Regards croisés sur la lutte contre le racisme : colloque

C’est avec plaisir que nous vous invitons au colloque, réalisé par l’ensemble des centres régionaux d’intégration, autour de la question de la lutte contre le racisme.

Regards croisés sur la lutte contre le racisme
Enjeux et perspectives en Wallonie

En 2013, le mouvement Black Lives Matters naissait et mettait en lumière de nouvelles manières de penser la lutte contre le racisme avec de nouveaux acteurs et de nouveaux enjeux. Cette visibilité n’a pas été sans créer des émules partout autour du globe et donc en Belgique. Par rapport à l’ensemble de ces courants, le Discri souhaite aujourd’hui mener une réflexion de fond autour des nouveaux courants et des polarisations qui apparaissent aujourd’hui dans la lutte contre le racisme pour pouvoir faire la synthèse de ceux-ci et trouver un moyen de construire des ponts entre des acteurs aux objectifs communs.  C’est en ce sens que nous avons le plaisir de vous inviter aujourd’hui au colloque  qui sera organisé le 30 novembre à la Marlagne de 9h30 à 16h.

Le programme est le suivant :

Matinée :

  • Accueil
  • Introduction : Approfondir nos connaissances sur les fondements du racisme
    Plénière thématique 1 : Le racisme systémique (explication du concept et zoom sur une bonne pratique chez Actiris)
    Plénière thématique 2 : Les différents courants de la lutte contre le racisme

     Après-midi :

    • Plénière thématique 3 : Blanchité et privilège blanc – Qui sont les victimes du racisme ? Qui sont les « chevilles ouvrières » du combat antiraciste ?
    • Plénière thématique 4 : Intersectionnalité
    • Conclusion générale par les Centres Régionaux d’Intégration

    Le programme plus détaillé ainsi que le nom des différents intervenants vous seront communiqués sous peu. Nous soulignons que le nombre de places est limité et vous invitons donc, si le programme vous intéresse, à vous inscrire au plus vite via le lien suivant : cliquez ici.

    Inscrivez-vous gratuitement

    Découvrez le positionnement du CAI sur la question de la lutte contre le racisme




    Améliorer l’accès à l’avortement pour les femmes sans-papiers !

    Journée mondiale du droit à l’avortement :
    le parcours du combattant pour les femmes sans-papiers

    A l’occasion de la journée mondiale du droit à l’avortement, le mercredi 28 septembre, Médecins du Monde publie un rapport qui décrit les obstacles auxquels les femmes sans-papiers sont confrontées lorsqu’elles souhaitent recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Médecins du Monde adresse notamment des recommandations, en collaboration avec une cinquantaine d’organisations, dont La Fédération Laïque des Centres de Planning Familial, le CHU Saint-Pierre et la Fédération des Associations des Médecins Généralistes de Bruxelles.

    Entre 4 à 9 semaines d’attente administrative pour une demande d’avortement
    En Belgique, les filles et femmes qui n’ont pas accès aux soins de santé doivent entamer une procédure afin de bénéficier de l’Aide Médicale Urgente (AMU), une intervention financière du CPAS dans les frais médicaux d’une personne en séjour précaire en Belgique. Elles doivent parfois entrer en contact avec 6 à 8 prestataires de soins, obtenir une dizaine de rendez-vous et attendre 9 semaines avant d’avoir accès à une IVG prise en charge par le CPAS.

    Cette procédure qui conditionne l’accès aux soins de santé pour les personnes sans-papiers manque de clarté, comprend des contradictions et de nombreux obstacles. De plus, les délais imposés concernant l’IVG étant très courts (avant la fin de la 12e semaine de grossesse), les femmes et les prestataires doivent donc entreprendre une véritable course contre la montre afin de mettre un terme à la grossesse dans le délai légal.

    Cette lourdeur administrative est renforcée par le fait que tous les CPAS n’interprètent pas la procédure de la même manière, ce qui complique l’accès à l’avortement dans certaines communes. De plus, de nombreux CPAS collaborent avec un nombre limité de centres de planning familial: « Prenons l’exemple d’une commune où il y aurait 5 centres de planning familial pratiquant l’IVG, mais que le CPAS de cette commune n’est conventionné que avec deux d’entre eux. Si ces deux centres conventionnés n’ont pas de disponibilité et qu’une femme doit donc se rendre dans un autre centre de planning familial, elle va devoir entamer une procédure administrative supplémentaire dans son CPAS afin d’avoir accès à une IVG dans cet autre centre», explique Céline Glorie, référente santé et droits sexuels et reproductifs pour Médecins du Monde. Cette procédure supplémentaire peut encore prendre 30 jours.

