Séance d’info sur l’Appel à projets PCI 2024

Les Centres régionaux d’intégration pour les personnes étrangères et d’origine étrangère des provinces de Namur, du Brabant wallon et de Luxembourg ont le plaisir de vous convier à la présentation de l’appel à projets « Promotion de la citoyenneté et de l’interculturalité 2024 » lancé par la Fédération Wallonie-Bruxelles et qui sortira dans le courant du mois de janvier.

Séance d’information sur l’appel à projets PCI

Promotion de la citoyenneté et de l’interculturalité 2024

Cette séance aura lieu le lundi 22 janvier 2024 à 9h45 (accueil dès 9h30)*

10h : Présentation

11h : Questions-réponses

Dans un souci d’organisation, nous vous invitons à vous inscrire au plus tard pour 16 janvier 2024 inclus au moyen du formulaire ci-dessous

Pour toute information complémentaire, vous pouvez prendre contact auprès du centre régional de votre province en cliquant sur le logo approprié ci-dessous.

 

Plus d’infos sur l’appel à projets sur www.pci.cfwb.be.

   

 

Avec le soutien de la Ville de Namur




Lutte contre la radicalisation : où en est-on ?

Les matinées des thématiques interculturelles

Formation de 4 matinées indépendantes

Présentation

Ce mini-cycle de formation vise à permettre aux opérateurs de l’intégration des personnes étrangères, aux travailleur.euse.s de la sphère sociale et socioculturelle et à toute personne intéressée, d’accéder à différentes thématiques de l’interculturalité. Une formule courte qui tient compte de la disponibilité parfois compliquée des participants. Un espace de dialogue et d’échanges dans lequel les exposés des intervenant.e.s sont enrichis par les expériences et les connaissances des participant.e.s.

- Lutte contre la radicalisation : où en est-on ?
Vendredi 16 juin 2023 de 9h30 à 12h30 en ligne

En 2016, la Belgique était frappée par plusieurs attentats terroristes, comme d’autres pays de l’Union Européenne durant cette période. Ces attentats, et plus largement la mobilisation pour le djihad en Syrie et en Irak, soulignaient la dimension endogène de la problématique du terrorisme et de la radicalisation.

En Belgique, un vaste dispositif de prévention et de traitement de la radicalisation a été déployé à tous les échelons de pouvoir depuis près de dix ans. En 2023, alors que débute le procès des attentats de Bruxelles, où en sommes-nous dans la prévention et la lutte contre le radicalisme ? Y a-t-il une évolution du phénomène et/ou de nouveaux visages ? Quelles sont les perspectives des services en place ?  Aujourd’hui, à l’heure d’une société de plus en plus polarisée et face à la montée de l’extrême droite, quels sont les nouveaux défis à relever ?

Objectif

- Retracer l’évolution de la lutte contre la radicalisation violente en Belgique et mieux comprendre ses perspectives.

Intervenant

Thomas Renard, Directeur de l’ICCT (International Centre for Counter-Terrorism), l’un des principaux centres de recherche sur le terrorisme, basé à La Haye, et Chercheur Associé à l’Institut Egmont – le centre de recherche basé à Bruxelles.

Ce mini-cycle de formation comporte 3 autres matinées : 

- L’accueil des migrant.e.s en Belgique et en Europe : une question de volonté politique !
Lundi 13 mars 2023 de 9h30 à 12h30 en ligne
- L’instabilité de l’Est du Congo : causes et conséquences
Jeudi 13 avril 2023 de 18h à 20h
-Les « Harraga », ces migrant.e.s qui cherchent à traverser la Méditerranée au péril de leur vie
Lundi 2 octobre 2023 de 9h30 à 12h30 en ligne

Contact

Responsable formations : Véronique BOURGEOIS – veronique@cainamur.be – 081 71 35 28

Responsable inscriptions : Ghislaine DE BLOCK – ghislaine@cainamur.be – 081 71 35 27




L’accueil des migrant.e.s en Belgique et en Europe : une question de volonté politique !

Les matinées des thématiques interculturelles

Formation de 4 matinées indépendantes

Présentation

Ce mini-cycle de formation vise à permettre aux opérateurs de l’intégration des personnes étrangères, aux travailleur.euse.s de la sphère sociale et socioculturelle et à toute personne intéressée, d’accéder à différentes thématiques de l’interculturalité. Une formule courte qui tient compte de la disponibilité parfois compliquée des participants. Un espace de dialogue et d’échanges dans lequel les exposés des intervenant.e.s sont enrichis par les expériences et les connaissances des participant.e.s.

