :

      • Simplifier et harmoniser la procédure administrative afin de permettre aux patientes d’avoir un accès effectif à l’interruption de grossesse volontaire, en assurant notamment :
        • une prise en charge immédiate et temporaire (‘carte temporaire’) durant l’attente de la réponse du CPAS
        • Une procédure administrative accélérée et simplifiée
      • Garantir le libre choix du prestataire de soins de santé (comme c’est le cas pour les personnes de nationalité belge)
      • Informer, former et sensibiliser les travailleur.euses de première ligne, sur l’accès aux soins pour les personnes précarisées et à l’avortement
      • Etendre le délai légal de l’avortement en Belgique de 12 semaines à 18 semaines
      • Supprimer le délai de réflexion obligatoire de 6 jours

      Contact presse
      Médecins du monde :

      Elise Cartuyvels : 0491 53 54 93

      Pour voir la liste des signataires et pour plus d’infos :

      medecinsdumonde.be




      Mener des projets interculturels avec des jeunes

      En 2019, le CAI lançait le projet « Devenir ambassadeur.drice intercuturel.le », en partenariat avec l’Organisation européenne de formation par les pairs, mieux connue sous l’acronyme « EPTO ».

      Retardée par la crise sanitaire, cette formation à destination des jeunes s’est terminée cette année avec trois journées d’intervisions avec les animatrices ayant participé au projet. De ces journées est né un rapport.

      Cette publication est destinée aux professionnel.les du secteur jeunesse désireux.euses de mettre en place des projets interculturels. Outre quelques apports conceptuels, elle résume les réflexions, les points d’attention ainsi que les perspectives de solutions amenées par les participantes au départ de leur expérience de terrain respective.

       > Téléchargez la brochure en cliquant ici ou sur l’image ci-contre

      Une version papier est disponible à la demande au CAI.

      Merci à nos partenaires et aux participants à la formation :

      • EPTO, l’organisation européenne de formation par les pairs
      • PCS de Sambreville
      • Mentor Escale
      • Jeunes et Citoyens
      • Infor Jeunes Couvin
      • Maison des Jeunes de Florennes
      • Le Delta
      • Jagora

      Contact : Véronique Bourgeois – veronique@cainamur.be – 081 71 35 28

      En savoir plus sur le projet

      Au-delà de la coordination de la plateforme de lutte contre le racisme en province de Namur, le CAI a souhaité élargir son champ d’action et par là, agir auprès d’un public plus jeune. Avec son projet financé par l’appel à projet PCI (promotion à l’interculturalité et à la citoyenneté), il a eu pour ambition d’offrir une place aux jeunes dans la société en tant que futur.es citoyen.nes actif.ves, critiques, responsables et solidaires en :

      • leur donnant l’occasion d’exprimer leur questionnement, leur déception, leur malaise par rapport à la société dans laquelle il/elles évoluent
      • leur permettant de travailler sur leurs propres représentations : celles qu’ils/elles ont d’eux-mêmes, celles qu’ils/elles ont des autres et de la société en général.
      • leur faisant prendre conscience qu’il existe une multitude de cultures dans notre société et que cette pluralité peut être envisagée comme une richesse.
      • les invitant à être les ambassadeur.rices de la lutte contre les préjugés et les discriminations en allant à la rencontre d’autres jeunes qui à leur tour pourront engager le dialogue avec d’autres jeunes ».
      • leur donnant la possibilité de prendre part activement au travail sur la société mené par la Plateforme de lutte contre le racisme en province de Namur depuis quelques années.
      • leur permettant de trouver une place au sein de réseau de jeunes futur.es citoyen.nes engagé.es dans la lutte contre les stéréotypes et les préjugés en province de Namur.

      Durant trois ans, le CAI a mis en en œuvre :

      • des ateliers de formation à destination des jeunes les encourageant, au départ de leurs propres représentations, à devenir les ambassadeur.rices de l’interculturalité et du vivre-ensemble ;
      • une formation à destination des professionnel.les sur les méthodes pédagogiques proposées par EPTO afin d’outiller les travailleur.euses et de les familiariser avec le processus pédagogique de formation par les pairs ;
      • un accompagnement adapté aux besoins des jeunes et de l’institution dans la perspective de la mise en projet concrète du groupe de jeunes
      • la réalisation d’un guide méthodologique construit au départ de la systématisation des expériences vécues par les professionnel.les.

      La méthode et les outils mis en œuvre dans le processus se sont basés sur la formation par les pairs “Diversité et anti-discrimination” d’EPTO (http://epto.org/), développée par l’Institut ADL A WORLD OF DIFFERENCE®, pour former ces jeunes. Confortés par les expériences positives menées en Province de Liège, le CAI a fait le pari que les jeunes sont les mieux à même de porter un message d’ouverture et de respect d’autrui vers leurs congénères que lorsqu’il est transmis par un adulte.

      Un projet en pandémie

      Si en septembre 2019, le projet avait bien démarré et les actions suivaient le processus pensé à l’écriture du projet, le CAI, comme d’autres structures, s’est retrouvé confronté aux confinements successifs et les activités prévues s’en sont trouvées fortement compromises.

      Ce qui a été le plus difficile, c’est d’arriver à conserver l’engagement et l’implication des jeunes sur le long terme avec des périodes d’arrêt et des reports d’activités en raison de la situation sanitaire. Malgré tout, les projets menés à terme à Sambreville, à Namur et à Couvin ont généré des retours positifs tant des professionnel.les que de leur public quant au processus ce qui conforte le CAI dans la pertinence de la formation entre pairs pour construire une société interculturelle avec ces citoyen.nes de demain.

      Les partenaires du projet :

          • PCS de Sambreville
          • Mentor Escale
          • Jeunes et Citoyens
          • Infor jeunes Couvin
          • Maison de jeunes de Florennes
          • Le Delta

      Dominique Watrin, du DISCRI, a lu la brochure et en a fait un article pour en parler ! 




      Répertoire d’outils pour l’alphabétisation et le français langue étrangère

      En partenariat avec la Province de Namur, nous avons le plaisir de vous transmettre notre dernier outil en date, le

      Répertoire d’outils pour l’alphabétisation et le français langue étrangère

      Celui-ci a pour but d’outiller les acteurs de première ligne de l’Alpha-FLE, constamment en recherche d’améliorer ou de diversifier leurs pratiques de formation. En effet, nous avons souhaité rassembler, organiser et présenter une sélection d’outils en tous genres, facilement accessibles et proches des besoins des formateurs et des apprenants : romans, livres, manuels, jeux, valises pédagogiques, kamishibai,… mais aussi des activités extérieures comme les visites adaptées proposées par les musées de la Province de Namur. Les ressources sont accessibles via un téléchargement, des padlets en ligne, un rendez-vous à la bibliothèque d’appui ou à l’Outilthèque de la Province de Namur.

      Les outils sont présentés par thème et par éditeur et s’accompagnent d’un commentaire décrivant les aspects de l’outil qui le rendent intéressant pour l’Alpha-FLE. 

      Ces outils ont également été sélectionnés parce qu’ils facilitent la rencontre, la communication, la création de liens et donc une dynamique de groupe porteuse d’apprentissages. Nous avons veillé à retenir des supports, des graphismes et des contenus qui conviennent à tous les âges et présentent une opportunité pour les formateurs de construire des séquences d’apprentissage variées et adaptables autour de la langue française.

      Nous espérons que les professionnels, les bénévoles et les apprenants trouveront du plaisir à explorer de nouveaux contenus sous des formes innovantes et originales. 

      Contact : Catherine Hachez
      catherineh@cainamur.be

      Téléchargez la brochure ici !