    « De nombreuses femmes, le personnel de santé ainsi que les centres pratiquant l’IVG  sont dépendants de la réponse du CPAS, ce qui engendre une série de dilemmes moraux et financiers inacceptables : les prestataires de soins doivent-ils prendre à leur charge les soins de santé ? Ou bien faut-il demander aux patientes d’avancer les frais ou de les payer ? », commente Sarah Melsens, chargée de plaidoyer pour Médecins du Monde.
    Manque de connaissances de la part des travailleurs.euses sociaux
    De plus, au fil des entretiens et des études de cas, il est apparu que des travailleur.euses sociaux manquaient de connaissances relatives à l’IVG et à l’AMU, et ne faisaient pas toujours preuve de neutralité: « Il arrive, par exemple, que des femmes soient encouragées à ne pas avorter par certains membres du personnel, en fonction de leurs propres valeurs morales. Ce n’est pas acceptable dans un pays comme la Belgique, qui défend fermement les droits des femmes. D’autant plus qu’il est fréquent que les femmes concernées aient subi des violences sexuelles», ajoute Céline Glorie. « L’accès à l’IVG sécurisé et pris en charge est donc compliqué pour les femmes sans-papiers en Belgique, et cette situation n’est pas acceptable », conclut Sarah Melsens.

    Médecins du Monde et les organisations partenaires adressent donc des recommandations politiques urgentes :

    • Simplifier et harmoniser la procédure administrative afin de permettre aux patientes d’avoir un accès effectif à l’interruption de grossesse volontaire, en assurant notamment :
      • une prise en charge immédiate et temporaire (‘carte temporaire’) durant l’attente de la réponse du CPAS
      • Une procédure administrative accélérée et simplifiée
    • Garantir le libre choix du prestataire de soins de santé (comme c’est le cas pour les personnes de nationalité belge)
    • Informer, former et sensibiliser les travailleur.euses de première ligne, sur l’accès aux soins pour les personnes précarisées et à l’avortement
    • Etendre le délai légal de l’avortement en Belgique de 12 semaines à 18 semaines
    • Supprimer le délai de réflexion obligatoire de 6 jours

    Contact presse
    Médecins du monde :

    Elise Cartuyvels : 0491 53 54 93

    Pour voir la liste des signataires et pour plus d’infos :

    medecinsdumonde.be




    Réforme APE – que faire si j’ai un problème avec le VGE avant le 30 septembre 2022

    Nous avons tous reçu en décembre 2021 ou janvier 2022 un courrier du Forem ainsi qu’un arrêté ministériel nous informant du montant de notre subvention APE, du nombre minimum de travailleurs et surtout de ce fameux VGE (volume global de l’emploi).

    Comment est calculé ce Volume Global de l’Emploi ?

    Le VGE est calculé par rapport à l’effectif de référence, à savoir la moyenne annuelle des travailleurs exprimée en équivalent temps plein pour les années 2017, 2018 et 2019. L’employeur est tenu de respecter ce nombre d’ETP.

    Comment contrôler que le VGE repris sur l’arrêté ministériel est bien correct ?

    En questionnant directement l’ONSS : https://www.onss.be/contactez-nous

    En remplissant donc le formulaire de contact, le sujet à choisir étant : statistiques.
    L’ONSS vous enverra par retour de mail, un formulaire reprenant vos ETP pour les années 2017 et suivantes.

    En voici pour exemple 2017 :

    Il vous restera donc à calculer la moyenne de toutes ces années et de comparer le résultat avec l’arrêté de subvention.

    Que faire si il y a une différence entre la moyenne calculée de l’ONSS et l’arrêté de subvention ?

    Vous devez vous rendre sur le site du Forem, sur la plateforme sécurisée, avec vos mots de passe et aller dans la rubrique :

    https://www.leforem.be/espace-entreprise/aides/aides-promotion-emploi/Reforme-APE/recalculVGE

    Il convient donc de compléter ce formulaire et d’y annexer la preuve que vous aurez reçue de l’ONSS.

    N’hésitez pas à nous contacter pour toutes questions : fabienne@cainamur.be – 081 71 35 17




    Les Roms d’Ukraine : mieux comprendre pour mieux accueillir

    Le 21 juin 2022 de 9h à 12h30

    « La crise de l’accueil à la suite de la guerre en Ukraine pose des défis particuliers. Un grand nombre de personnes fuyant leur pays, notamment des femmes et des enfants, recherchent la sécurité dans notre pays. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour répondre à ce besoin » – Annelies Verlinden.

    Depuis cette déclaration, effectuée le 18 mars dernier lors de l’envoi d’une circulaire à l’ensemble des bourgmestres de Belgique, des familles ukrainiennes sont accueillies dans nos petites et grandes communes de Wallonie, que ce soit au sein des milliers de familles qui se sont portées volontaires ou dans des logements proposés par les autorités locales.

    Si cette situation inédite pose des défis particuliers, il semble que l’accueil de ces familles, lorsqu’elles sont roms, en pose d’autres : choc culturel ? Familles élargies ? Scolarisation des enfants ?  Inadéquation des solutions proposées aux familles accueillies ?  Ces défis sont-ils réels ? Fantasmés par les stéréotypes ?  Les Ukrainiens roms sont-ils des Ukrainiens comme les autres ?  Comment les accueillir ?  Comment les insérer dans le parcours d’intégration ?

