1987 – « Carrefour » : un nouveau centre de vie associative à Namur


1987 – « Carrefour » : un nouveau centre de vie associative à Namur

 

Dix associations sociales et culturelles de Namur, aux manières d’agir différentes et aux opinions philosophiques diverses, unissent leurs efforts pour créer ensemble une ASBL et donner à ce lieu, installé dans des locaux octroyés par la Ville de Namur, rue de l’Étoile à Namur, un dynamisme basé sur la promotion sociale et culturelle, la défense des droits et le partage du savoir. Le Centre socio-culturel des immigrés de la province de Namur (CSCIN) s’associe à cette initiative qui s’inscrit dans une démarche pluraliste et défend l’esprit associatif, à une époque où ces valeurs sont déjà fragilisées. Ce projet existera pendant une dizaine d’années.

Au mois de juin 1987, un collectif d’associations sociales et culturelles reçoit de la commune une maison sis rue de l’étoile 9 afin d’en faire un lieu dynamique de la vie associative namuroise. La commune demande à ce collectif de se créer en ASBL dénommée  Carrefour-centre de Vie associative. C’est grâce à une effort conjoint que ce projet se concrétise. Plusieurs associations s’y retrouvent, Alpha 5000, le CSCIN, la Crypte (espace ludique), 160° FEE (guides) les Jeunes FGTB, la JOC, la Maison des femmes, Namur-assistance (coordination soins à domicile) les preux de notre dame, ,  Surprise et Silence (ateliers théâtre),.

Cette ASBL assure la gestion du bâtiment et permet à chaque association d’avoir un toit pour poursuivre ses activités. Des locaux communs sont ouverts à différents organismes qui les utilisent aussi. Mais plus fondamentalement ce centre de vie associative, du fait de la présence sous le même toit des associations qui le composent, constitue et vise à constituer un lieu de rencontre et de consultation des initiatives en matière de promotion sociale, culturelle, médicale, de formation socio-professionnelle, d’alphabétisation, de loisirs, d’expression théâtrale et d’aide, dans un esprit pluraliste et interculturel.

Au sein de ce nouveau lieu de vie associative, prennent place différentes activités : écoles de devoirs et suivi scolaire d’adolescents, théâtre avec des personnes handicapées et non handicapées, animations avec des jeunes d’origines diverses, activités de scoutisme, etc., qui toutes agissent pour bâtir une société plus juste.

En mai 89 un journée portes ouvertes est organisée.

Le CSCIN y a une antenne et travaille de manière complémentaire avec Alpha 5000 auprès d’un public immigré, en étant attentifs à l’évolution des besoins en matière d’alphabétisation et d’apprentissage du français. C’est dans le cadre de cette collaboration que les deux associations resserrent leurs liens pour développer des cours de français langue seconde.

Suite à la destruction de ce bâtiment pour l’implantation d’un projet immobilier, les associations sont contraintes de partir en décembre 1995.

Il en sera de même pour le centre culturel et cultuel turc qui avait également un bâtiment juste à côté et qui devra aussi chercher à se reloger.

La Ville n’ayant proposé aucune alternative de logement, les associations ont dû se débrouiller par elles-mêmes pour se loger mais une compensation financière.

Suite à une interpellation politique via une conférence de presse organisée le 11 mars 1997, pour obtenir une compensation financière, la ville intervient dorénavant dans le loyer du bâtiment situé à l’avenue Cardinal Mercier, 51 et qui héberge dorénavant les actions des associations suivantes : Alpha 5000, le CASIT, la Crypte, le Centre d’action interculturelle.

Les activités se développent (alpha 5000 touche 200 personnes, le CAI environ 300 personnes.

Par ailleurs le CAI constatant que les associations d’immigrés n’ont pas de locaux pour héberger leur siège, propose à l’association congolaise d’y occuper un petit bureau.

Alors que les associations rêvent d’un projet ambitieux de maison associative interculturelle accueillant des espaces de formation et de rencontre sur Namur, ils se doivent de constater que les locaux qu’ils occupent sont vétustes et insalubres et trop exigus.

C’est ainsi qu’un déménagement vers la rue Muzet va s’opérer qui sera partagé entre Alpha 5000 et le CAI[BD1] .