- L’accueil des migrant.e.s en Belgique et en Europe : une question de volonté politique !
Lundi 13 mars 2023 de 9h30 à 12h30 en ligne

Les médias évoquent régulièrement la crise de l’accueil en Belgique. L’emploi du mot « crise » n’est pas anodin, il laisse entendre que la situation ne pouvait être anticipée, et les solutions pour la résoudre encore moins. Or, rien n’est moins vrai. L’accueil des migrant.e.s en Belgique et en Europe est bel et bien une question de volonté politique. L’activation de la protection temporaire pour la 1ère fois en 20 ans par l’Europe pour les réfugié.e.s ukrainien.ne.s en est la preuve. Avant cela, plusieurs événements clé de l’histoire politique européenne et belge viennent attester cette question du choix, tantôt dans une perspective d’ouverture et d’accueil (comme les accords de la Belgique avec l’Italie, la Grèce, l’Espagne, la Turquie, le Maroc pour « importer » des travailleurs), tantôt dans une perspective de fermeture et de repli sur soi (non régularisation des personnes sans-papiers, création de Frontex, accords entre l’Angleterre et le Rwanda en 2022,…).
L’intervenant.e dressera un panorama du sujet et évoquera les leviers d’action et les moyens d’interpellation des politiques.

Objectifs

- Acquérir une meilleure compréhension des enjeux actuels de la gestion des migrations
- Développer une lecture critique des choix et des orientations des politiques dans la gestion des migrations, de l’accueil
- Eclairer les leviers d’action et les moyens d’interpellation pour la justice migratoire.

Public

Professionnel.le.s ou volontaires en lien avec un public d’origine étrangère. De même que toute personne intéressée par le sujet.

Ce mini-cycle de formation comporte 3 autres matinées : 

- L’instabilité de l’Est du Congo : causes et conséquences
Jeudi 13 avril 2023 de 18h à 20h

- Lutte contre la radicalisation : où en est-on ?
Vendredi 16 juin 2023 de 9h30 à 12h30 en ligne

-Les « Harraga », ces migrant.e.s qui cherchent à traverser la Méditerranée au péril de leur vie
Lundi 2 octobre 2023 de 9h30 à 12h30 en ligne

Contact

Responsable formations : Véronique BOURGEOIS – veronique@cainamur.be – 081 71 35 28

Responsable inscriptions : Ghislaine DE BLOCK – ghislaine@cainamur.be – 081 71 35 27




Regards croisés sur la lutte contre le racisme : colloque

C’est avec plaisir que nous vous invitons au colloque, réalisé par l’ensemble des centres régionaux d’intégration, autour de la question de la lutte contre le racisme.

Regards croisés sur la lutte contre le racisme
Enjeux et perspectives en Wallonie

En 2013, le mouvement Black Lives Matters naissait et mettait en lumière de nouvelles manières de penser la lutte contre le racisme avec de nouveaux acteurs et de nouveaux enjeux. Cette visibilité n’a pas été sans créer des émules partout autour du globe et donc en Belgique. Par rapport à l’ensemble de ces courants, le Discri souhaite aujourd’hui mener une réflexion de fond autour des nouveaux courants et des polarisations qui apparaissent aujourd’hui dans la lutte contre le racisme pour pouvoir faire la synthèse de ceux-ci et trouver un moyen de construire des ponts entre des acteurs aux objectifs communs.  C’est en ce sens que nous avons le plaisir de vous inviter aujourd’hui au colloque  qui sera organisé le 30 novembre à la Marlagne de 9h30 à 16h.

Le programme est le suivant :

Matinée :

  • Accueil
  • Introduction : Approfondir nos connaissances sur les fondements du racisme
    Plénière thématique 1 : Le racisme systémique (explication du concept et zoom sur une bonne pratique chez Actiris)
    Plénière thématique 2 : Les différents courants de la lutte contre le racisme

     Après-midi :

    • Plénière thématique 3 : Blanchité et privilège blanc – Qui sont les victimes du racisme ? Qui sont les « chevilles ouvrières » du combat antiraciste ?
    • Plénière thématique 4 : Intersectionnalité
    • Conclusion générale par les Centres Régionaux d’Intégration

    Le programme plus détaillé ainsi que le nom des différents intervenants vous seront communiqués sous peu. Nous soulignons que le nombre de places est limité et vous invitons donc, si le programme vous intéresse, à vous inscrire au plus vite via le lien suivant : cliquez ici.

