Sakife

En partenariat avec

Caravane pour la Paix et la Solidarité
La Ville de Namur
Présence et actions culturelles
Le Sireas

Le CAI a le plaisir de vous proposer l’exposition

SAKIFE

Des photos de Christophe Smets avec des textes de Olivier le Bussy

Accessible gratuitement les 7, 8, 12, 13, 14, 15 et 16 avril entre 14 et 18 heures

Au CCN, sur le site des Anciens Abattoirs de Bomel (voir plan sur google map)

Sakife est un projet d’expo-reportage photo de La Boîte à Images asbl qui a pour cadre les provinces du Nord et du Sud Kivu à l’est de la République démocratique du Congo, et qui vise à mettre en lumière les rôles des femmes dans le système de santé, en lien notamment avec le travail du docteur Mukwege, prix Nobel de la Paix 2018. Le projet saisit des instantanés de vie de femmes prestataires de soins, patientes ou victimes pour rendre compte de l’importance des différents aspects de la santé des femmes, dont les violences sexuelles.

Pour l’occasion, nous vous proposons également deux activités gratuites liées à la thématique.

Caravane pour la Paix et la Solidarité présente ses activités en Belgique et au Congo

Jeudi 13 avril de 14 à 18h

> Plus d’infos

 

Conférence :

L’instabilité de l’Est du Congo : causes et conséquences

Jeudi 13 avril 2023 de 18h à 20h

La situation dans les régions des deux Kivu au Congo est instable depuis des années, affectant la sécurité, la santé, l’environnement, le travail, en un mot la survie des populations. Cette conférence, donnée par Monsieur Hubert Leclercq, journaliste à La Libre Belgique, sera l’occasion d’en identifier les protagonistes, les causes et les conséquences. Un détour par l’histoire des cent dernières années permettra d’approfondir l’analyse, en abordant par exemple l’impact de la colonisation et la décolonisation, celui du génocide des Tutsis par les Hutus au Rwanda, la fin de règne de Mobutu et l’assassinat d’Habyarimana, le rôle de l’armée rwandaise et celui de l’Ouganda. Seront également abordées les raisons de la persistance de cette instabilité, les enjeux de l’élection présidentielle de 2023, l’exploitation des ressources naturelles par les pays étrangers et voisins, et les impacts sur les populations.

> Infos et inscriptions 

Jeu de la ficelle – ANNULÉ

Animé par le PAC Namur

Le samedi 15 avril de 14 à 16 heures

Plus d’un demi-siècle après l’indépendance du Congo, il est nécessaire de questionner l’histoire coloniale belge, de déconstruire les récits nationaux et la version officielle de l’histoire. Pendant plus de 80 ans, la Belgique a exploité les ressources du Congo, du Rwanda et du Burundi. Cette exploitation massive a permis à la métropole notamment d’accomplir sa révolution industrielle. Elle a été permise par le travail forcé, très souvent mal payé et accompli dans des conditions sociales et sanitaires désastreuses pour les Congolais.es, Rwandais.es et Burundais.es. Ce système a laissé durablement des traces, bien au-delà de la domination coloniale belge.

C’est pourquoi Présence et Action Culturelles, mouvement d’éducation permanente, a développé en partenariat avec Solsoc une version du jeu de la ficelle interrogeant la relation entre la Belgique et le Congo, à travers l’exploitation des ressources et des populations. Pour ce faire, cet outil pédagogique prend pour point de départ un objet familier : le téléphone portable. Il questionne les liens particuliers de cet objet avec les filières d’extraction et d’exportation des minerais qui rendent possible sa fabrication depuis le Congo.

Il interroge le rôle joué par des entreprises belges dans sa fabrication et leurs liens avec l’histoire coloniale : comment ces activités industrielles affectent-elles la réalité des travailleur·euses sur le sol congolais et belge ? Quels sont les liens entre les conflits à l’Est du Congo et la fabrication du téléphone portable ? En quoi les mouvements migratoires peuvent-ils être compris à la lueur de ces conflits et enjeux économiques ? Pourquoi finalement connaissons-nous aussi mal notre histoire coloniale ?

Cliquez sur l’image pour agrandir




Pandémie et personnes migrantes : quelles mobilisations citoyennes ?


 

Conférence du Samedi avec Joachim De Belder

Chargé de projet à l’Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations (IRFAM)

– 27/02/2021

Depuis près d’un an, la pandémie de Covid-19 déstabilise la société dans son ensemble. Toutefois, certaines populations sont particulièrement impactées. En raison de leurs parcours migratoires ou de leurs situations administratives, la condition de nombreuses personnes exilées se caractérise par un accès limité aux ressources (matérielles, financières) et aux droits économiques, sociaux et culturels (travail réglementé, logement, services sociaux, sécurité sociale, santé). Cette crise sanitaire et sociale a eu pour premier effet d’exacerber les inégalités structurelles fondées sur les rapports sociaux de classe, de genre, de race, mais également de validité du titre de séjour. Sur base des travaux menés par l’IRFAM en 2020, nous mettrons en mettre en lumière l’impact socio-économique de la pandémie pour les personnes migrantes, en nous intéressant particulièrement aux modes de gestion locale de la crise et aux réponses solidaires élaborées par les mobilisations citoyennes.