Ils y développeront en synergie leurs activités d’alpha et de français langue étrangère. (cf. fiche[BD2]

[BD1]Ghislaine vérifier l’info et surtout rechercher quand et comment entre  de 97 à 2002

[BD2]ghislaine

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1986 – Actions de lutte contre le racisme


1986 – Actions de lutte contre le racisme

 

L’engagement du CAI dans la lutte contre le racisme s’inscrit dans une dynamique historique qui prend racine dans les années 1950-60 avec l’adoption par l’ONU du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. En Belgique, cette lutte prend forme dans les années 1980 avec la création du collectif CARA à Namur, auquel participe le CSCIN (futur CAI). Face à la montée du racisme et de l’extrême droite, le CAI développe des actions concrètes : accompagnement des victimes, sensibilisation, plaidoyer politique. Depuis 2016, il anime la Plateforme de lutte contre le racisme en province de Namur, et poursuit aujourd’hui son action en renforçant la participation des personnes concernées et en formulant des recommandations aux autorités.

L’attention du CAI pour cette question de justice sociale s’inscrit dans un contexte historique à la fois belge, européen et international. 

Les années 50-60 sont considérées par beaucoup comme une période « magique » pour de nombreux pays d’Afrique et d’Asie jusque-là colonisés. En effet, ce moment précis de l’histoire correspond à la fin de la période impérialiste et au début de la reconnaissance de l’indépendance de ces anciennes colonies. Dans la foulée, la Convention de New York pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale ou Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), est adoptée par les Nations Unies le 16 décembre 1966. Ce texte pose les jalons de la lutte contre le racisme dans le monde puisqu’il reconnaît, notamment, le droit à l’autodétermination des peuples, la légitimité des mouvements anticoloniaux et contraint les membres adhérents à s’inscrire dans cette évolution sociétale. La Belgique fait partie des pays signataires, affirmant ainsi son devoir de protection des minorités.

Dans les années 1970-1980, la solidarité internationale contre l’apartheid en Afrique du Sud mobilise de nombreux acteurs en Belgique. En Wallonie, des figures issues des milieux politiques, syndicaux et ecclésiastiques s’engagent activement. À Namur, cette mobilisation prend forme en 1986 avec la création du collectif CARA (Collectif antiraciste et antiapartheid), réunissant une quinzaine d’associations, dont le Centre socio-culturel des immigrés de Namur (CSCIN, futur CAI). Ce collectif organise des actions de sensibilisation, notamment un concours de dessins et de dissertations pour les jeunes, primés lors d’une journée interculturelle sur le thème « Racisme ici, Apartheid là-bas » et un concours photos. 

La décennie suivante est marquée par une montée des violences racistes et de l’extrême droite. En réponse, la Belgique adopte en 1981 la loi « antiracisme », fruit de neuf années de débats politiques. La société civile franco-belge poursuit sa mobilisation, notamment à travers le soutien et la participation aux actions développées par l’association française « SOS Racisme » dans le cadre de sa première campagne « Touche pas à mon pote » en 1985. 

Le CSCIN s’inscrit pleinement dans cette dynamique de lutte. En 1988, il collabore avec le CBAI à la rédaction d’un argumentaire antifasciste en vue des élections communales. De 1994 à 2003, il ouvre un bureau des plaintes, en partenariat avec le Centre pour l’Égalité des Chances et de lutte contre le racisme (futur Unia). Initiative inédite en Wallonie à l’époque, ce service local de lutte contre le racisme – SLLCR recueille les signalements de discriminations, accompagne les victimes et participe aux débats publics sur des enjeux tels que le droit de vote des étrangers, l’accès à la nationalité ou encore la reconnaissance des rites funéraires musulmans. 

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1985 – Le Centre publie sa première étude statistique


1985 – Le centre publie sa première étude statistique

 

Le CSCIN publie un premier relevé statistique sur la population étrangère, sous le titre : Les immigrés en Wallonie et en province de Namur : quels devenirs ?

L’objectif de cette première étude sur la population étrangère de la province de Namur vise à fournir un outil statistique fiable et détaillé aux différents intervenants politiques et acteurs sociaux actifs sur le territoire namurois (ONEM, CPAS, responsables et décideurs politiques, enseignants, animateurs, etc.). Elle s’appuie sur les données du dernier recensement de 1981 et est publiée à un moment stratégique, puisqu’il s’inscrit dans une période pré-électorale. Ce relevé statistique permet ainsi d’objectiver la réalité de l’immigration dans la Province pour pouvoir poser des choix éclairés.