    Inscrivez-vous gratuitement

    Découvrez le positionnement du CAI sur la question de la lutte contre le racisme




    Améliorer l’accès à l’avortement pour les femmes sans-papiers !

    Journée mondiale du droit à l’avortement :
    le parcours du combattant pour les femmes sans-papiers

    A l’occasion de la journée mondiale du droit à l’avortement, le mercredi 28 septembre, Médecins du Monde publie un rapport qui décrit les obstacles auxquels les femmes sans-papiers sont confrontées lorsqu’elles souhaitent recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Médecins du Monde adresse notamment des recommandations, en collaboration avec une cinquantaine d’organisations, dont La Fédération Laïque des Centres de Planning Familial, le CHU Saint-Pierre et la Fédération des Associations des Médecins Généralistes de Bruxelles.

    Entre 4 à 9 semaines d’attente administrative pour une demande d’avortement
    En Belgique, les filles et femmes qui n’ont pas accès aux soins de santé doivent entamer une procédure afin de bénéficier de l’Aide Médicale Urgente (AMU), une intervention financière du CPAS dans les frais médicaux d’une personne en séjour précaire en Belgique. Elles doivent parfois entrer en contact avec 6 à 8 prestataires de soins, obtenir une dizaine de rendez-vous et attendre 9 semaines avant d’avoir accès à une IVG prise en charge par le CPAS.

    Cette procédure qui conditionne l’accès aux soins de santé pour les personnes sans-papiers manque de clarté, comprend des contradictions et de nombreux obstacles. De plus, les délais imposés concernant l’IVG étant très courts (avant la fin de la 12e semaine de grossesse), les femmes et les prestataires doivent donc entreprendre une véritable course contre la montre afin de mettre un terme à la grossesse dans le délai légal.

    Cette lourdeur administrative est renforcée par le fait que tous les CPAS n’interprètent pas la procédure de la même manière, ce qui complique l’accès à l’avortement dans certaines communes. De plus, de nombreux CPAS collaborent avec un nombre limité de centres de planning familial: « Prenons l’exemple d’une commune où il y aurait 5 centres de planning familial pratiquant l’IVG, mais que le CPAS de cette commune n’est conventionné que avec deux d’entre eux. Si ces deux centres conventionnés n’ont pas de disponibilité et qu’une femme doit donc se rendre dans un autre centre de planning familial, elle va devoir entamer une procédure administrative supplémentaire dans son CPAS afin d’avoir accès à une IVG dans cet autre centre», explique Céline Glorie, référente santé et droits sexuels et reproductifs pour Médecins du Monde. Cette procédure supplémentaire peut encore prendre 30 jours.

    « De nombreuses femmes, le personnel de santé ainsi que les centres pratiquant l’IVG  sont dépendants de la réponse du CPAS, ce qui engendre une série de dilemmes moraux et financiers inacceptables : les prestataires de soins doivent-ils prendre à leur charge les soins de santé ? Ou bien faut-il demander aux patientes d’avancer les frais ou de les payer ? », commente Sarah Melsens, chargée de plaidoyer pour Médecins du Monde.
    Manque de connaissances de la part des travailleurs.euses sociaux
    De plus, au fil des entretiens et des études de cas, il est apparu que des travailleur.euses sociaux manquaient de connaissances relatives à l’IVG et à l’AMU, et ne faisaient pas toujours preuve de neutralité: « Il arrive, par exemple, que des femmes soient encouragées à ne pas avorter par certains membres du personnel, en fonction de leurs propres valeurs morales. Ce n’est pas acceptable dans un pays comme la Belgique, qui défend fermement les droits des femmes. D’autant plus qu’il est fréquent que les femmes concernées aient subi des violences sexuelles», ajoute Céline Glorie. « L’accès à l’IVG sécurisé et pris en charge est donc compliqué pour les femmes sans-papiers en Belgique, et cette situation n’est pas acceptable », conclut Sarah Melsens.