> Revoir la conférence sur Facebook





Outils et publications sur la santé et la santé mentale




L’action du CAI et de ses partenaires

1. Formation / sensibilisation des professionnels

Le renforcement des compétences s’entend au sens large : formations, sensibilisations, intervisions…
Il faut cependant considérer l’offre existante qui n’est pas négligeable mais qui peine parfois à intéresser le public-cible (peu d’inscrits). Il faut donc veiller à capitaliser sur l’expérience des acteurs dans ce domaine.
Dans le cadre du PPLI, le groupe de travail souhaite offrir une meilleure visibilité de l’offre existante à travers la création d’un catalogue de formations existantes.

2. Création de publications à destination des professionnels de la santé

En complément de l’activité de renforcement des compétences des professionnels de terrain, il est jugé nécessaire de leur offrir deux guides sur l’accès à la santé et à la santé mentale des PEOE. L’enjeu est de créer un outil qui colle aux besoins du public-cible.
Consulter la brochure Focus Santé « Arriver en Belgique et être informé de ses droits sociaux et de santé : une question de justice »
Par ailleurs, les Centres Régionaux d’Intégration en Wallonie saluent le travail réalisé par le corps médical en cette période de confinement liée au covid 19 et se sont mobilisés pour tenter d’apporter un soutien au corps médical en contact avec une population d’origine étrangère qui ne maîtrise pas suffisamment la langue française.
La brochure contient :
Un schéma corporel simplifié
Une échelle de la douleur par émoticône, par terme-clé ou par valeur
Des pictogrammes de diverses posologies à la prise éventuelle d’un traitement médical
La traduction de différents termes médicaux en arabe, espagnol et anglais pour faciliter les échanges avec la personne en difficulté.
Télécharger la brochure

3. Interprétariat

La problématique de l’interprétariat est au cœur de l’accompagnement des PEOE en santé et en santé mentale et est jugée prioritaire.
Les partenaires ont parloirs recours à des mécanismes informels pour permettre aux personnes étrangères de pouvoir se soigner.

Pour toute information, contacter Nicolas Verkens nicolas@cainamur.be – 081 71 35 16

Les acteurs de la santé et la santé mentale sollicités dans le cadre du Plan provincial et local d’intégration
CLPS (Centre de promotion de la santé)
DSP – Province de Namur
Service de santé mentale – Clinique de l’exil
CRéSaM (Centre de Référence en Santé Mentale)
Centre CARDA (Croix-Rouge de Belgique – Accueil et migrations )
CHR de Mont Godinne
CHR de Dinant

Ressources en santé




Santé

La Santé, un capital pour la vie

Toute personne résidant en Belgique peut activer le Droit à la protection de la santé [1], à l’aide sociale et médicale. Ce droit fondamental renvoie à deux notions, d’une part celle de pouvoir bénéficier d’un bon niveau de santé et d’autre part, celui d’accéder à des soins de santé de qualité. Pour ce faire, il est du ressort de l’Etat belge d’assurer une pleine accessibilité aux différents services de soins de santé, qu’il soit du domaine de la prévention ou du thérapeutique, à l’ensemble de ses citoyen.nes.
Afin d’assurer cet accès aux catégories les plus vulnérables de la population vivant en Belgique, de nombreuses associations militent pour que des politiques et des mesures spécifiques puissent être mises en œuvre. Sans ces dernières, de nombreuses personnes principalement issues de ménages à bas revenus, repousseraient ou renonceraient carrément à se soigner.
Le public que nous accompagnons au CAI est principalement composé de réfugiés reconnus qui, dans les premiers temps suivant leur installation hors centre, ne peuvent compter que sur un budget limité – forçant nombre de ces derniers à postposer certains soins ou consultations. L’accessibilité économique aux soins et aux traitements n’est pas le seul frein que nous déplorons. En effet, il apparaît encore que de nombreuses personnes ne maîtrisent pas l’information relative au fonctionnement du système de santé, voire n’ont pas la capacité de mettre en pratique leurs connaissances afin d’activer leurs droits. Un autre constat, rapporté par les professionnel.les de la santé révèle qu’ils se sentent peu formés à l’approche interculturelle et relèvent que certains services en place ne sont pas tout à fait adaptés pour recevoir des personnes étrangères dans des conditions optimales. Le manque d’interprète formé à la déontologie et à la technicité du langage médical ainsi que la méconnaissance des pratiques culturelles de certaines communautés immigrées en sont les principales causes.
Enfin, une attention particulière est accordée par un ensemble d’acteurs – dont le CAI fait partie – pour faciliter l’accès aux droits fondamentaux aux personnes en situation de séjour irrégulier, tels que les sans-papiers et les migrants en transit. Il existe des dispositifs, comme l’AMU [2] , pour leur permettre de se soigner mais ceux-ci sont soumis à des conditions et lourdeurs administratives (tel que l’enquête sociale ou la méconnaissance même de ce mécanisme) qui rendent malaisés l’accès effectif et rapide aux soins. Afin de favoriser l’activation de l’AMU – lorsqu’elle est sollicitée par des particuliers solidaires, des collectifs citoyens ou des associations, le CAI assure une mise en réseau et la diffusion des messages clés via les partenaires namurois spécialisés dans l’accompagnement social des personnes en séjour irrégulier.