Depuis, le Centre a poursuivi cette démarche jusqu’à aujourd’hui. Elle s’inscrit dorénavant dans ses missions de Centre régional d’intégration (CRI) et joue un rôle important car elle apporte une vision factuelle de la réalité migratoire, face au flot, toujours plus abondant, d’informations souvent subjectives et parfois trompeuses qui circulent, notamment sur les réseaux sociaux. Conscient de la force des chiffres pour contrecarrer certaines argumentations fallacieuses, le Centre s’en est fait des alliés, tout en sachant qu’ils ne traduisent pas tout. C’est pourquoi il travaille à réunir et à publier les données statistiques relatives à la population étrangère de la province de Namur. Le Centre est à l’origine de nombreuses publications reprenant des données générales ou plus spécifiques sur la réalité locale de l’immigration (ex. : études sur les primo-arrivants, sur les quartiers namurois ou encore sur la commune de Sambreville, etc.). En 2018, il édite une nouvelle publication sur ses différents publics, qui sera actualisée chaque année à partir de 2020. Ce nouvel outil statistique du CAI a pour titre CAIstiques

Les thèmes abordés dans ces recueils statistiques se concentrent sur les publics cibles du CAI : les personnes étrangères et les organismes qui accueillent, accompagnent et forment ces personnes, soit le réseau de l’accueil, de l’intégration et de l’interculturalité. Les statistiques reprennent les données de l’IWEPS (Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique), de même que les informations récoltées lors de l’accompagnement des personnes étrangères par le CAI ou fournies par les opérateurs mentionnés. Le contenu de ces outils s’élargit au fil des éditions pour mettre en lumière d’autres réalités. Le Centre invite cependant toujours les lecteurs à faire preuve d’esprit critique face à ces données chiffrées et surtout à chercher à en apprendre davantage sur les personnes qui se cachent derrière ces informations strictement quantitatives, de manière à mieux appréhender les réalités qu’elles révèlent. Ses formations jouent notamment ce rôle.

* Statistiques extraites de la page 63 de Les immigrés en Wallonie et dans la Province de Namur : quels devenirs ? (Michel Villan [et al.], 1985, 207 p.), Centre socio-culturel des immigrés de la Province de Namur (CSCIN), désormais CAI Namur.

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Sources :

  •  Michel Villan, [et al.], Les immigrés en Wallonie et dans la Province de Namur : quels devenirs ?, Namur, Centre socio-culturel des immigrés de la Province de Namur (CSCIN), 1985, 207 p.

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1985 –  Formation d’animateurs en milieu immigré


1985 –  Formation d’animateurs en milieu immigré

Différents cycles de formation complémentaires sont organisés par le Centre pour permettre aux animateurs d’origines étrangère travaillant en milieu immigré d’élaborer des projets d’animation sur la base de techniques diverses. C’est le début d’un axe de travail important pour le Centre.

Cette formation est organisée en collaboration avec l’ASBL ATAC (Association Travail-Amitié-Culture – service formation de la FGTB Namur). 

Le premier cycle aborde les thèmes suivants : 

  • L’analyse et la construction de l’histoire de l’immigration au travers des histoires individuelles. 
  • L’insertion sociale, culturelle et politique des immigrés, aujourd’hui dans la société d’accueil.
  • Les éléments de synthèse pour une photographie de l’immigration et son devenir. 
  • L’analyse de stéréotypes, leurs origines et leurs significations. 
  • Le rôle social et la communication, analyse de la communication par le jeu de rôles. 
  • Comment construire un projet d’animation à partir de cultures différentes ? Pistes d’action. 

Le second cycle permet, quant à lui, d’aborder des domaines plus spécifiques de l’animation. Il propose une introduction aux techniques d’animation et d’affiner les connaissances dans certains domaines tels que : la scolarisation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes migrants ; l’insertion sociale, culturelle et politique du migrant ; le développement de la personnalité ou l’élaboration d’un projet d’animation. Le troisième cycle approfondit certains points traités lors des deux premiers cycles.

Par la suite, cette formation évoluera vers une formation à la relation interculturelle et en développement de projets interculturels (à partir de 1995). Celle-ci ne s’adresse alors plus spécifiquement aux animateurs d’origine étrangère, mais plus largement aux intervenants sociaux de la société d’accueil. 

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1985 –  Diffusion d’émissions de radio interculturelles sur les ondes locales de Namur


1985 –  Diffusion d’émissions de radio interculturelles sur les ondes locales de Namur

Face au constat que les associations de personnes d’origine immigrée manquent de lieux et de moyens d’expression de leur culture, le Centre socioculturel des immigrés (CSCIN) s’implique dans un projet de radio interculturelle. L’initiative débute avec l’émission Interculture sur la radio locale 081, puis se poursuit en 1985, avec la diffusion de « Radio Côte à Côte » sur les ondes de Namur centre. Ouverte aux communautés immigrées de la région namuroise, celle-ci propose, à plusieurs moments de la semaine, différents contenus : agenda culturel, musique interculturelle, revue de presse, rencontres d’immigrés, etc. Le temps d’antenne y est géré par les communautés elles-mêmes. Ces émissions proposent des moments d’échanges sur la vie culturelle et sociale et permettent la diffusion d’informations utiles. Elles visent à offrir, tant aux Belges qu’aux personnes d’origine immigrée, l’opportunité de mieux connaître la culture et les réalités des différentes communautés étrangères.