    Pour répondre à ces questions – et bien d’autres ! – le Centre de Médiation des Gens du Voyage et des Roms organise, en partenariat avec le Centre d’Action interculturelle de la Province de Namur, une formation à destination des médiateurs(trices) roms et aussi à tout intervenant, médiateur, accompagnateur ou encore hébergeur qui accueille ou travaille en contact avec les populations concernées.

    Objectifs :

    • Mieux connaître le public rom ukrainien : au niveau culturel, historique, politique
    • Comprendre la politique wallonne d’accueil des réfugiés ukrainiens
    • Connaître les services, les procédures d’aide aux réfugiés ukrainiens
    • Dégager les bonnes pratiques d’accueil et d’accompagnement

    Programme de la matinée

    9h00 Accueil
    9h15 Introduction
    par Benoîte DESSICY, directrice du CAI et Ahmed AHKIM, directeur du CMGVRW
    9h30

    Rétrospectives et perspectives actuelles des communautés roms de Moldavie et Ukraine

    par Tatiana SIRBU – collaboratrice scientifique à l’Institut d’Analyse du Changement dans l’Histoire et les Sociétés Contemporaines (IACCHOS) et membre du Laboratoire d’anthropologie prospective de l’Université catholique de Louvain

    10h30 Pause
    10h45

    Le dispositif wallon d’accueil des réfugiés ukrainiens

    par la Cellule de coordination Accueil des réfugiés ukrainiens (SPW)

    11h15 Questions/réponses
    11h45

    Echange d’expériences et de pratiques

    animé par Ahmed AHKIM, directeur du CMGVRW

    en présence de Ladislau WATZ et Ljulji SECIRI, médiateurs roms

    12h30 Clôture

    Remplissez le formulaire d'inscription en ligne !

    Cette formation sera dispensée de manière hybride :

    • en présentiel au CMGV (rue Borgnet, 12 à 5000 Namur)
    • en ligne via ZOOM (un lien vous sera envoyé lors de votre inscription).




    On en parle !  – Le racisme au niveau de l’emploi et du logement – Emission sur Boukè média

    La lutte contre le racisme en province de Namur est historiquement ancrée tant dans les milieux associatifs et insitutionnels que chez les citoyens. Dans le cadre de son émission « On en parle », Boukè, en association avec la plateforme namuroise de lutte contre le racisme, a retracé l’histoire de ce combat et mis un coup de projecteur sur l’actualité des actions menées sur le territoire namurois.

    Au travers de témoignages et d’expertises, nous avons pu faire découvrir au grand public les actions présentes, passées et futures. Principalement centrée sur les discriminations au logement et à l’emploi, cette émission était également l’occasion d’approfondir les problématiques propres à notre province.

    L’occasion de faire un focus sur l’emploi et le logement et de présenter des projets en cours que nous avons initiés comme « Levons les freins » ou co-créés – tel que et Briller ensemble à Namur.

     

    Diffusée en direct ce lundi 25 avril, celle-ci est désormais disponible en replay sur le site de Boukè.media !

     

     

    En savoir plus sur les activités de la Plateforme namuroise de lutte contre le racisme




    Visite de Cédric Herrou à Namur : une rencontre inspirante

    Invité par la revue Tchak ! ces 22, 23 et 24 avril, Cédric Herrou, héros ou voyou – c’est selon – de la vallée de la Roya, a pu visiter divers organismes liés à la production et distribution de produits locaux en circuit court mais aussi des collectifs citoyens qui viennent en aide aux migrants en transit. Deux luttes qu’il mène de front, au quotidien, dans sa ferme, transformée en camping puis en Communauté Emmaüs en 2019.

    En soirée, Cédric Herrou a présenté son livre, « Change ton monde », lors de la conférence organisée à l’UNamur ; l’événement a rencontré un grand succès et nous sommes heureux d’avoir pu y contribuer avec le témoignage de notre  collègue Dawit.

    Une journée de rencontres en toute simplicité, solidaire et  inspirante. Un regain d’espoir pour celles et ceux qui luttent au quotidien pour les droits de toutes et tous avec un manque de moyens criant, à l’heure où l’accueil de migrants est un jour considéré comme un « délit de solidarité » et le lendemain comme un acte humanitaire héroïque. En tant que meneurs de la Coordination provinciale des collectifs et associations en soutien aux migrants en transit , nous sommes heureux d’avoir contribué à l’organisation de cette journée.

    Rappelons que la Coordination Wallonne des collectifs et associations en soutien aux migrants en transit finalise actuellement la rédaction d’un plan d’action sollicité par la Région wallonne. Ce plan “pose les jalons d’un dispositif concerté, réaliste, responsable, coordonné et pérenne à l’échelle de la Wallonie”, au bénéfice des personnes en migration dite de transit, en collaboration étroite avec la Plateforme citoyenne BELRefugees.

    Un reportage sera diffusé sur Boukè le 12 mai 2022 ; restez connectés !

    En savoir plus sur les migrants en transit