L’ACTION DU CAI ET DE SES PARTENAIRES

L'action du CAI et de ses partenaires

Outils et publications sur la santé et la santé mentale

LES SYMPTÔMES DU CORONAVIRUS EN 14 LANGUES

Les symptômes du coronavirus en 14 langues




Les actions du CAI en matière de mobilité

Les actions du CAI et de ses partenaires

Le Plan Provincial et Local d’Intégration (PPLI) a pour but de favoriser tous les processus d’intégration dont la finalité est le renforcement de l’inclusion mutuelle et de la cohésion sociale de notre société. Il est basé sur un diagnostic qualitatif et quantitatif des besoins spécifiques des personnes étrangères et/ou d’origine étrangère ainsi que de ceux des professionnels et des acteurs sociaux concernés par l’intégration. Sa finalité consiste à faciliter l’accès aux droits fondamentaux pour les personnes étrangères et d’origine étrangère et solutionner les obstacles et difficultés identifiés dans les constats relevés par le diagnostic provincial. L’un des axes à dimension transversale concerne celui de la mobilité.

Production du CAI et de ses partenaires

Affiches avec QR codes

Afin de faciliter les déplacements d’un public étranger ou d’origine étrangère sur 19 communes de la province de Namur, nous avons développé – en partenariat avec la Province de Namur et les membres du GT mobilité du PPLI – des fiches promouvant aussi bien la mobilité multimodale que les technologies modernes de communication. Voici la liste des fiches (cliquer sur le nom de la commune pour ouvrir la fiche) :
Andenne  Assesse  Beauraing  Ciney  Dinant  Eghezée  Fernelmont  Floreffe  Fosses-la-Ville  Gembloux  Gesves  Jemeppe-sur-Sambre  La Bruyère  Mettet  Namur  Ohey  Philippeville  Profondeville  Sambreville  Sombreffe

Vingt affiches couvrant le territoire des 38 communes ont été réalisées. En effet, au niveau de la mobilité, des services ou initiatives sont souvent extensibles et applicables  à des communes voisines

Guide d’accompagnement pour une meilleure mobilité en province de Namur

Destiné aux travailleurs sociaux en lien avec les personnes étrangères ou d’origine étrangère mais toutefois accessible et utile pour tout citoyen résidant en province de Namur, ce guide complet est un support pratique qui permet à tout un chacun de s’informer sur les solutions de mobilité liées à sa situation géographique et à ses besoins individuels. Train, bus, voiture (personnelle ou partagée), vélo, trottinettes, co-voiturage,… chaque moyen de déplacement est pris en considération, explicité et des coordonnées sont mises à disposition. Des encarts contenant des informations spécifiques pour les personnes étrangères sont également mis en évidence : astuces de traduction sur smartphone, explications supplémentaires sur le permis de conduire ou sur les assurances,…

> Consulter le guide
> Plus d’infos

Les opérateurs des Centrales de Mobilité présentes sur notre territoire

CAP Mobilité Namur
Rue de la Première Armée Américaine 159
B-5100 WÉPION
Tél : 0800/822 90 ou : 081/21 21 01

Mobilesem
Rue du Moulin 181
5600 PHILIPPEVILLE
info@mobilesem.be
071/68.79.86

MobiliSud
Square Brigade Piron 3
Gare de Dinant (local 113)
5500 DINANT
contact@mobilisud.be
Call Center – du lundi au vendredi – de 09h à 12h et de 13h à 15h
0800 / 37 309

Ressources

Consortium Mobilité pour tous – porté par le CAIPS
- Cadastre et cartographie des opérateurs de formation à la mobilité et au permis B (secteur non-marchand) ;
- Suivi de la réforme 2018 du permis de conduire ;
- Conception de supports pédagogiques pour la formation à la mobilité des personnes éloignées de l’emploi.

Portail de la mobilité en Wallonie

Transport public
TEC (réseau de bus) :
SNCB (réseau de train)
Guide namurois des transports sociaux (Ville de Namur)