Différentes communautés immigrées de la région namuroise participent à partir de 1985 à « Radio Côte à Côte » diffusée sur les ondes de Namur centre (101.5 FM). Les émissions ont généralement une dimension interculturelle, mais certaines sont plus communautaires, à l’exemple de celle animée par des immigrés turcs. L’émission Interculture, qui y est diffusée en français, est menée en collaboration entre le CASIT-UO et le CSCIN. Elle se scinde en deux parties : la première est liée à l’information sur les modifications de la législation en vigueur pour les migrants et les activités associatives dans la région et propose de la musique provenant de différents pays ; la seconde est orientée sur la rencontre d’un migrant, sur son parcours socioprofessionnel, ses souhaits culturels, ses doutes et ses projets.

L’initiative se poursuit au cours des années 1990. Vers le milieu de la décennie, une association albanaise exprime sa volonté de réaliser une émission dans sa langue, permettant l’échange et la diffusion d’informations sur la situation de ses ressortissants dans la province. Conscient de l’intérêt que peut susciter cet espace radiophonique multiculturel chez d’autres associations d’immigrés à Namur, le Centre invite d’autres communautés à collaborer. En 1996, une émission se met en place réunissant les associations albanaise, maghrébine, turque et zaïroise, et la participation du mouvement d’éducation permanente PAC (Présence et action culturelles). Intitulée ALMATUZA (Albanie-Maghreb-Turquie-Zaïre), elle est rebaptisée ALMATUCO en 1998 (après que le Zaïre est devenu le Congo). Toutes adhèrent au projet de production et de réalisation d’une émission multiculturelle sur Namur, que coordonne le CAI. Cette initiative qui ouvre aux communautés un espace de parole, permet aussi aux cadres d’associations d’immigrés de se perfectionner dans la technique radiophonique et dans la gestion d’un projet commun.

De 1996 à 2009, la diffusion des émissions de « Radio Côte à Côte » se poursuit sur la station Equinoxe FM. Elles proposent alors :

  • de développer le dialogue entre les communautés, en créant un lieu d’échange et de diffusion radiophonique sur la vie sociale et culturelle des personnes et des communautés d’origine étrangère.
  • de promouvoir un outil d’information, de sensibilisation et de dialogue et ainsi contribuer aux actions d’éducation permanente.
  • de permettre aux minorités culturelles de s’exprimer par le biais d’un outil radiophonique et aux auditeurs namurois de prendre connaissance de la dynamique et des initiatives des associations et communautés d’origine étrangère.
  • de faire partager à la communauté d’accueil les atouts et la richesse culturelle des populations d’origine étrangère.
  • d’assurer la promotion des manifestations organisées par les associations d’immigrés et belges.
  • de sensibiliser les communautés d’origine étrangère sur la citoyenneté active.

En 2009, à l’émission ALMATUCO succède la « Radio interculturelle namuroise », diffusée sur les ondes de la Radio universitaire namuroise (RUN 107.1 FM), disponible également en ligne. Le contenu et la méthodologie changent : le CAI invite l’ensemble des associations à participer, mais désormais c’est lui qui coordonne et anime les espaces de diffusion, quatre heures d’antenne par semaine. L’objectif diffère alors de ceux d’ALMATUCO : des créneaux sont réservés aux différentes associations, mais des émissions d’échanges et de débat voient également le jour. Celles-ci traitent de nombreuses thématiques, telles que la scolarité, le genre, les migrations d’hier et d’aujourd’hui, la politique européenne ou encore la mort. Certaines de ces émissions spéciales sont enregistrées hors des studios habituels et en public, afin d’être au cœur de l’activité namuroise.

En 2013, contraint à une réduction de temps d’antenne, le CAI se retire de la gestion du projet et laisse peu à peu la place aux associations qui y prennent leur autonomie.

* Promotion pour l’émission Almatuza sur Radio Equinoxe (dernier page de Horizons 2000, mars 1997), Centre socioculturel des immigrés de la province de Namur (CSCIN/CAI).

* Logo de la radio interculturelle namuroise

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