    Médecins du Monde et les organisations partenaires adressent donc des recommandations politiques urgentes :

    • Simplifier et harmoniser la procédure administrative afin de permettre aux patientes d’avoir un accès effectif à l’interruption de grossesse volontaire, en assurant notamment :
      • une prise en charge immédiate et temporaire (‘carte temporaire’) durant l’attente de la réponse du CPAS
      • Une procédure administrative accélérée et simplifiée
    • Garantir le libre choix du prestataire de soins de santé (comme c’est le cas pour les personnes de nationalité belge)
    • Informer, former et sensibiliser les travailleur.euses de première ligne, sur l’accès aux soins pour les personnes précarisées et à l’avortement
    • Etendre le délai légal de l’avortement en Belgique de 12 semaines à 18 semaines
    • Supprimer le délai de réflexion obligatoire de 6 jours

    Contact presse
    Médecins du monde :

    Elise Cartuyvels : 0491 53 54 93

    Pour voir la liste des signataires et pour plus d’infos :

    medecinsdumonde.be




    Analyse de l’IRFAM (2022)


    Le lundi 26 septembre 2022 était l’occasion pour le CAI de rencontrer les associations issues des migrations afin de leurs présenter les résultats d’une analyse menée, avec eux,  par l’Irfam et le CAI.

    Cette analyse se veut le reflet des préoccupations relevées par ces associations sur le terrains avec leurs publics respectifs. Elle est le résultat d’un travail de concertation des associations débutée au début de l’année 2022. Chacun a alors pu, via un questionnaire, mettre en avant les objectifs poursuivis, les problématiques auxquels ils répondent et les difficultés pour y parvenir.

    Les résultats analysés et traduit par l’Irfam ont conduit les équipes du CAI à construire tout une série de propositions, soumises aux associations pour répondre à ces problèmes : de la mise en place de séances d’information à la rencontre avec des organismes pour les interpeller sur les publics cibles, la volonté du CAI est de pouvoir assurer à ces associations un soutien et un suivi nécessaire dans les missions d’intérêts publics qu’elles remplissent au quotidien.

    Cette réunion a également été l’occasion de confronter l’analyse aux représentants des associations pour vérifier si celle-ci était bien le reflet de leurs préoccupations et envisager ensemble des nouvelles pistes d’actions.

    Les associations issues de l’immigration constituent un maillage important et nécessaire du tissu associatif que le CAI s’engage à soutenir encore plus.

    Synthèse des résultats

    Durant le premier semestre 2022, le CAI a réalisé un sondage auprès de 23 associations de la Province de Namur, avec l’appui de l’IRFAM. L’objectif de cette démarche est d’actualiser le cadastre des associations de la province et de proposer des activités utiles pour ces associations.

    Les associations consultées sont pour la plupart créées au début des années 2010 et se répartissent sur l’ensemble de la Province de Namur. Au sein de l’échantillon, une majorité apparaît comme structurée et oriente ses actions dans le champ de l’intégration. Pour autant, moins de la moitié des associations disposent de subsides publics comme les activités et les dons sont leurs principales, et parfois uniques, sources de financement. Les associations manifestent une volonté de mise en réseau et d’échange. La plupart d’entre elles mènent déjà des partenariats de longue durée.

    « Parmi les thématiques suivantes, quelles sont celles qui vous préoccupent le plus ? »

    Les principales préoccupations des responsables associatifs concernent les champs de l’éducation et l’avenir professionnel des jeunes. Dans ces domaines, les équivalences de diplômes et la validation des compétences sont jugées comme problématiques. Par ailleurs, le racisme et les discriminations sont fortement dénoncés. Ils semblent particulièrement manifestes au sein de l’enseignement, de l’insertion socioprofessionnelle et de l’accès au logement, de même que dans les relations avec les services publics.

    Les répondants soulignent aussi un besoin de formations permettant le développement de leur structure, à savoir des formations en gestion associative, en gestion de projets, ainsi qu’en matière d’interculturalité et un appui pour l’obtention de subsides. Les associations souhaitent en outre développer des actions de co-développement au sein d’une région extra-européenne, ou développer leurs activités déjà existantes en ce domaine. Cependant, ce type d’actions semblent particulièrement souffrir d’un déficit de financement.

    Pour lire l’analyse complète, cliquez ici